En lien avec les Conseillers principaux d'éducation des deux collèges de référence du territoire, un signalement d'élèves  en rupture scolaire est transmis au centre social dont le rôle sera de rentrer en contact physiquement avec la personne et ses parents afin de comprendre et de dénouer la situation d'absentéisme.
Un état des lieux de la situation  sera transmis au CPE de référence et il sera proposé à la famille une mise en liaison (avec un accompagnement possible) entre elle et l'établissement scolaire. Selon les situations, le centre social mettra en place des ateliers d'accompagnement avec l'élève. Tout en jaugeant, via une cellule de veille éducative ad hoc la pertinence et la possibilité d'une mise en lien avec des services spécialisés (PRE - Planning familiale/PRODAS - prévention spécialisée, CLSPD...). 
En concomitance, le Centre social serait signataire d'une convention de partenariat avec le CCAS d'Avignon dans le cadre du dispositif "exclusion/inclusion" coordonné par le PRE. Le centre social par cet engagement s'inscrirait dans l'accueil  d'un élève en situation d'exclusion temporaire. La prise en charge d'un élève exclu engagerait le référent insertion/prévention du Centre social dans un processus de prise en charge de l'élève lors de son intégration temporaire (entretien préalable - insertion et suivi de la personne dans les activités du centre social-programme établi avec le Référent parcours du collège).
Pour compléter l'ensemble des actions "veille éducative" le centre social  s'engagerait à trouver des adultes "parrains" bénévoles pour un accompagnement d'un jeune dans la durée.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de nos actions de soutien à la parentalité.

L’idée est de proposer un espace d’échange et d’entraide autour des questions scolaires.

Dans ce but, chaque semaine, nous proposons deux temps distincts : un premier consacré aux devoirs et un second axé sur un projet autour du développement personnel (activités manuelles, théâtre,…).

Nous impliquons les parents dans cette action afin de les aider à surmonter les freins (problèmes de langue, illettrisme, ou sentiment d’inaptitude) en valorisant leurs compétences parentales.

L’accompagnement à la scolarité est une démarche annualisée qui suit le calendrier scolaire et dont le contrat, avec les familles, se déroule de début septembre de l’année N à juillet de l’année N+1.
Il se décline par une multitude d’actions :
- Des entretiens individualisés hebdomadaires (tuteurs-enfants), 2 fois par semaines pendant 32 semaines.
- Des entretiens familles (tuteurs, enfants, parents, coordinateur) une fois par trimestre.
- Des séances d’échange avec l’éducation nationale (réunion, RDV avec les enseignants et les éducateurs).
- Des sorties (3 par an et par enfant) pédagogiques et de découverte pour les enfants par petit groupe de 6.
- Deux sorties pédagogiques et de découverte en collectivité (tuteurs, enfants, animateurs).
- Des ateliers d’information à destination des parents traitant de l’école et plus largement de la parentalité.
-          Des ateliers de découverte, pour une médiation différente la connaissance.
- Des ateliers intergénérationnels mettant en avant le lien parent-enfant, la transmission du savoir.
- Un accès privilégié pour ces familles à nos séances d’alphabétisation et de lutte contre l’illettrisme.
- Un accès privilégié pour ces enfants à notre ludothèque et l’ensemble de nos projets éducatifs.

L'espace de vie social vise à lutter contre l'exclusion pour une meilleure cohésion sociale et familiale, reconnu en tant que lieu ressource complémentaire aux acteurs de la vie sociale du territoire, c'est un relais des politiques familiales nationales. Prioritairement l'EVS propose de développer les liens sociaux par des actions d'accompagnement à la scolarité tous les jours de 16h30 à 18h30 pour les primaires, collégiens et lycéens, complétées par des ateliers d'aide à la parentalité animés par une psychologue et une PDE, pour ouvrir l'école aux parents et travailler sur la communication des méthodes d'apprentissage.  Deuxièmement de faciliter l'inclusion sociale des personnes par des ateliers d'alphabétisation , de français pour étrangers (3x/semaine) de cours d'informatique et d'assistance digitale (tous les jours), Dans le cadre du lien intergénérationnel et familial sont proposées des ateliers de créatvité (les mercredis et vacances), des sorties familles, des activités en lien avec les structures locales (EHPAD, BIJ, CLSH...) et la participation à des projets participatifs pour une meilleure responsabilité des bénéficiaires. Toutes ces actions ont pour  finalité de développer la citoyenneté de proximité, par des activités de découverte et d'entretien de l'environnement, par la participation à la vie de nos communes, par la formation citoyenne des services civiques ouvertes aux lycéens.

