DIAGNOSTIC :

• Besoin de repérage, d’identification des lieux ressources et d’accueil du secteur dédiés au soutien à la parentalité, par les familles déjà installées sur le quartier ainsi que les nouvelles arrivantes. (Rencontre de professionnels, découverte de structures, d’associations…)
• Besoin pour les familles d’avoir des temps et des espaces d’échanges entre elles, avec des professionnels sur leur quotidien en tant que parents.
• Besoin pour les familles de temps de partage inter et intra-familliaux par le biais d’animations, d’ateliers.

OBJECTIFS :

- Identifier, recevoir, écouter, informer et accompagner les parents dans leur rôle éducatif, leur quotidien et leur vie sociale.

- Faciliter les échanges inter et intrafamiliaux, en créant des espaces de partages au moyen de diverses ateliers et animations destinés aux familles du quartier.

- Promouvoir les espaces d’accueil, de ressources ainsi que les différents professionnels et métiers liés à la parentalité et la famille.

- Valoriser l’enfant et les parents dans leurs capacités respectives.

- Rassurer les parents sur leurs capacités et compétences parentales et éducatives.

- Permettre aux parents d’exprimer leurs besoins, leurs questionnements, leurs appréhensions, leurs expériences dans un environnement bienveillant.

- Valoriser le parent en tant qu’individu à part entière, l’aider à sortir de son unique rôle parental et à s’accorder des temps propres à ses envies et ses besoins.

Notre projet d’accompagnement jeunesse est guidée par des finalités éducatives, qui visent l’inclusion sociale et culturelle dans une démarche de concertation et de coopération avec les parents, les enseignants, les associations culturelles et sportives, les partenaires socio-éducatifs du territoire. Il s’agit à la fois de proposer et d'animer des espaces d'expression et de légitimisation, ouverts à l’autre, à l’ailleurs, adaptés à leurs besoins d’expression, d’engagement et d’autonomie, pour construire en même temps avec eux les conditions d’épanouissement de cette citoyenneté.

L'e-inclusion est un enjeu social qui traverse aujourd'hui de nombreux champs et l'éducation aux médias et à l'information est essentielle dans ce sens où elle doit permettre aux enfants et aux jeunes de se saisir des clés du monde numérique afin de comprendre et de participer en pleine conscience de leurs choix et de leurs évolutions et s'en servir de façon intuitive, comme outil éducatif par exemple plutôt que de le subir en se contentant de consommer ce qui est fait et décidé ailleurs.

Les jeunes de nos quartiers baignent dans un environnement numérique à travers les réseaux sociaux notamment mais ils n'appréhendent pas toujours cet univers comme un espace régi pas des règles, celles de la société non virtuelle. Les géants du Net visent à développer des comportements de consommation et peuvent représenter un réel danger quand les rapports entre les jeunes utilsateurs (mais pas que) ne sont ni accompagnés, ni encadrés. Etre en capacité de décryper l'information, de discerner les sources fiables des fake news, de protéger son identité numérique, d'adopter un comportement citoyen… ça s'apprend. C'est un frein qui devient un défi qu'il faut relever afin que les jeunes puissent se servir de façon intuitive de ce monde de l'information, comme outil éducatif par exemple plutôt que de le subir en se contentant de consommer ce qui leur est proposé sans discernement ou "mode d'emploi".

Mais si cet univers est semé de chemins à risque, il présente également d'infinies possibilités d'apprentissages et d'acquisitions de compétences. La technologie et les réseaux sociaux sont devenus indispensables à notre quotidien.

Les nouvelles générations très captives sont vulnérables mais elles développent également un potentiel numérique créatif et cette appétence naturelle est un vrai levier pour avancer sur un parcours d'éducation au numérique, avec la communauté éducative qui entoure l'enfant et le jeune, le parent occupant bien entendu une place centrale dans cet accompagnement.

