Le contexte:

Depuis de nombreuses années la ville s’est engagée auprés des familles pour favoriser les sorties familiales, et les activités parents-enfants. A l’occasion de ces sorties, les animateurs ont repéré plusieurs familles interessées pour organiser un départ en vacances mais qui n’osaient pas franchir le pas, en raison de nombreux freins: méthodologiques, logistiques, culturels et/ou financiers. Dans le cadre de la nouvelle politique de la CAF, la ville d’Equeurdreville a répondu en novembre 2013 à l’appel à projet “Accompagnement au départ en vacances de familles”.

L'enjeu majeur est de favoriser les départs effectifs des familles en vacances, le projet vacances étant un levier d'actions auprès des familles.

Le projet visait les objectifs suivants :

• Rendre autonomes les familles candidates au départ en vacances et ayant besoin d’un accompagnement

• Permettre l’acquisition de diverses compétences transférables.

• Lever les freins au départ en favorisant une démarche de projet pour les familles.

• Recueillir l’adhésion des familles candidates au départ afin de les rendre actrices dans la préparation au départ.

• Favoriser l’accès aux informations concernant les dispositifs d’aides et soutiens financiers pour un départ familial en vacances en s’assurant de leur lisibilité et de leur compréhension par les familles.

• Valoriser les compétences de chacun pour construire le projet

• Prendre en compte les difficultés de chacun et offrir un cadre sécurisant qui va permettre le départ en vacances

• Rassurer, guider et accompagner les familles vers l’autonomie

• Faire des choix d'organisation

• Résoudre les problèmes de logistique, de peurs

Résultats attendus

Avant le départ en vacances :

• Une implication et une mobilisation des partenaires du territoire travailleurs sociaux (CAF), assistantes sociales (CG), CCAS de la ville d’Equeurdreville-Hainneville, dès le début du projet, pour mieux cibler les familles, les rassurer et faciliter l’accompagnement.

• Constitution d’un groupe dès le mois de janvier 2015

• Faire exprimer l’envie de ceux qui n’y croient pas, analyser et lever les freins.

• Une meilleure connaissance des besoins des familles pour adapter les différentes étapes du projet : faisabilité, mesure de l’autonomie, compétences acquises ou à acquérir et à mettre en œuvre, capacités en termes financier et organisationnel.

• Un accompagnement des familles dans tous les aspects concernés par ce départ en vacances : travail sur les representations des vacances, aides aux démarches, information concernant le lieu d’accueil, inscription du projet vacances dans le projet familial d’insertion sociale.

• La mise en place d’un partenariat entre le référent famille et le lieu d’accueil de vacances (échanges avec l’accord de la famille) pour rassurer les familles et securiser la mise en place du séjour.

• La création d’une dynamique de groupe destinée à franchir toutes les étapes pour aller vers l’organisation du séjour : mobilisation des compétences et des ressources, projection dans l’avenir, cohesion et entraide.

• Choisir un lieu de séjour facilitant l’autonomie des familles : proximité services, commerces, soins médicaux, loisirs, animations...

Pendant le séjour :

• S’appuyer sur le référent de la structure d’accueil afin d’installer une relation de confiance et d’assurer un lien régulier famille/référent famille/structure d’accueil.

• Une visite du référent famille pendant le séjour destinée à rassurer les familles et favoriser le bon déroulement de celui-ci.

• Des activités adaptées à partir d’un planning réalisé en amont du séjour, facilitant l’épanouissement et l’intégration du plus grand nombre.

• Profiter de ce moment privilégié en famille

• Maintien de la cohésion du groupe pour favoriser l’entraide, les échanges et les activités partagées pendant le séjour

Après le séjour (retour de la famille) :

• Evaluations collectives, individuelles et en famille du projet afin d’analyser les résultats obtenus avec les familles

• Préserver et entretenir les liens avec la famille pour organiser de nouveaux temps de rencontres autour d’un futur départ ou d’autres actions (groupes de paroles, participation aux différentes activités des maisons de quartier et structures de la ville), accompagnement sur un projet AVF

• Evaluation du projet vacances avec tous les acteurs de ce projet

Constats : 

• Depuis la mise en place des TAP (qui a permis de toucher davantage de familles du territoire), les professionnels identifient de nombreuses situations de familles en difficulté face au rôle de parent (autorité, démission, …)
• Les animateurs sont de plus en plus sollicités par les familles sur des thématiques en lien avec la parentalité (besoin d’écoute, conseil, accompagnement, …)

• Méconnaissance par les familles des lieux d’accueil et d’information en lien avec la parentalité plus particulièrement pour les habitants des communes alentours du siège administratif de la structure
• Dimension familiale importante sur le territoire (50 % de la population appartient à une famille avec enfant – les familles avec deux enfants sont les plus représentées)

Face à ces constats, cette action a été mise en place sous cette forme pour en favoriser l'accès. En effet, l'approche ludique et dédramatisante permet aux professionnels d'y orienter les familles et en facilite l'accès.