Implication des parents dans la scolarité de leur(s) enfant(s).

Des temps de formation pour les parents avec l'implication du GFEN.

Des ateliers avec des parents, des enseignants, des acteurs sociaux du quartier situé en REP+

Des conférences ouvertes aux acteurs sociaux et aux parents.

Le projet « e-imaginons la Habette » a démarré en 2015. Il est né de la volonté de proposer au sein du quartier, un projet à la fois artistique et culturel, qui puisse:

- Mettre les habitants au cœur de cette création; 

- Les rendre acteur de cette création ;

- Développer un processus de valorisation du quartier vis-à-vis des Cristoliens en général.

Le projet imaginé initialement  consistait à créer une fiction dont l’action principale se situe au cœur du quartier de la Habette, prenant en compte les spécificités du territoire (lieux phares, commerces, rues, personnages emblématiques).L’action a démarré en juillet  2015 et se poursuivra jusqu’en juillet 2016.

Programmation de la semaine des parents :

• Le jeudi 28 Septembre à 9h30 :

Invitation des parents, enfants et professionnels à la Maison de la Petite Enfance pour participer à l’animation d’une ferme pédagogique, La Ferme Tiligolo.

Nous avons accueilli 42 familles et 2 partenaires.

En novembre dernier, lors du conseil de crèche de la Maison de la Petite Enfance, les parents ont exprimé le souhait de réitérer cette activité pour La Semaine des Parents 2018.

• Le jeudi 16 Novembre à 18h30

Invitation du public à un « Temps des parents » à la Maison de la Petite Enfance : Le jeu, un outil d’éveil. Ce temps, animé par le CERPE (Centre d’Etudes et de Recherche pour la Petite Enfance) a permis l’émergence de discussions riches et intéressants avec les parents.

Nous avons accueilli 12 parents et 4 professionnelles.

• Le samedi 18 Novembre à 12h au Centre Social Asphalte

-Discours de la conseillère municipale Soizic DEBBACHE, missionnée au périscolaire et de Gérard DUPRE,  président d’Asphalte.

Les discours ayant débuté avec une demi-heure de retard, les activités qui ont suivies ont elles aussi pris un peu de retard.

-Repas animé par l’association Majesty.

-Animation, par le SMJ/ la FCPE et l’association Lire et Faire Lire, d’un atelier d’écriture réservé aux parents sur « les souvenirs d’enfance ».

Sept témoignages de parents ont été recueillis. D’autres parents voulaient participer à l’atelier mais faute de temps, ils n’ont pu le faire.

-Animation par le PRE, Arc-en-ciel et Asphalte d’ateliers de jeux parents/enfants dans le chalet et la salle polyvalente du centre.

-Intervention et débat interactif sur le « Virtuel Addict » animé par l’association Olympio au Chalet Asphalte.

Nous avons accueilli 48 personnes du public et 16 partenaires dans les locaux d’Asphalte.

• Le Mercredi 22 Novembre de 10h à 15h

Participation à la visite sur le Train de la Petite Enfance et de la Parentalité sur le site de Triage.

Dans le cadre des journées de la parentalité organisées du 28 septembre au 22 novembre 2017 en partenariat avec les acteurs de terrain, les familles et associations de la ville de Villeneuve-Saint-Georges, une opportunité de formation s’est présentée pour tous les professionnels Petite Enfance. En effet, le TRAIN DE LA PETITE ENFANCE ET DE LA PARENTALITE, projet d’envergure nationale, a été monté, démonté et mis en service sur le site de Triage à Villeneuve-Saint-Georges.

Il a permis à tous les professionnels Petite Enfance et les familles de participer à des actions animées par l’association Ensemble pour l’Education de la Petite Enfance. Les visiteurs ont pu se mettre dans les pas d’un tout petit et comprendre ce qu’il vit.

Objectifs :

C’est un train d’utilité pédagogique pour les familles Villeuvoises et les professionnels de la Petite Enfance, il a permis de :

• vivre des expériences inédites,
• se mettre dans les pas de l’enfant,
• vivre de grandes aventures du développement de l’enfant de 0 à 6 ans,
• participer à des animations spécifiques,
• d’assurer un temps de formation et de sensibilisation pour les professionnels du territoire.