Nous nous sommes saisis de cet enjeu depuis plusieurs années: labellisation Cyber centre par la Région dès 2000, élaboration d'un extranet collaboratif avec des structures d'éducation et d'insertion du Versant Nord Est, habilitation sur le dispositif timp@ss, ateliers d'initiation, de création numérique, parentalité, projet de sensiblisation au Lycée et au collège sur l'identité numérique, animation de TAP Medi@TIC, projet tous connectés jeunes-seniors retenu par le FDI (fonds d'innovation), ateliers d'insertion E-compétences, labelisation centres sociaux connectés….Nous avons ainsi développé des compétences internes et constitué un réseau solide de partenaires associés avec lesquels nous travaillons dans une dynamique de recherche/action et de développement. Issus du monde de la recherche, de l'enseignement, de la formation, des TIC, des médi@s, de l'associatif, de la culture, de la communication et des pédagogies innovantes, les professionnels et les organisations avec lesquels nous cheminons sont issus d'horizons divers et nous travaillons en regards et pratiques croisés à la mise en œuvre de l'inclusion numérique par:

- L'EMI: Education aux médias et à l'information

- La culture numérique: temps d'information et d'échanges thématiques

- L'accès aux droits et à l'information: dématérailisation des démarches administratives

- L'identité numérique: prévention et sensibilisation à la protection des données

- L'initiation aux outils: ateliers d'usage des TIC

- La pratique créative et artistique: Arts numériques et visuels (story board, MAO, Vidéo..)

- La communication: pour rendre visible et audible la parole et les initiatives des habitants (journal, blog, enregistrements radio..)

- La valorisation des parcours et des compétences: serious game, folio, quizz, tests…

- La pratique "makers": cooding, repairs cafés numériques

L'action répond à un besoin très exprimé par les habitants seniors, et tout particulièrement dans les périodes d'isolement (par ex. liés au confinement)

Les attendus sont la progression en autonomie numérique et en développement serein d'usages de ces seniors

améliorer encore ce qui a été dèjà conduit la première année

Au niveau des jeunesses à l'échelle du territoire communautaire Lavalette Tude Dronne, on constate :

• une sous-représentation des populations jeunes en déclinaison constante sur le territoire avec un net recul à partir de l’âge de 19 ans qui peut correspondre à l’âge de départ en études (inexistence de lycées sur le territoire)

• Les 15-24 ans représentent une faible part de la population active, puisqu’il ne pèse que 9,1% des actifs (INSEE 2016)

• Les jeunes de 16 ans à 18 ans aspirant à une première expérience professionnelle ou citoyenne ont du mal à en trouver s’ils ne disposent pas (par leurs parents) d’un réseau de relations.

• L’âge et la législation constituent un frein pour obtenir un travail d’été.

• Des jeunes ne peuvent financer leurs projets car ils disposent d’un budget restreint.

Ces constats ont conduit en 2019 un consortium d'acteurs locaux à expérimenter une opération autour de l'emploi saisonnier des jeunes avec plusieurs actions qui se sont déroulées de mars à août.

Fort de cette 1ere expérience, ils ont décidé de renouveler l'expérience d'un second forum de l'emploi saisonnier qui s'est tenu le 4 mars dernier à Chalais. Toutefois, considérant le peu d'offres d'emplois saisonniers accessibles à des jeunes de 18 à 25 ans à l'issue de la dynamique de préparation de ce forum, ils ont souhaité expérimenter une nouvelle action portant sur une coopérative de services durant l'été par et pour des jeunes de 16 à 17 ans répondant à la fois à un objectif de 1ere expérience du monde du travail et à un objectif d'aide financière à des projets individuels.

Objectifs:

Animation de la vie locale

Evenement participatif

Donner à voir et à s'impliquer dansle projet du Tiers-Lieu écocitoyen
 

Suite au diagnostic partagé mis en place avec les partenaires il est apparu que le nombre de personnes isolées sur le territoire était en nombre de plus important, qu'elles ne fréquentaient que peu ou pas les associations du territoire. Les demandes étaient diverses: partager un café, pouvoir discuter, se rencontrer, jouer,..... Nous avons proposé un après-midi (le mardi) ouvert aux habitants. Nous commençons par une boisson partagée et les personnes choisissent de jouer, de discuter, de tricotter,.... Nous avons pu, par le biais de nos partenaires, du bouche à oreille,  accueillir des personnes qui ne fréquentaient pas le centre social. Nous souhaitons permettre la rencontre et la lutte contre l'isolement. Un des objectifs est aussi de permettre à des personnes de partager des moments conviviaux, de partager leurs expériences et de créer de la solidarité.

Lutter contre les phénomènes d’isolement des seniors.

Proposer des animations favorisant la convivialité.

Proposer des ateliers de prévention et de bien-être (diététique, gymnastique d’entretien, randonnée, marche nordique).

Proposer des sorties à caractère culturel.

L'action est mise en place pour sensibiliser les publics que nous n'accueillons pas forcément dans nos murs et d'être à leur écoute là où ils sont.

