Sur le territoire du Pays de Fontenay le Comte, la parentalité est un domaine dans lequel de nombreux partenaires « s’investissent » du fait des besoins et attentes des familles mais aussi en raison de problématiques familiales complexes.

Ainsi des projets voient le jour sans pour cela être réellement connus des partenaires sociaux et des familles. Les partenaires ne peuvent pas jouer leur rôle de relais d’information, de mobilisateur.

De plus le champ de la parentalité évolue et nécessite une bonne connaissance des missions de chacun.

Cette méconnaissance de l’existant et un manque de lisibilité représentent un frein dans le travail social autour de la parentalité alors que la finalité de la plus part des projets parentalité mis en place est d’apporter des moyens, des outils, des espaces de paroles, de réflexion aux familles.

A la CAF de Vendée, la note de département du 26 juin 2014 et l’annexe 1B précise les missions des TS CAF en terme de développement de territoire : « les travailleurs sociaux peuvent participer à des instances de réflexion et impulser des actions de développement de territoire en partenariat avec les CTEJ de leur territoire et les partenaires locaux ». De plus une lettre de mission reprécise les priorités en matière de développement des réseaux parentalité de l’animatrice à la fonction parentale. C’est dans ce contexte qu’Isabelle Marionneau de la CAF a été missionnée pour accomapgner la mise en place d'un réseau parentalité sur le territoire du Pays de Fontenay le Comte.

Par ailleurs, en parallèle l’ODDAS avait engagé une démarche en septembre 2014 avec l’objectif de fédérer les partenaires locaux intervenant dans le champ de la parentalité afin de répondre aux préoccupations des familles et de les soutenir dans leur rôle conformément aux orientations de son projet social.

L’ODDAS et la CAF ont donc décider de s'associer dans ce projet.

Les objectifs de ce réseau sont donc les suivants :

- Fédérer et coordonner les acteurs « parentalité » du réseau et accompagner sa dynamique.

- Aider les professionnels dans la mise en œuvre du soutien à la parentalité et par la même mieux répondre aux attentes des familles

- Recueillir les attentes, les questionnements, les envies d’échange et mettre en place des rencontres pour les professionnels et les bénévoles en lien avec leurs besoins

- Etre le relais entre les acteurs locaux et la coordination de la CAF 85 et le REAAP : communication, financement des projets

L’école maternelle et primaire Hélène Boucher ont une volonté d’ouverture et de participation aux parents afin de faire en sorte que le regard porté sur l’école change.

cette action a été mise en place afin de permettre aux femmes de foyer, mère de famille qui ont très peu de moyen financier de sortir de leur isolement et de la sédentarité par l'accès aux sports sur des crénaux horaires en journée et à tarifs abordables.

Il y avait différentes attentes dans cette action:

- L'attente des participantes :  la recherche du bien-être physique, mental et social. (perdre du poids, être en forme, se défouler, passer du temps avec les autres...) à travers une activité du type zumba, rennforcement musculaire, boxe, sport collectif...

- l'attente du centre social : Developpement du pouvoir d'agir par l'augmeentation de la confiance en soi et de l'estime de soi, l'acquisition de compétence collective pour la mise en place d'un projet, l'acquisition de compétence pour la gestion d'une association, permettre aux habitantes de jouer un rôle important dans l'amélioration du cadre de vie de leur quartier.

Nous sommes adhérents depuis de nombreuses années au réseau d'aide et de tutorat proposé par le CNED afin d'aider les élèves inscrits ou désirant s'inscrire dans ce dispositif de scolarité à distance.

Cependant, la scolarisation par correspondance chez les enfants itinérants est à questionner - absence de mixité et d'inclusion - volonté de parents d 'échapper à la scolarisation "ordinaire" dans un établissement scolaire... mais nous ne souhaitions pas ignorer la réalité de cette scolarité par le CNED qui attire de plus en plus de parents même sédentaires.