Thèmes abordés :

5 thématiques répartis sur les  voitures :

• la naissance et les premiers liens,
• jeu et communication,
• bien vivre au quotidien,
• agir tôt,
• parents et professionnels de l’enfance.

La majorité du public venait des quartiers prioritaires Centre-Ville/ Quartier Nord et Quartier des Ecrivains.

Les rapports concernant l’éducation mettent en évidence l’importance du contexte socio-culturel familial dans la réussite ou l’échec scolaire. Nous proposons une démarche d’accompagnement scolaire qui vise à réduire ce type de handicap par des stratégies appropriées. En d’autres termes, pour illustrer ce propos, on sait que la réussite en mathématique comme en philo ou en économie passe par l’abstraction.  C’est ainsi par exemple que le classement de certains nombres entiers en nombre pairs constitue une abstraction puisqu’on a isolé une caractéristique (nombre divisible par deux) en montrant qu’elle est commune à tous ces nombres par de là leurs différences. Il en va de même pour le concept de démocratie, liberté, … puis trivialement dans la catégorisation de produits végétaux en légumes.

Partant de ce constat, on propose de fournir par des exercices adaptés aux différentes tranches d’âges, l’acquisition de cette compétence indépendamment des programmes scolaires.

A titre d’illustration, on propose un jeu élaboré dans cette optique intitulé « jeu des 100 familles ».

Le centre social en partenariat avec le Club olympique de cachan a creer en 2016 une equipe feminine de football. Ce projet sportif est né de la volonté ,dans le cadre du projet social ,de developper la participation des filles au sein des activités. ,Au dela de l'aspect sportif un travail important est mené en direction des parents et de la scolarité des participantes. Cette approche globale nous impose de developper un partenariat etroit avec les collèges , les educateurs de prevention, les services des sports ainsi que les acteurs de la santé.L'encadrement des differents groupes se deroule du lundi au dimanche et nous oblige à une presence quotidienne afin d'assurer les entrainements, les matchs, l'organisation de sessions de soutien scolaire, de prevention des conduites à risques, de reunions avec les parents, d'interventions dans les collèges, et de projets de vacances à l'international.(participation en juillet 2017 aux tournois de football en Suede et au Danemark)...Le projet est aujourd'hui ouvert aux filles des communes avoisinnantes ce qui cree une dynamique interessante en dehors de notre sphere d'intervention.Pour exemple nous travaillons regulierement avec des clubs sportifs partenaires, et aussi avec les services jeunesse pour maintenir une continuité du suivi.

En paralelle, nous developpons un projet vidéo afin de retracer le quotidien de ces sportives et de leur implication dans l'ensemble des actions du centre et de la ville.

Avec pres de 100 filles agées de 13 à 27 ans , le projet en est a sa 3 eme année de fonctionnement

une douzaine de parents elaborent un menu avec le centre social, investissent la cuisine du college pour préparer le menu ( entrée,; plat , dessert)

300 adultes  (' parents issus de differents zones du territoire, zone d'ahabaits sociale, QPV, zone pavillonaire,et érsidentielle, ( secteur de la carte scolaire du COllege), enseignants, benevoles du quartier, inscrits  à ce repas et servis par 15 jeunes collegiens,

une programmation culturelle est mis en place.

Cette action  dure depuis 15 ans et elle est attendue chaque année par les habitants. c'est le rendez vous mondain du secteur.

Le projet a pour objectif de développer l’art oratoire des adolescents (l’éloquence) et de les sensibiliser à la loi. Il s’adresse aux jeunes de 11 à 16 ans inscrits dans le cadre du dispositif d’Accompagnement à la Scolarité (CLAS) sur l’un des 3 centres socio-culturels de la ville. L’action consiste à favoriser l’appropriation des techniques de libération de la parole et de l’éloquence tout en expérimentant un procès par le biais de jeux de rôle animés par un juge pour enfant en exercice. Le projet se décline en 3 phases : 

- Phase 1 : 3 Sensibilisations à la loi (1h) et 3 mises en situations de procès (2h) filmées sur les 2 centres socio-culturels et la Maison de Quartier de la ville. Cette phase sera animée par un juge pour enfant et filmée par une équipe de caméramans.

- Phase 2 : Après sollicitation des jeunes, identification des volontaires, un groupe de 10 à 20 jeunes issus des trois structures sera constitué afin de les former à l’art oratoire lors de 3 séances d’atelier de 2h.