Elle vise à faire connaître le centre social et à amener des nouveaux usagers à le fréquenter tout en renforçant l'image d'un centre social et culturel ouvert à tous.

L’année 2018 a été marquée par la venue au Centre social de plusieurs victimes
L’équipe du Centre social prend conscience de la difficulté à orienter ou aider des victimes dans l’urgence.

Suite à la mise en place d'atelier couture autour du zéro déchet, des ateliers d'astucerie prônant le « tout faire soi-même », et aux vues de leur succès florissant, il a été évident pour l'association de mettre en place une action autour du développement durable axée sur le "consommer autrement".

De plus, il paraissait important que la structure, aujourd'hui lieu repère dans l'animation du territoire, puisse s'implanter comme un acteur des enjeux écologiques.

Avec plus de 38000 habitants, Saint Martin d’Hères est la deuxième ville du département de l’Isère.

A l’intérieur de ce territoire communal, le territoire d'intervention de la Maison de quartier Louis Aragon regroupe 8470 habitants, ce qui représente 22,30 % de la population municipale.

Il comprend un quartier classé en géographie prioritaire de la politique de la ville (QPV) : Renaudie – La Plaine - Champberton et 4 territoires éligibles au périmètre de veille active : Eparre Triolet, Sémard Langevin, Paul Eluard – Paul Bert et Henri Wallon – ZAC Centre.

Population du QPV (source : contrat de ville 2015-2020 de Grenoble - Alpes Métropole) :

2 570 habitants – 978 ménages – 63 % de logements sociaux

Ce territoire est composé de 2 Ilôts Regroupés d’Informations Statistiques (IRIS) :

Renaudie et La Plaine.

La Plaine & Renaudie sont 2 secteurs de la ville qui accueillent davantage de familles (à l'IRIS les familles comprennent les enfants de tous âges) :

Entre 2008 et 2013, le nombre de familles sur le secteur de La Plaine a presque doublé, en même temps que la population totale de cet Iris. Le secteur de la Plaine correspond à une zone d'habitat construite récemment et qui accueille beaucoup de jeunes couples, cela se traduisant par des naissances nombreuses.

• Iris La Plaine (RGP2013) : 1059 familles avec enfants (y compris + 25 ans) – 775 couples avec enfants – 284 familles monoparentales

• Iris Renaudie (RGP2013) : 537 familles avec enfants (y compris + 25 ans) – 338 couples avec enfants – 149 familles monoparentales

La population de ce territoire est relativement jeune : il accueille le plus grand nombre de jeunes pré-adolescents. S’agissant de Renaudie, les moins de 20 ans restent une part importante de la population qui diminue au profit des plus âgés. Forte proportion d’enfants et de jeunes de moins de 18 ans qui représentent 28 % de la population de l’Iris Renaudie.

Ce territoire accueille les ménages les plus modestes et pour lequel l’on relève des indicateurs de précarité qui se démarquent des autres secteurs de la ville avec une tendance à la hausse sur ce territoire. S’agissant des allocataires à bas revenus, les Iris La Plaine et Renaudie arrivent en 1ère et 2ème position des quartiers martinérois qui accueillent le plus d’allocataires à bas revenus.

Ainsi, dans le cadre d’une démarche participative et dans une logique de projet, cette sortie co-construite avec les habitants a contribuer à favoriser les liens sociaux, développer les solidarités (notamment d’entraide et de voisinage) et a permis un temps de « respiration », hors du quotidien de son quartier, de son appartement….

Effets attendus pour les familles, etc.

- Favoriser la rencontre entre habitants d’un même bassin de vie ;

- Développer des solidarités de voisinage ;

- Valoriser, mettre en lumière la force d’un projet collectif ;

- Développer la participation active des habitant.es aux projets du quartier qui accompagnent le vivre et le faire ensemble.

Cette action s'inscrit dans une dynamique de développement local et impulser une politique d'animation de la vie sociale.

Elle favorise la participation des usagers dans le cadre d'actions collectives.

Elle permet de soutenir les solidarités de voisinage, les relations entre générations, les liens sociaux et familiaux et les échanges sociaux, et d'instaurer une régularité dans les manifestations pour créer une dynamique de fidélisation des familles.