Aussi, cette action a été mise en place afin de permettre aux parents souvent en grande fragilité linguistique d'acquérir des compétences de base avec son enfant et ainsi de mieux accompagner sa scolarité et d'accompagner cette scolarité pour favoriser les apprentissages.

cette action a été mise en place pour échanger sur l'Histoire avec des personnes qui l'ont vécue. pour mobiliser les familles autour de la commémoration du 8 mai

"devoir de mémoire" répond à une action de citoyenneté d'éducation

les CLAS a été mis en place suite à la defection d'une association. elle vise à accompagnenr les familles dans leur rapport à l'école.(devoirs, organisation, suivi....)

les groupes de paroles émanent d'un questionnaire que le centre social a fait passer à la population via la crèche, la médiathèque, les assistante maternelles, les écoles pour des échanges sur les pratiques et devant des problèmatiques posées par les enfants

les ateliers parents/enfants et l'atelier de communication familiale viennent du besoin exprimé par des parents lors d'un projet mis en place par des étudiants de l'IRTS

les ateliers parents/enfants créeent une obligation pour les parents de passer du temps avec leur enfant mloin des contraintes quotidiennes. les liens parents enfants se ressèrent

l'atelier communication familiale répond à un besoin de réflexion, de formation des parents

ces actions sont proposées pour une meilleur comminication en famille, une meilleure écoute et compréhension de chacun

L'action a été mise en place en 2006 par une ancienne association de prévention spécialisée, aujourd'hui dissoute. Devant la pertinence de cette action et à la demande des responsables d'établissements, le Centre social a repris l'action.

Le projet perdure depuis plus de 10 ans. Il s'impose d'autant plus avec les derniers événements de l'actualité.L'objectif a atteindre reste la sensibilisation des jeunes sur les thèmes des droits et devoirs citoyens, l'engagement dans la vie civile, l'ouverture aux autres, la tolérance, la lutte contre les discriminations. Au travers de cette action, les jeunes sont acteurs et défendent des valeurs citoyennes.
 

Les évènements tragiques qui ont frappé la France en 2015 ont conduit les habitants à échanger et discuter sur le "vivre ensemble". Cette action a pour but d'offrir un espace de rencontre, de favoriser l'expression individuelle et collective.

La démarche proposée vise à sensibiliser la population aux valeurs de la République, impulser une dynamique de territoire autour de la citoyenneté, et développer le pouvoir d'agir des habitants.

Le support utilisé est la réalisation d'oeuvres individuelles et collectives : peinture, sculpture, dessin, photographie, poésie, etc.

Hervé Baudry s'est associé à l'action pour présenter, en même temps que les oeuvres des habitants, ses dessins de caricaturiste de presse.

L'objectif est d'impliquer le plus grand nombre de participants possible, dans une large diversité, autour d'une exposition de qualité quant aux contenus et aux échanges qu'elle suscite. Le souhait est de rendre cette exposition itinérante pour permettre à chacun de se l'approprier.

L'initiative est le résultat du partenariat du centre social Calade avec la CAF du Gard et la commune de Calvisson. Le projet s'est inscrit dans le mois de la citoyenneté "Citoyens, et nos valeurs ?" animé avec la médiathèque, avec le programme suivant :

• Exposition "Aux Arts Citoyens !" à la médiathèque
• Soirée débat-vernissage de "Aux Arts Citoyens !" avec Hervé Baudry
• Projection du film "No land's song" d'Ayat Najafi, en présence de la productrice, et dans le cadre du Festival international du film des droits de l'homme

Aujourd'hui, "Aux Arts Citoyens" circule dans le département. L'exposition est présentée et les partenaires qui l'accueillent l'enrichissent avec les oeuvres des habitants de leurs territoires. Cette itinérance va se poursuivre pendant toute l'année 2016. L'exposition reviendra à Calvisson en 2017. "Aux Arts Citoyens" sera alors différente de celle présentée en janvier 2016, riche des contributions récoltées dans son parcours.

L'implication des adhérents a toujours existé au CS. Toutefois, à l'occasion du renouvellement de l'agrément CS en 2012, il nous a semblé nécessaire de proposer un cadre, à la fois souple, mais aussi plus structurant pour mieux accompagner les initiatives des habitants dans le domaine de l'animation de la vie sociale.

Les objectifs consistaient à augmenter le nombre de bénévoles, de les aider à s'approprier l'ensemble des dimensions d'un projet (le partenariat, la communication, l'évaluation...), de concevoir et mettre en oeuvre des actions transversales aux différents Pôles d'activité existantes (Petite Enfance, Parents Enfants Ados, Familles) et de faciliter l'engagement social des adhérents à travers la vie associative d'AGIES.

Enfin, il nous paraissait souhaitable de mettre en place des méthodes qui favorisent la co construction de projets impliquants bénévoles et professionnels. 