Résultats attendus : 

Développement des échanges intrafamiliaux et intergénérationnels

Développement de l’autonomie et de la prise d’initiatives des familles

Apaisement des difficultés des familles

Meilleure orientation et information des familles

Valorisation des compétences des parents

Participations des familles à des manifestations

Davantage d’implication des familles dans la vie des enfants et des jeunes

Adhésion des familles aux expérimentations d’actions Espaces Familles

A travers la mise en place d’activité de gym d’entretien, de gym douce et de marche nordique, nous souhaitons :

- Encourager la pratique sportive,

- Lutter contre l’isolement et la dépendance,

- Prévenir le vieillissement

- Maintenir la confiance en soi

- Permettre à tous d'acccèder à une alimentation équilibrée

- Développer l'autonomie alimentaire

- Acquérir des connaissances nutritionnelles,

- Bénéficier des conseils de professionnels de l'alimentation,

- Prendre goût à cuisiner des fruits et légumes frais,

un groupe de randonneurs (environ une quarantaine), la plupart à la retraite part en sortie chaque vendredi sous la houlette d'un bénévole très motivé et motivant. Ce groupe qui part du parking du centre social fonctionne très bien, mais certains membres ont du renoncer pour des raisons de santé et ne peuvent plus réintégrer le groupe car ils ont été fragilisés; d'autres tentent chaque année d'intégrer le groupe et plusieurs renoncent car ils n'arrivent pas à suivre pour différentes raisons (fatigue, santé, manque d'entrainement...). Ils sont déçus et perdent confiance en leur capacité. 
Nous sommes chaque année sollicités pour savoir où les orienter pour trouver une activié adaptée. 

Pour permettre la rencontre des personnes isolées

Pour permettre aux plus démunis d'accéder à des activités de loisirs

pour favoriser le faire ensemble

pour découvrir de nouvelles activités et de nouveaux sites

Un besoin d’aide et d’accompagnement évident de personnes éloignées de l’information,

un besoin  d’informer des publics sur des conduites à risques, des manière de vivre malsaine ou dangereuse.

Par le loisir, la convivialité, on appréhende auprès des personnes âgées «  le mieux manger », l’importance du suivi médical et on lutte contre leur isolement. Les personnes d’un âge avancé, seules, ont des difficultés à demander des soins ou des avis médicaux, elles ont besoin d’être soutenues, accompagnées dans ces démarches d’accès aux soins.

Cette action a été mise en place dans le cadre de la réabilitation du quartier des Coutures, pour créer avec les habitants un espace d'initiatives et collaboration favorisant le lien social, dans une démarche participative, citoyenne et éco-citoyenne.

Pour concevoir le projet, nous sommes partis des constats suivants, exprimés par les habitants : 

- Déficit de lien social dû notamment à un renouvellement permanent de la population, à une mixité
culturelle et générationnelle, à des situations d'isolement
- Besoin de se rencontrer régulièrement, de partager des moments de convivialité, de trouver sa place
sociale
- Besoin de s'impliquer dans une dynamique de projet, de participer aux prises de décisions
- Besoin de sortir de chez soi régulièrement et de passer du temps dans un espace extérieur pour se
détendre et "décompresser"

L’Alsace présente une des situations les plus préoccupantes de France en ce qui concerne les maladies liées à l’alimentation : certains cancers (à noter que le cancer demeure parmi les premières causes de mortalité soit 4100 décès par an ; source : ORSAL), le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, etc.

Il est important de rappeler que l’évolution des comportements alimentaires est essentiellement liée à l’évolution des modes de vie de notre société. Ainsi, nous pouvons citer le développement et l’abondance de l’offre alimentaire, des transports motorisés ainsi que le temps passé devant la télévision, les jeux vidéo ou l’ordinateur. Tous ces facteurs contribuent à altérer la santé des personnes. De même, on sait également, que la pauvreté et la rupture du lien social ont une influence directe ou indirecte sur l’état de santé des personnes.

Cette action a donc été mise en place, depuis 2007, afin de prévenir et réduire la prévalence des maladies cardiovasculaires par une sensibilisation de la population sur les facteurs de risques. Ainsi notre volonté est de favoriser et renforcer l'adoption d'une alimentation équilibrée et d’encourager la pratique d'activité physique régulière.