La participation et l'implication des habitants est visée à travers cette action "La main à la pâte" (nom choisi par les habitants pour développer l'action "Cuisine et vous" mise en place initialement par le centre social dès la 1ère année de son ouverture) pour que ces ateliers culinaires deviennent une activité animée par les habitants pour les habitants pour

valoriser leurs savoirs faire

favoriser l'interculturalité et la lutte contre les discriminations à travers la découverte des gastronomies de leurs différents pays d'origine

renforcer les liens intrafamiliaux et l'inter connaissance entre les familles à travers les échanges et le partage lors de ces ateliers

favoriser l'apprentissage de la langue française avec la découverte de tous les termes liés à la préparation culinaire, aux ingrédients, aux épices,...

Aucun service parentalité n'existe dans la partie sud de notre canton, là où des familles sont éloignées de tout, beaucoup d'entre elles ont de faibles revenus,

n'ont pas les moyens de se déplacer dans les villes où les services existent. Nous souhaitions créer un lieu de proximité pour ces familles afin de leur offrir un lieu ressources et d'épanouissement pour leurs enfants et elles-mêmes.

Faciliter le troc entre habitant-es du territoire

Permettre à toutes et tous d'accéder à certains biens

Le constat d’un besoin ou d’une demande

Diagnostic, repérage et proposition à la Famille : précisez comment vous avez conçu cette étape :

Nous sommes localisés au cœur du quartier Émile Zola situé à Vilaine, l’un des quartiers les plus difficiles de la ville de Massy. L’AFAAM y a un bureau permanent depuis 2010. Notre mission principale était dans un premier temps d’aider les immigrés. Cette mission s’est élargie à l’ensemble de la population et nous essayons aujourd’hui de répondre à différents besoins. L’un de ces besoins est l’éducation qui pose problème : certains  parents ne connaissant pas les codes du système scolaire, nous souhaiterions solliciter le dispositif CLAS pour répondre aux besoins des enfants du quartier.

Nous avons constaté un besoin d’appui et d’aide que de nombreux jeunes ne trouvaient pas au sein de leur environnement familial et social : soutien scolaire et besoin d’enrichissement culturel. Ainsi depuis 2013, nous avons mis en place une action intitulée l’École des parents. 

Un diagnostic territorial partagé réalisé avec plusieurs associations de notre quartier nous permet clairement de voir que l’éducation est un point crucial à aborder. Malheureusement la situation sociale difficile de certains parents ne leur permet pas d’aider les enfants au mieux. Aussi nous souhaiterions être un soutien efficace aux parents pour qu’ils puissent à leur tour garantir un meilleur avenir à leurs enfants.

La demande d’aide est souvent faite par les parents qui viennent nous voir à l’association pour exposer les difficultés que rencontrent leurs enfants. Parfois, les établissements scolaires avec lesquels nous travaillons nous sollicitent directement afin de mettre en place une aide au sein de notre association. Dans d’autres cas, les parents manifestent leur désarroi au regard de l’échec scolaire de leurs enfants,  lors de rencontres et débats que nous organisons. 

Notre projet se base sur un diagnostic existant réalisé en collaboration avec les différentes associations du quartier, notamment le Collectif de Villaine.

Les difficultés principales de certains parents relèvent généralement d’une méconnaissance des « codes » et du mode de fonctionnement de l’école. Aussi, certains parents ne maîtrisent pas le français et ne comprennent donc pas ce que les établissements leur communiquent.

D’autre part certains parents ayant des professions précaires, n’ont pas la possibilité de consacrer du temps à leurs enfants. Ils confient alors leurs enfants à l’AFAAM afin que nous effectuions tout le travail de suivi.

Les équipes éducatives des établissements scolaires ont de réelles difficultés à créer du lien avec ces parents, d’où la pertinence de notre action qui vise à améliorer les relations et la communication entre parents et équipes éducatives.

Les difficultés liées à l’enfant sont de déterminer les obstacles qui l’empêchent de progresser dans sa scolarité. Il est donc essentiel d’analyser la situation de chaque enfant afin d’établir s’il s’agit de problèmes de comportements avec les professeurs et/ou avec les élèves, des problèmes au niveau de l’environnement familial ou des troubles de l’apprentissage qui sont la cause de ces difficultés. 

Lorsque nous connaitrons les obstacles que rencontre l’enfant, nous essaierons de mettre en place les outils et méthodes les plus appropriées pour répondre à son besoin. 

Les parents et les équipes éducatives attendent de nous la mise place d’une méthode efficace pour donner des résultats rapides, généralement pour apaiser les tensions.  Toutefois, l’adhésion et l’investissement de l’enfant ainsi que le changement nécessite beaucoup de patience et de persévérance de la part de l’intervenant.  