Première séance, travail en petits groupes sur le théâtre aspect technique uniquement. (Expert juridique et un comédien / prof de théâtre). 

Deuxième séance, visionnage des mises en situation de procès (phase 1), décodage comportemental, travail sur la prise de posture et l’argumentaire, les participants choisissent leur futur rôle. (Expert juridique et un comédien / prof de théâtre). 

Troisième séance entrainement et répétition générale filmée. (Caméraman + Expert juridique et un comédien / prof de théâtre). 

- Phase 3 : Grand final dans le cadre d’une soirée de 3 heures devant les familles dans un lieu « officiel » (Salle du conseil municipal ou autre lieu du même type) avec  restitution du résultat devant des invités institutionnels (Maire, délégué du préfet, élus etc…). 

Objectifs / attentes :

1) « Ce que dit la loi » : proposer aux jeunes du dispositif CLAS (Contrat local d’accompagnement à la scolarité) des informations, une sensibilisation au cadre législatif, ce qu’est la loi, les droits et devoirs de chacun et les sanctions encourues sur différentes thématiques d’actualité abordées (harcèlement par exemple).  

2) « L’éloquence » : à travers la reconstitution d’un procès, les jeunes vont expérimenter, dans un cadre clair et bien défini, « un rôle » qui leur a été attribué. Cela va permettre de révéler les points de vigilance et les points forts qu’ont les jeunes en termes d’expression orale : apprendre à organiser, ordonner son discours et ses idées, argumenter, savoir s’écouter etc… En effet, la communication des jeunes, passe souvent par l’utilisation de leurs propres codes de langage, parfois inadaptés. Il est donc nécessaire de leur apprendre d’autres formes de communication, plus efficaces et utiles pour leur avenir scolaire et professionnel. 

3) « Des relais de terrain » : notre impact et nos actions nous permettent aujourd’hui d’interagir avec un public de proximité. Afin de pouvoir porter le contenu de nos actions directement auprès des habitants et notamment de la jeunesse, nous souhaiterions informer et sensibiliser des jeunes de nos structures qui le désirent pour qu’ils deviennent porte-parole auprès d’autres jeunes. Ainsi l’écoute et la transmission de savoirs se fera de manière plus large et atteindra ceux que nous ne pouvons pas voir.

4) « La rencontre » ces ateliers seront menés par un juge pour enfant professionnel de terrain. L’objectif est de se baser sur son expérience réelle et vécue pour emmener les jeunes dans ce projet et leur permettre de poser les questions qu’ils souhaitent en ayant des réponses concrètes et vécues. 

Lutter contre la rupture scolaire et la délinquance des mineurs
- Rendre le jeune acteur de son insertion et sa réussite scolaire
- Faciliter l'insertion sociale et médiation Ecole/Famille
- Créer des liens entre les jeunes et les adultes

Les accueils éducatifs et les activités de socialisation des jeunes
Suivi, accompagnement et information en direction des jeunes pour les
aider à mieux appréhender leur environnement et à acquérir la notion de
responsabilité afin de prendre en main leur vie futur (l'écoute, la
valorisation de leurs savoirs...)
L'insertion professionnelle sera abordée et travaillée. Pour cette occasion, le centre
social a accueillit des stagiaires qui se sont trouver sans solution de lieu
de stage. Là encore, l'animateur référent joue un rôle de médiateur et de
transmetteur de valeur éducatives et civiques

Nos partenaires : l'OPEJ, le PRE, La prévention et la vielle éducative, le conseil d'école du groupe scolaire Henri Dunant

Favoriser et accompagner la dynamique d'un groupe d'habitants du secteur motivés pour des créations utiles pour le quartier : outils éducatifs et d'animation (livre illustré pour découvrir la lecture, jeu géant promouvant les fruits et légumes...), objets de décoration (déco géantes de Noël pour la salle d'attente de la Maison de quartier), etc.

Des ateliers sont mis en place les vendredis sur la base d'un projet réfléchi et conçu par le groupe avec un membre de l'équipe du centre. Selon le projet les ateliers courent sur un ou plusieurs mois et font appel à différentes compétences (arts plastiques, ateliers d'écriture...).  L'action a été initiée avec 8 habitantes en 2013 et est devenue "structurelle".