Constat : Fort de constater que les parents déposent et récupèrent leurs enfants sans trop s’attarder pour échanger entre eux, les bénévoles et salariés. Mais également des enfants qui vont à l’école sans manger.

Pourquoi pas profiter d’un petit déjeuner ou déjeuner à finalité consommation locale pour échanger de manière libre ou sur des thématiques planifiées. libérer la parole, permettre aux habitants d'exprimer leurs souhaient ou autres informations.

Le public cible en priorité: les bénéficiaires du RSA ou toutes personnes de faibles revenus, Les adhérents, les personnes isolées, tous âges confondus.

Territoire rural, loin des grandes agglomérations. Les problématiques sont diverses et variées. Le chomage est accèntué dans cette zone à vocation plantation de canne qui est le secteur économique dn avant.

Ce projet permet de répondre à plusieurs attentes des habitants. 

Description générale : Entre la précarité numérique et la précarité social.

De plus en plus, nous sommes sollicités pour faire nos démarches administratives par internet.
Un avantage : cela est plus rapide, mais il est parfois difficile de faire la preuve que ladite démarche a été accomplie. Avec la généralisation des déclarations d’impôts par internet par exemple, comment vont faire ceux qui n’y ont pas accès ou qui tout simplement le maîtrisent mal ? Souvent on parle de société à deux vitesses, le fossé entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ne va-t-il pas une nouvelle fois se creuser un peu plus ?

Pour effectuer des démarches sur internet, il faut déjà avoir un ordinateur et pouvoir payer
un abonnement mensuel. Ce qui nous conforte dans l’action que nous voulons mener en partenariat avec nos partenaires est qu’avec la crise du COVID bon nombre d’entreprise sont passées en télétravail, n’assure plus l’accueil et l’aides aux personnes en présentiel. S’attaquer à ce problème sociétale serait de donner un second souffle à la population en difficultés dans cette démarche.

Aujourd’hui, le contexte social, économique et politique dégradé fait état d’un accroissement des inégalités, d’une perte de liens sociaux et de mal-être. Cette période de crise, de diminution des financements publics, d’un état providence exsangue devant répondre à des besoins croissants (la gestion des conséquences du chômage, du vieillissement de la population etc..), d’un environnement malmené et d’une démocratie représentative essoufflée, ouvre peut-être un nouvel espace, celui du débat, de la réflexion ainsi que de la recherche de nouvelles formes de réponses aux besoins sociaux, économiques et environnementaux. Cet enjeu doit s’incarner dans la recherche de nouvelles postures d’action et de relation à l’autre ainsi que dans la recherche de pratiques innovantes.

Les dimensions caractéristiques de la MIAM se traduisent par :

• Une dimension individuelle : la MIAM propose aux habitants des activités et services adaptés aux besoins exprimés, dans lesquels chacun va construire son propre cheminement à partir d’où il se situe, et qui sont repérés en coopération avec les collectivités locales.
• Une dimension collective par l’accompagnement des projets communs des habitants.
• Une dimension d’intérêt général : renforcer le pouvoir d’agir des habitants sur des questions de société, en favorisant des réponses innovantes.

La gouvernance est participative, les publics et les bénévoles sont impliqués en amont des initiatives proposées. En facilitant les interactions, la MIAM met en valeur l’énergie de transformation et accompagne les représentations des acteurs vers un agir collectif qui reconnaît l’énergie de chacun. Elle propose un modèle d’intervention qui permet à la société civile de prendre en charge ses besoins et d’en être les acteurs.

La MIAM participe à limiter les dommages : sociaux, sanitaires environnementaux, économiques et culturels, et à multiplier les bénéfices collatéraux de l'alimentation durable : partage et transmission de savoirs et patrimoines, préservation de la diversité culturelle et biologique, promotion des métiers et filières. L'approche systémique et de Recherche-Action, ainsi que l'accompagnement à la participation des habitants et à l’expérimentation, nous permettent de fabriquer de nouveaux modes d'intervention.

L’engagement collectif, la transformation des rapports sociaux et la solidarité passent par la conscientisation et l’émancipation des individus : être en capacité de lire la société dans laquelle on évolue, comprendre la place qu’on occupe, sortir de celle dans laquelle les rapports sociaux nous ont enfermés (culture, genre, origine…) par la confiance en soi, la prise de parole, l’engagement. L’innovation peut être envisagée comme une organisation solidaire visant à accompagner les individus à se réapproprier le pouvoir sur leur propre vie, le pouvoir d’agir et de faire société.