Cette action répond à un désir d'habitants. L'idée étant de créer un espace ouvert à tous, pour tous où les activités manuelles comme intellectuelles seront mises en valeur. 

Activités manuelles : - création d'un potager, création d'un jardin d'agrément, création d'un espace détente, création d'un poulailler

Activités culturelles : Mise en place d'expositions éphémères, concert, théâtre, réunion citoyenne, accueil du public...

Envie de co-construre un espace commun, de le gerer de façon autonome et collégiale et de le faire grandir. un espace où aussi bien les patates que les idées vont pouvoir fourmiller.

ORIGINE DE L'ACTION

Cette action s'inscrit dans un projet global autour du thème du handicap qui comprend 3 grand axes:

•  Accompagner les familles et les professionnels de la petite enfance et de l'enfance/jeunesse (enseignants, animateurs, directrice de structures petite enfance ...)
• Accueillir les enfants en situation de handicap en centre de loisirs
• Sensibiliser les enfants au handicap

Ce projet est né d'observation et de réflexions multiples ...

• Dans ke cadre de deux actions familles ("café des parents à l'école" et "temps d'échanges sur l'agressivité du jeune enfant"), que j'ai conduit, des paretns m'ont exprimé leurs difficultés quant à l'intégration de leurs enfants en situation de handicap, en collectivité, principalement à l'école. Les parents ressentent le dépassement des enseignants dû, entre autres, à un manque de formation à l'accueil de leurs enfants avec des spécificités. Par ailleurs, d'autres parents évoquent le besoin de répit lors des vacances scolaires. Cependant, il existe peu de sispositifs de soutien, en milieu rural, pour accompagner ces familles.
• Dans le cadre de l'accueil de loisirs, les animateurs ont accueilli un enfant avec des Troubles du Déficit de l'Attention avec l'Hyperactivité (TDAH). Cependant, la maman m'a confié ne pas avoir été satisfaite de l'accueil réservé à son enfant. Suite aux échanges avec les animateurs, ceux-ci m'ont avoué leurs difficultés à accompagner les enfants rencontrant des spécificités. Par ailleurs, cela nécessite des moyens humains supplémentaires et une qualification sur l'encadrement et la connaissance des enfants avec une/des spécificités.
• 2018/2019: Lors d'une rencontre, la coordinatrice du secteur scolaire de Corbigny m'a informé que les formations "in situ" proposées par l'Education Nationale s'étaient recentrées sur les savoirs de base (français et maths). Les domaines où les enseignants expriment être plus à l'aise. Cependant, en 2017, dans le cadre du CLAS, j'avis mis en place une action autour de"l'écriture toute une histoireé, où j'avais fait intervenir une ergothérapeute. A cette occasion, tous les acteurs du dispositif CLAS avaient participé: bénévoles, parents, enseignants, AVS ...lors du bilan, les enseignants, entre autres, avaient été nombreux à souhaiter renouveler ce type d'action sur d'autres thématiques. En effet, le centre social n'est pas un organise de formation, cependant, il peut apporter de l'information et mobiliser des ressources spécialisées. Je souhaite favoriser la cohésion entre les différents acteurs intervenant auprès de l'enfant car cela peut faciliter son accompagnement. Une vingtaine de professionnels et de parents avaient participé à l'action.
• Lors de ma présence au dernier conseil d'école, il a été évoqué le manque d'AVS; 6 dossiers sont encore en attente. Par ailleurs, lors de cette instance, certains parents ont témoigné des moqueries que leurs enfants avaient subies tout au long de l'année par leurs camarades dues à leurs différences.

OBJECTIFS DE L'ACTION FORUM:

Objectifs généraux

• Sensibiliser et informaer les professionnels et les parents sur différentes spécificités des enfants repérées sur le territoire: Les DYS, Les TDAH, les TSA et la précocité

Objectifs opérationnels

• Mettre en place un forum
• Mobiliser des intervenants spécialisées et un lieu
• Mettre en place des réunions de préparation avec les intervenants et les familles à l'origine du projet
• Réaliser une communication

L'action est mise en place sur un territoire rural de moyenne montagne où 10 % des familles résidant sur la commune de Saint-Vallier-de-Thiey sont monoparentales avec 3 enfants ou plus ainsi que 4 zones repérées accueillant une population largement précarisée.De plus, les directeurs des établissements scolaires pointent un turn-over non négligeable des effectifs sur ces 4 zones et des relations difficiles avec les familles.
Actuellement, il n’existe aucun dispositif d’aide pour les enfants sur Saint-Vallier-de-Thiey et le Haut-Pays grassois.
Lors du diagnostic partagé réalisé en 2018, il a été aussi signalé une part très importante des moins de 15 ans et des aides éducatives qui restent en proportion plus importantes sur les 13 communes du contrat de ruralité que sur l’ensemble de la Communauté d’Agglomération du Pays de Grasse (CAPG).
Enfin, la plupart des enfants utilisent les bus scolaires pour se rendre à l’école, ce qui réduit grandement les interactions entre les parents et les enseignants.