Exercer sa parentalité, c’est notamment définir et poser un cadre structurant à son enfant dans les limites duquel il peut s’épanouir et grandir. C’est être en capacité d’écoute et de dialogue en se positionnant comme adulte responsable et bienveillant. Si, d’une façon générale, tous les acteurs de l’enfance sont concernés, les parents gardent une place unique. L’évolution de la société, mais aussi de multiples mutations touchant les familles, les relations conjugales et les rôles parentaux, rendent parfois difficiles l’exercice de la parentalité et l’éducation des enfants. Les parents ont besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls face aux interrogations qui peuvent apparaître dans les différentes étapes du développement de leur enfant.

 En effet, les parents qui fréquentent le centre socio-culturel François Rude nous font régulièrement part de leurs préoccupations autour de la fonction parentale lors des ateliers et Lieu d’Accueil Enfants-Parents (LAEP). Durant ces séances, il n’est malheureusement pas possible d’approfondir ces questionnements. Par ailleurs, lors des entretiens individuels avec les travailleurs sociaux CAF, les familles évoquent aussi  des difficultés en matière d’éducation.

 C’est pourquoi, le centre socio-culturel F. Rude en partenariat avec les travailleurs sociaux de la CAF a mis en place en 2014 un atelier « Pause et cause parents » tous les vendredis matin de 9h à 11h (hors vacance scolaires).

La thématique du «  bien être à l’école » revenant régulièrement nous a amené à solliciter l’intervention de l’association «  Alter-Ego »  à hauteur de 4 rencontres en soirée. Nous avons ainsi permis à d’autres parents de pouvoir participer et de découvrir l’action menée.

Les parents ont les mêmes objectifs que le corps enseignant : la réussite scolaire de leur enfant. Les rencontres sont importantes pour échanger sur leurs préjugés, leurs peurs de l’école et des professeurs. Les membres du REAAP pensent qu’il est important de rencontrer les parents sur des thèmes positifs.

Les actions proposées par le REAAP ont permis de réguler certaines tensions. Nous cherchons à aller plus loin dans notre réflexion pour les impliquer davantage dans l’accompagnement de la scolarité de leur enfant.

Après ce constat partagé des relations "parents/écoles", nous avons cherché des relais pour conforter cet axe de travail et des pistes pour rapprocher les parents de l'école.

Cette action est à destination des ptrofessionnels pour une meilleure intervention auprès des publics.

Le centre social avec le concours du Territoire d'action sociale Caf ont initié des rencontres entre tous les partenaires de la ville ( et des alentours selon la thématique).

La rencontre a lieu tous les 3 mois a chaque fois chez un partenaire différent. Ce changement de site permet de situer le partenaire, de couvrir son fonctionnement, ses moyens et contraintes mais aussi d'impliquer tous les professionnels à tour de ro^le. La construction de la rencontre permet au centre social de renfoercer ses lien avec le partenaire en question.

Depuis 2019, la démache est copilotée par le centre social et le conseil départemental ( TISM).

Chaque rencontre accueille entre 40 et 50 professionnels d"nviron 20/25 institutions différentes.

Le projet santé/ bien être :

La MQJB est porteur d’un projet « santé » vous bien ? pour la deuxième année consécutive. En lien avec des partenaires de proximité (L’association Inter’Action, CCAS de Belfort, PAS Carré liberté). En effet, une problématique commune est rencontrée dans les différentes structures, nous amenant à réfléchir à un projet commun. Notre problématique étant la suivante : Quelles sont les conditions favorables et les comportements qui contribuent à améliorer la santé ? Ce projet a été imaginé à destination des adultes, des enfants sur certains temps, ainsi que pendant des temps parents/enfants. Ce projet a permis de promouvoir l’accessibilité à la santé tout en développant des thématiques sous-jacentes en lien avec celle-ci.  Quinze mères de familles ont participé de façon régulière au projet, représentant 10 ateliers sur l’année 2019 soit environ 1 atelier par mois. Sur l’année 2019, plusieurs animations ont été mise en place : la référente familles a fait appel au centre de santé des 4 as pour faire connaître le bilan de santé (dispositif gratuit) aux participantes et montrer l’importance de ce bilan, un atelier sur la vaccination a également été proposé. En effet, beaucoup de parents sont en demande d’information concernant les vaccins obligatoires, les bienfaits et méfaits de certains vaccins sur le corps, etc…A la demande des participantes le projet sera poursuivi sur l’année 2020, car un réel besoin s’est fait ressentir lors des ateliers.  Notamment sur la mise en place d’atelier cuisine diététique ainsi que des actions ciblées sur le bien-être.