La Cité du Soleil regroupe 136 familles dans une des dernières cités d'urgence de Dijon. La plupart d'entre elles sont issues de l'immigration (80% Maroc). Cette cité, bien connue des dijonnais, présente un phénomène assez important de repli communautaire et c'est aussi un quartier connu pour abriter diverses délinquances.  On y trouve les loyers les plus bas de Dijon. Dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier, les familles doivent être relogées de façon éclatée dans Dijon.

Le projet devra prendre en compte divers paramètres :

- l'augmentation inévitable du loyer des familles dans leur nouveau logement.

- Leur difficulté à se séparer pour être réparties dans divers quartiers de Dijon

- Leur histoire personnelle après 50 années de vie dans cette cité où les enfants sont nés, certains se sont mariés etc...

- Quelles familles souhaitent revenir sur ce quartier une fois qu'il sera reconstruit ? et leur sera-t-il possible d'assumer un loyer en hausse ?

- L'accueil de nouveaux habitants dans le quartier.

Le diagnostic de territoire a révélé un manque de services et alarme sur des indicateurs en matiere de précarité et de sentiment d'abandon assez significatif.

Le centre social avec le soutien de la ville de Douai, modernise son accueil.

Permettre à l'enfant d'avoir une écoute et un soutien dans sa scolarité

Donner des outils à l'enfant pour s'organiser dans son travail

Développer des relations intergénérationnelles

Créer et développer les relations entre les parents, les enfants, les enseignants et les bénévoles

Soutenir la fonction parentale

Favoriser la participation des familles à la vie des quartiers.

Les activités visent à favoriser des apports socio-éducatifs et culturels afin :

D'apprendre la vie en collectivité en développant les relations et l'entraide entre les enfants qui sont orginaires de différents milieux sociaux, tout en développant l'autonomie.

Permettre l'accès aux différents moyen de communication

S'approprier de façon ludique les apprentissages scolaires

Favoriser l'appétence pour diverses formes culturelles en proposant des sorties (musées, cinéma, théatre,...) avec la participation des familles.

Pour animer le quartier

Occuper l'espace publique, souvent occupé par des jeunes touchés par les traffics de stupéfiants

Revaloriser l'image du quartier

susciter l'envie de s'investir dans des actions visant à améliorer le quartier.

Le canton d'Hucqueliers est un territoire milieu rural classé en ZRR (le seul du département).

Il est très étendu et faiblement peuplé. 

Les problématiques sont: isolement géographique et psychologique; manque d'infrastructures culturelles, sportives et de soins; vieillissement de la population, difficultés de mobilité.

Cette action répond d'abord à une demande institutionnelle puisqu'elle fait suite à une délégation de mission.

Par la suite, c'est un excellent moyen pour le CS d'aller à la rencontre d'une partie de son public (enfant et pré-ados, de 3 à 11 ans) sur un autre temps de la journée que la garderie où les vacances scolaires.

Cette action répond également à une demande des familles qui s'inquiétaient de voir leurs enfants innocupés pendant ce temps libéré.

Les résultats attendus de la réforme sont en correlation avec ceux du CS. C'est-à-dire de favoriser le développement personnel de l'enfant, son développement physique et intellectuel, son épanouissement, l'amener à avoir une implication dans la vie de la collectivité, etc.

De manière plus particulière, les TAP ont pour objectifs de faire découvrir l'offre culturelle, sportive et artistique locale, faire découvrir de nouvelles activités et les approndir, accompagner la prise d'autonomie de l'enfant, respecter les choix et rythmes de l'enfant.

Le contexte social et les crises économiques engendrent un développement de la précarité économique et sociale (difficulté de trouver un emploi, le vieillissement de la population et l’évolution des formes familiales) qui s’est accentuée.

Les agents d’accueil du CS ont repérés que les demandes les plus fréquentes sont l’accès aux permanences (40,5%), les activités associatives (24,4%) et pour finir des demandes de renseignements sur les animations du CS (36% dont 20% dédiés aux familles) ce qui montre l’importance de mettre en place le projet famille. 

En tant que vecteur de lien, le centre social a à cœur de développer l’animation collective famille. Il s’agit d’une démarche nouvelle, et le projet se construie. A ce jour, peu de familles fréquentent régulièrement le centre social, il nous faut donc créer le contact, et s’appuyer sur un maillage solide de partenaires qui sont en liens avec les familles du territoire.