L'action permettra :
- d'aider les enfants à acquérir des méthodes, des démarches afin de faciliter l'accès aux différents savoirs ;
- d'élargir les centres d'intérêt des enfants, de promouvoir leur apprentissage de la citoyenneté par une ouverture sur les ressources culturelles, sociales et économiques de leur environnement proche ;
- de valoriser leurs acquis afin de renforcer leur autonomie personnelle et leur capacité de vie collective, notamment par la pratique de l'entraide et l'encouragement du tutorat entre les jeunes ;
-d'accompagner les parents dans le suivi de la scolarité des enfants.

Le projet « lfesti family" est né de l’initiative du centre sociale et d'un erencontre avec une auxiliaire de puéricluture qui portait un projet similaier depuis déjà queleus année. ce projet vient rencontrere de enjeux repérés à la suite de nombreux échanges avec des familles du quartier.

Le quartier du Lac de Mainee st un quartier très familial et cet événement répond à un besoin croissant des familles. 

Les constats de départ sont les suivants :

Des parents qui ressentent un manque d’espace, d’échange entre parents et professionnels sur la ville d’Angers. Le fait d’échanger entre parents peut décharger d'uen forme de culpabilité sur les comportements.

L'idée étant également de valoriser les savoirs faire et être de chacun.

Des zones d’échanges existant dans des sphères privés principalement

un besoin de repères et de ressources sur des sujets parentalité : gestion des émotions, alimentation, allaitement ...

Une envie d'aborder la parentalité avec des biais festifs et conviviaux

De plus, lors des séances de massage, Elodie a remarqué un esprit de convivialité entre les parents. L

La société actuelle idéalise l’arrivée de l’enfant, certains d’entre eux ne sont pas préparés à la réalité.  Beaucoup de parent livré à eux-mêmes, se sentent démunis L’attente et la naissance d’un enfant sont des moments forts dans la vie d’un couple, un grand bonheur qui peut aussi être terni par des préoccupations du quotidien qui prennent toute la place (les problèmes de sommeil, la fatigue, l’isolement, etc.). Des personnes ressources sont là pour aider les parents à y faire face, mais les parents soit n’ose pas aller demander de l’aide soit non pas le temps ou ne sont pas renseigné.

La maison de quartier du lac de maine qui a entre autres pour vocation de soutenir les familles dans leurs rôles de parents s’est intégré au projet naturellement, pour lui donner un lieu, une visibilité et une crédibilité. De plus c’est un endroit où les parents font remonter aux professionnels des problématiques lié à la parentalité  (écran, sommeil, gestion des crises, alimentation, gestion des émotions, burn aout parental,,, ) et dont nous n’avons pas toujours la possibilité d’y répondre.

Par ailleurs nous avons remarqué que les parents ne prenait pas le temps de se poser avec leurs  enfants ; il y toujours des facteurs (télé, ordi, téléphone, rendez-vous, travail, école…) qui font qu’ils ont constamment une stimulation extérieur.

L'intention est donc également sur ce moment de provoquer des temps d'activités (spectacle, ateliers, conférences) en famlle

3 objectifs sru ce projet 

Réunir et favoriser l’échange et la convivialité entre les différents acteurs de l’enfance et la parentalité (parents, professionnels, associations…)

Soutenir les familles dans leurs rôles de parents

Impliquer les acteurs et les partenaires de proximité

Le tadelakt, enduit marocain à la chaux, enduit de Méditerranée est un outil qui par sa noblesse peut permettre la prise de parole en tant qu’expert d’un savoir faire et associé à l'embellissement des intérieurs des personnes comme des locaux du Centre Social est un miroir de beauté : "des matériaux nobles pour des gens nobles" n'a de cesse de répéter l'animateur-passeur de savoirs et de valeurs aux femmes.
Ce projet a une forte dimension de "faire quartier ensemble " : Favoriser l’insertion par le logement qui est un espace de cohésion familiale dans un quartier qui est un espace de cohésion sociale.