Objectifs Généraux :

• Favoriser l’accès à une alimentation saine, de qualité et accessible à tous.
• Accompagner l’évolution des comportements alimentaires.
• Favoriser le pouvoir d’agir des habitants.

Objectifs Spécifiques :

• Traiter des questions et des pratiques alimentaires dans une approche globale : sociale, culturelle, environnementale et économique.

Développer un modèle transférable

Dans le cadre du contrat de ville, une étude a permis de relever une problématique nutritionnelle au sein de la population du quartier (surpoids, diabète, alimentation déséquilibrée…) ainsi que la faible pratique d’une activité physique.

Le Centre Social étant implanté au cœur du quartier, nous travaillons quotidiennement avec les habitants et  les acteurs locaux. L’épicerie sociale est l’un de nos partenaires privilégiés. En effet, nous organisons régulièrement des actions en partenariat avec celle-ci afin de permettre à ses bénéficiaires de s’ouvrir vers des actions extérieures.

C’est pour ces différentes raisons que nous avons été mobilisés par l’ARS. L’objectif de notre intervention étant d’informer et de conseiller les habitants dans les différents domaines de la nutrition afin qu’ils optent pour une alimentation variée et équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière.

Le constat que beaucoup de personnes se font une fausse idée de la préparation de plats simples.

La difficulté de réaliser un menu équilibré à moindre coût.

La découverte de préparation de légumes, l'utilisation d'ustensiles

Dans le cadre du Contrat Local de Santé, afin de prévenir l'obésité, le diabète et maladies cardiovsculaires.

L'activité physique est recommandée pour le corps et pour l'esprit

l'objectif de cette action, était de découvrir une discipline, de proposer quelque chose d'innovant, de prévenir la sédentarité du public qui ne pratique aucune activité physique.

Créer du lien social, plaisir à découvrir une autre façon de se bouger.

Activité permettant la prise de conscience du corps et de son potentiel

Début et fin de séance. Jeux de cohésion/collaboration typique de l’esprit basket

Fin de séance : bilan et suggestions des adhérent(e)s

Des habitants voulaient proposer leur aide à un club de tennis du quartier qui proposait Les balles roses. L'engouement et les soutiens ont donné envie aux habitants d'aller plus loin en créant une plus grande action.

Cette action s'est mise en place suite:

- aux demandes des enseignants ayant repéré des enfants en difficultés et ne parvenant pas à être dans le lien avec les familles

- aux demandes de familles n'étant pas en capacité de soutenir leur enfants dans sa scolarité ou suite à des temps de devoirs conflictuels

Les résultats ou changements attendus sont:

- une mobilisation des parents en les soutenant et en valorisant leur implication

- un enfant plus confiant dans ses compétences et ses potentiels

- un lien plus aisé entre les enfants, les parents, l'équipe du Centre Social et de l'école

L'action a été mise en place pour répondre à un besoin exprimé par les parents et les professionnels du centre social.

Outre la dynamique sprotive, cette action vise à renforcer le lien social et le "vivre ensemble" par le biais des séances collectives et la création d'un groupe évoluant ensemble au fil des séances.

Elle permet également de proposer une activité dès 18 mois, aors que les clubs sportifs n'acceuillent les enfants qu'à partir de 5 ans.

L'action permet alors de pallier le manque d'animations familiales du territoire le Mercredi matin, suite au changement de rythme scolaire.

L'action a été mise en place pour répondre à un besoin exprimé par les parents et les professionnels du centre social.

Outre la dynamique sprotive, cette action vise à renforcer le lien social et le "vivre ensemble" par le biais des séances collectives et la création d'un groupe évoluant ensemble au fil des séances.

Elle permet également de proposer une activité dès 18 mois, aors que les clubs sportifs n'acceuillent les enfants qu'à partir de 5 ans.

L'action permet alors de pallier le manque d'animations familiales du territoire le Mercredi matin, suite au changement de rythme scolaire.

En préambule, il est nécessaire de faire un rappel de la définition de la santé par l’Organisation Mondiale de la Santé : - la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité » et représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale. »

Les familles tsiganes se sont beaucoup interrogées et se sont livrées, un peu, sur les questions de santé lors de la préparation du deuxième Festival des cultures Tsiganes d’avril 2018 et de toutes les activités qui ont suivi.Premier constat : pour de nombreuses familles, la santé demeure un sujet tabou. Néanmoins, il est rassurant de constater que la plupart des pathologies connues sont suivies et traitées.Pour autant, le second constat à poser est que pour ces familles la santé est perçue comme une absence de maladie. Le bien-être physique, mental et social est considéré comme secondaire dans le meilleur des cas et de façon générale, les familles ne l’associent pas au préalable d’une bonne santé.Travaillant davantage auprès des femmes, nous savons en effet qu’elles ne s’accordent que peu de répit, entre les enfants et la famille, entre ce à quoi elles aspirent et ce à quoi la famille, le clan les autorise. L’image qu’elles ont d’elles mêmes est terne, souvent négative.