Les ateliers cuisines :

La référente familles propose au collectif différents temps de rencontres,  basés autour de l’alimentation : des ateliers cuisines ou encore des petits déjeuners familles. Les petits déjeuners familles sont très importants car ils permettent de créer du lien parent-enfant et notamment travailler la parentalité sur des temps informels. Ils permettent également de pouvoir préparer les différents projets du collectif familles, notamment lors de la préparation des séjours familles. Durant nos différentes manifestions globales et animations de la Maison de quartier nous avons pu détecter une demande du collectif famille ainsi que des séniors qui fréquentent la MQJB : pouvoir échanger des recettes et pouvoir découvrir l’univers culinaire de chacun. En effet le lien intergénérationnel est un processus important à travailler au sein d’un centre social. Les ateliers cuisine intergénérationnel ont permis aux familles et aux seniors de se connaître et de pouvoir pratiquer des ateliers ensemble. Ces ateliers ont été transversaux aux animations globales (préparation de la galette des rois, barbecue familial, etc..) de la MQJB où la référente familles y a associé aussi bien les familles que les séniors. La cuisine est une activité facile et accessible à tous. Chacun a pu apporter ses connaissances et savoir-faire ce qui est une plus-value dans un groupe.  L’atelier cuisine est un outil pédagogique irremplaçable, de par son caractère très concret : chacun participe, « met la main à la pâte », et s’approprie les idées. Cuisiner est une expérience avant tout sensorielle. En effet, l’ensemble des sens sont mobilisés pour la découverte et le plaisir : réaliser ces ateliers avec les parents et les enfants permettent à chacun de se sentir valoriser : lire la recette, revoir les notions de mesure, temps de cuisson, techniques culinaires etc…Grâce à ces temps conviviaux, la référente famille veille à ce que chaque atelier apporte quelque chose aux parents, ainsi qu’aux enfants.  Une évaluation des ateliers est faite oralement à la fin de chaque séance afin de pouvoir prendre en compte le ressenti des adhérents et leur bien-être pendant les ateliers cuisines.

Les activités sportives : randonnée, activités plein air, nautique…

Les sorties permettent aux familles de vivre pleinement avec leurs enfants des moments de détente, de plaisir et de renforcer ainsi la cohésion familiale. Véritable temps de respiration dans un quotidien bien souvent marqué par les difficultés socio-économiques, ces journées sont également l’occasion de rencontrer d’autres personnes et ainsi renforcer le lien social et favoriser le vivre ensemble. Pour beaucoup l’accès aux loisirs reste quelque chose d’onéreux, et non prioritaire dans le budget familial. De part ces sorties ils peuvent ainsi accéder à des sorties qu’ils ne pourraient pas envisager autrement.

La volonté du secteur familles étaient de favoriser les projets à long terme, à la demande des adhérentes, et d’axer davantage les animations et ateliers sur le bien-être la santé et le sport. Toutefois, la MQJB a mis en place une sortie randonnée raquettes au Ballon d’Alsace : 16 participants étaient présents soit 4 familles différentes (4 mères de familles et 12 enfants). Cette sortie s’est faite en partenariat avec le conseil départemental. Un animateur du département a pu faire découvrir la flore aux familles ainsi qu’allier le culturel à la pratique sportive. Une sortie Laguna a également été mise en place durant la période estivale ou 19 personnes étaient présentes représentant 4 familles différentes (4mères de familles et 15 enfants). La volonté de la maison de quartier est de travailler la parentalité à travers les activités sportives. En effet, travailler la parentalité à travers l’application des règles de disciplines sportives. Au-delà de la notion de sécurité le sport apporte aux participants une notion de plaisir, de persévérance. Parents-enfants peuvent se voir autrement via ce type d'activité.

Danse orientale :  

3 jours de danse orientale ont été proposées cette année. La volonté de la MQJB était de poursuivre les objectifs fixés en 2017 afin de permettre aux familles d’intégrer des temps sportifs aussi bien pour des ateliers parents/enfants que parents uniquement en y intégrant une partie réalisation de son foulard de danse orientale. En effet, lors des activités sportives d’autres aspects sont travaillés tel que la prise de conscience de son corps (connaitre ses limites, condition physique, etc…). Une valorisation a été proposé aux familles qui souhaitaient voir le résultat de la chorégraphie apprises. Au total 6 mères de familles ont participé aux ateliers et 14 personnes sont venus voir le rendu final.