Contrairement à ce qui a pu être proposé par le passé, nous voulons installer sur le long terme un dispositif où la famille est actrice du projet. Car nous sommes convaincus que chacun a potentiellement les ressources nécessaires. C’est en facilitant l’expression de chacun, en lui offrant la possibilité de faire des choix éclairés et lui permettant d’agir avec d’autres dans un esprit de solidarité et de respect, que nous voulons mettre en place ce projet.

La référente familles observait des regroupements de parents devant l'école. Elle a rencontré quelques-uns, qui ont exprimé leur besoin d'échanger sur des questions liées à leur place de parent et la vie de famille. L'objectif est donc de soutenir la fonction parentale en valorisant les parents dans leur rôle. 

Les partenaires ont pointé les difficultés sociales des familles, les problèmes de comportement de nombreux enfants et le besoin d'un suivi.

La visée est multiple : un meilleur rapport à l'adulte dans un cadre différent de l'école, un suivi individuel de l'enfant et de sa famille, avec l'orientation vers d'autres partenaires si nécessaire, l'amélioration du comportement des enfants et une visée éducative par rapport aux lacunes des enfants et collégiens.

Cette action a été mise en place dans le cadre du Carrefour Parantalité, animé par le Centre Social, suite au constat partagé par les différentes partenaires que les intervenants potentiels ne se concertaient que trop rarement autour de problématiques familiales communes.

La volonté était aussi de proposer une offre de soutien généraliste et non stigmatisante...

Favoriser la réussite scolaire des Collégiens

Soutenir les parents dans leurs fonctions éducatives

• Besoin d'accompagnement scolaire pour les collégiens en difficultés, et notamment les primo-arrivants
• Besoin de conforter le partenariat entre les différentes structures qui accueillent les adolescents à Cernay
• Besoin des adolescents d'une écoute active, d'un adulte différent de leurs parents
• Besoin des adolescents d'information sur la santé, les addictions, la sexualité
• Besoin d'accompagnement spécifique pour les collégiens atteints de troubles de la santé ou de handicaps

• Besoin exprimé par les enseignants de médiation avec les parents de collégiens en difficultés
• Les besoins ont été identifiés par l'équipe du C.S.C.. AGORA, et notamment les animateurs jeunes, l'équipe éducative du Collège René Cassin, le Principal, la C.P.E., les Enseignants, l'Infirmière scolaire et l'Assistante Sociale du Collège, mais aussi par les élèves eux-mêmes

En 2011, suite à un travail partenarial entre la MSD Limoges Aurence Landouge, le service jeunesse du Conseil général de la Haute-Vienne et le service de prévention spécialisée de l'ALSEA, un outil expérimental, les ateliers citoyens, a été créé pour 6 jeunes déscolarisés du Val de l'Aurence en phase de désocialisation. Le portage de cette action qui s'appuyait sur le nouveau dispositif "Service civique" a alors été confié au service de prévention spécialisée de l'ALSEA.

Aujourd'hui, la continuité de mise en œuvre de ce dispositif, assuré notamment par le soutien du Pôle MLDS de l'Education Nationale, et les financements du Fonds social européens, de l'ACSE et de Limoges Métropole (Politique de la Ville) permet d'ancrer les Ateliers citoyens dans la paysage du quartier du Val de l'Aurence, et au-delà, à travers son portage par le Centre social ALCHIMIS.

Cela répond à un besoin des familles qui vivent des situations très précaires (problèmes de loyers impayés, logement trop petits..). Il répond aussi aux mères de familles élevant seules leurs enfants et qui ont parfois du mal à s'en séparer, à les confier. Elles se culpabilisent de reprendre le travail. D'autres rencontrent de grandes difficultés dans l'éducation surtout avec les ados.

Lors des rencontres avec les habitants et partenaires, la question des violences conjugales a été évoquée par les partenaires. Il y a un manque d’identification des missions et des spécificités d’intervention entre professionnels travaillant sur l'accompagnement des familles. Il est regrettable de constater le manque d’actions communes et particulièrement concernant les actions collectives de la vie quotidienne reconnues comme une plus value.

Le résultat attendus est l'implication des parents sur l’action, un effet positif sur les familles, que les familles s’approprient des informations données par ces actions, d'associer les partenaires, une satisfaction du public et des partenaires, et prévenir de l'isolement de certaines familles monoparentale plus particulièrement.