Lors de la préparation du Village santé pour le Festival, nous avons noués de nombreux nouveaux contacts auprès de professionnels œuvrant dans le champ du bien être (physique, mental ou social). Ces disciplines complémentaires de la médecine « conventionnelle » sont encore assez peu accessibles aux publics en situation de précarité. Ces publics méconnaissent ces disciplines mais même lorsqu’ils en ont entendu parler, ils n’y voient que peu d’intérêt ou n’ont pas les moyens financiers de les expérimenter.

L’idée de faire se rencontrer ces deux univers s’est alors imposée au Centre Social et fort de la connaissance que nous avons du public tsigane, nous nous sommes orientées vers la praticienne de santé humaniste Madame Hennebique Cannavo dont l’approche et l’accompagnement des émotions nous semblaient pertinents. Nous avons à l’occasion d’ateliers santé préparés le public à cette rencontre, et à deux reprises, nous sommes allés donner quelques éléments culturels à la praticienne.

Pour rompre l'isolement des personnes âgées mais également des visiteurs, pour valoriser le bénévolat et développer la confiance en elles des personnes accompagnées socialement qui retrouvent une utilité sociale, se forment, se rencontrent...

Nos constats :
· Des séniors ont des compétences et des savoirs à partager avec d’autres.
· Des séniors souffrent d’isolement.
· Des séniors souhaitent retrouver une utilité sociale et donner de leur temps à la retraite.
· Des personnes en accompagnement social et des personnes âgées souffrent d’isolement et ont perdu
l’estime d’elles-mêmes.
· Des personnes en accompagnement social ont du temps libre et souhaitent se sentir utiles.
· Des personnes âgées souhaitent continuer à vivre à leur domicile de façon la plus autonome possible.
· Des personnes âgées souhaitent sortir de chez elles pour continuer à aller sur le marché et ainsi pouvoir
choisir leurs aliments.
· Des personnes en accompagnement social et des personnes âgées souhaitent avoir accès à des activités
récréatives et culturelles.
· Des personnes en accompagnement social et des personnes âgées ont des savoir-faire et des compétences
à partager et souhaitent s’impliquer dans des actions collectives.

Ce que l’action va apporter aux personnes :
· Pour les personnes visitées : sortir de chez soi, se changer les idées, proposer des idées, rencontrer
d’autres personnes et sortir de La Rochelle, rompre l’isolement, créer du lien social, augmenter le temps de
vie à domicile, vivre des échanges intergénérationnels.

Pour les bénévoles : organiser, être acteur de projets sorties ou autres, se sentir utiles, prendre de
initiatives, trouver sa place dans un groupe, se sentir utile, partager des savoir-faire et des pratiques, vivre
des échanges intergénérationnels.
Les besoins auxquels l’action entend répondre :
→ Développer le lien social, la solidarité et l’entraide.
→ Favoriser les échanges intergénéraTonnels.
→ PermeUre au centre social et culturel d’être identifie en tant que lieu d’animation pour tous les publics

Notre « slogan » :
. Actifs et citoyens : Bien vieillir ensemble.

Cela part de constat de territoire :

- arrivée acrue de jeunes familles avec enfants sur un territoire rural proche de l'agglomération rochelaise (pression immobilière), 

- territoire rural avec une population du crue plutôt viellissante,

- quelle cohésion sociale ? Comment l'accompagner ? 

- un accueil d'habitants seniors en demande d'activités, en demande d'intrégrer des activités.

La finalité étant que chaque génération s'y retrouve, que chacun trouve place et utilité quelque soit l'activité support pratiquée ou menée.

Notre rôle est de veiller à ce que chaque individu quelque soit son âge et son origine sociale,puisse participer dans la mesure de sa volonté et ses capacités.

Nous raisonnons en logique de dévelopement social local : habitant ressource, acteur de son quotidien et l'accompagner à l'améliorer ensemble et en communauté avec son environnement.

Cette action a été mise en place pour créer de la mixité sociale sur le quartier et privilégier la nourriture saine.

Les résultats attendus sont que les habitants puissent consommer des produits frais et qu'au moment du p'tit marché, les gens de différents horizons se rencontrent. Le centre social propose régulièrement des petites animations afin de permettre aux gens de rester un peu et discuter entre eux.