Ces actions ont été mises en place pour répondre à des besoins de garde et de loisirs depuis les origines des Centres Sociaux à Reims. Les activités périscolaires liées à la loi récente portant sur les nouveaux rythmes scolaires sont une déclinaison d'autres formes d'activités existantes auparavent dans une moindre proportion au sein de la Maison de Quartier Billard

La loi de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 stipule que "L'égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l'exercice effectif de la citoyenneté". L'accès à la culture placé au même titre que l'accès aux droits fondamentaux que sont le travail, le logement ou encore la santé ne doit pas rester une déclaration d'intention, et l'accès à la culture des populations les plus en difficulté pourrait être une priorité.

Le centre social veut participer à susciter dans ce sens l'intérêt de la société et des pouvoirs publics en oeuvrant pour l'accès et la pratique d'activités culturelles comme un moyen de lutter contre les exclusions. Non pas seulement dans le sens d'une appropriation de la culture classique mais d'abord pour offrir aux personnes en difficulté la possibilité d'exister autrement dans le regard des autres. Ce dont les personnes exclues souffrent le plus, ce n'est pas du manque de ressources, même si elles en parlent souvent en premier, c'est le manque de relations amicales avec d'autres et l'occasion de montrer qui elles sont réellement. Ce qu'elles pensent et ce qu'elles savent faire. En outre il faut du courage pour sortir d'un environnement que l'on maîtrise pour aller vers quelque chose dont on ne connaît pas les codes.

La dimension culturelle est une réelle amorce pour sortir de l'exclusion, se remobiliser et se projeter dans la vie. Par exemple, le simple fait d'aller au musée, permet de sortir de son entre soi, et de son environnement familier.

Loisirs et culture ne doivent pas être un luxe. Il s'agit de les faire entrer dans les quartiers populaires puis leur permettre d'intégrer des expressions nouvelles. La culture doit aussi être considéré comme un plus dans la vie (dans les relations avec les autres, dans un métier, dans un entretien d'embauche).

Les pratiques artistiques ( constituent les formes d'expression qui prennent appui sur un art, théâtre, danse, arts plastiques, écriture...et font appel à la créativité individuelle ou collective))et culturelles (ensemble des formes de diffusion, de mise en circulation, d'échange et de partage autour des biens culturels : fréquentation des musées, cinéma, monuments, écoute de la musique...) des jeunes sont un maillons essentiels de l'accès à l'autonomie, à la socialisation et à la responsabilité.

C'est à travers les activités artistiques et culturelles pratiquées dans des périodes clés d'apprentissage que sont l'adolescence et la jeunesse que chaque génération peut réinterpréter le monde, inscrire sa marque et apporter sa contribution au dialogue entre toutes les cultures: savantes, populaires et de toutes origines.

Seuls ces échanges et confrontations avec toutes les cultures dans l'espace public, permettent la reconnaissance des cultures des jeunes par les autres, autant que la reconnaissance des cultures des autres par les jeunes.

Même si les jeunes voyagent à travers la Webplanète, chambre close,  ils  ne grandissent pas seuls mais en harmonie avec leur entourage humain. Les adultes doivent les aider à activer un esprit critique, leur apprendre à argumenter, étayer et réfléchir pour que cela deviennent constructif et non plus négatif. Nous devons créer la rencontre Adolescents-Culture pour provoquer  la protestation, ou tout du moins la réaction.

Tant que les jeunes protesteront contre "la musique de leurs parents" il y aura de l'espoir.

C'est pour cela que Manchest'art existe.

Les objectifs :

1. Susciter les initiatives de jeunes du quartier en favorisant leur prise de responsabilités
2. Favoriser leur autonomie en les associant à l’élaboration d’actions culturelles
3. Sensibiliser les jeunes du quartier à différentes pratiques artistiques et/ou culturelles, et au-delà à la vie locale et à l’animation du quartier
4. Participer à l’éveil artistique des jeunes tout en privilégiant les moments de partage intergénérationnel et de convivialité familiale.
5. Aménager des espaces culturels et élaborer des moments de rencontres autour des pratiques artistiques.
6. Travailler à la mise en réseau des acteurs du quartier (Centre social, Acepa, collège...)
7. Inscrire le projet à l’échelle du quartier et en direction de tous les habitants
8. Favoriser l’apprentissage de la vie sociale et la responsabilisation
9. Permettre aux jeunes de découvrir le processus de création en privilégiant les rencontres conviviales avec les équipes artistiques et techniques
10. organiser un temps fort autour des créations réalisées.