Handball en famille :

Une session de handball en famille a été proposée pendant les vacances d’avril en partenariat avec l’association Innov’sport. 17 participants sont venus s’initier au Handball. Plusieurs ateliers ludiques ont été proposé sur une séance de deux heures.

Projet vélo :

Durant l’année 2019, la référente familles, par le biais des petits déjeuner, a pris connaissance des besoins des familles. A cette occasion, les familles ont exprimé leurs besoins d’apprendre à faire du vélo afin de pouvoir ensuite faire des balades en familles avec les enfants en toute sécurité. Un groupe de 8 mamans a été constitué. La volonté était de proposé à un petit groupe de bénéficier des ateliers dans le but de pouvoir les accompagner pleinement dans l’apprentissage.  Le projet s’est déroulé en plusieurs étapes, de mai à juillet 2019 avec un total de 7 séances tous les mercredis matin à la base nautique du Malsaucy.

2 séances ont été consacrées à l’apprentissage pure du vélo (équilibre au sol en trottinette pour travailler l’équilibre puis en vélo avec utilisation des freins et tournage de guidon)

2 séances équilibre et mobilité par le biais d’atelier ludique parcours sportifs

2 séances d’ateliers ludiques avec parcours en vélo proche de la base nautique du Malsaucy

1 séance grand jeu en familles avec les vélos au parc de la Douce

Le but de ces ateliers était dans un premier temps l’apprentissage total du vélo, par la suite la mobilité et l’équilibre en vélo, puis l’apprentissage des règles de sécurité sur les pistes cyclables. Le rôle de l’animateur du département a été de pouvoir initier l’apprentissage du vélo grâce à son savoir faire dans le domaine sportif.

Pilates :

Une initiation pilate a été proposé aux familles pendant les vacances d’avril. Le but de cette initiation était de proposée aux familles une nouvelle activité sportive leur permettant à travers des accessoires ludiques (ballon et tapis de sol) d’avoir une pratique sportive avec leurs enfants. Cette découverte a permis également de pouvoir mettre en place un créneau de la pilate à partir de la rentrée 2019 pour les parents avec une professionnelle qualifiée.

une intervention d’un salarié qualifié de la Maison de Quartier Jacques Brel une demi-journée par semaine au sein de chacune des deux écoles maternelles, durant le temps scolaire. Cette intervention d’un salarié de l’association OÏKOS en poste à la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera en présence du professeur des écoles concerné. En lien avec le projet d’école et le projet éducatif de la Maison de Quartier Jacques Brel, l’animatrice animera des séances avec un groupe de 4 à 5 enfants (en prenant chaque semaine des enfants différents) en utilisant différents supports : cuisine, activités manuelles, jeux de coopération, en fonction des objectifs à atteindre. L’animateur et le professeur des écoles prendront un temps de préparation conjoint de ces interventions. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le lundi après-midi à l’école maternelle Martin Luther King. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le jeudi après-midi à l’école maternelle Louis Pergaud.

Ce partenariat permet également aux animatrices de pouvoir faire le lien entre l’école, la famille et la MQJB. Ce travail collaboratif a permis à certaines familles d’inscrire leurs enfants au centre de loisirs de la MQJB. De façon pratique, les parents sont invités à participer à des temps d’activités pédagogiques avec leur enfant et ceci par petits groupes. Un groupe avec la professeure de l’école et un groupe avec l’animatrice. Ce temps d’échanges, de partages entre les enfants, les parents et l’animatrice permet de faire le lien avec les familles sur la question de la parentalité et d’aborder ce qui pourrait être développé au sein de la MQJB de façon transversale.

Le « Café des parents » est un lieu ouvert dans les écoles du quartier qui permet aux parents de pouvoir échanger sur la scolarité de leur enfant, trouver des réponses à des questions liées à la fonction parentale et s’impliquer dans les projets d’établissements. 

Vendredi 30 novembre 2018

Journée Citoyenne et Républicaine

Mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation

de 9h à 23h, et davantage...

Salle de spectacle de la Pépinière

13, Rue Georges Danton - 90000 BELFORT

Dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine édition 2018, l’Association Culture Loisirs Education d’Offemont (CLE) a organisé à l'échelle du Territoire de Belfort, une manifestation majeure portée sur la formation, la mobilisation contre les dérives sectaires, l’endoctrinement et les risques de radicalisation.

 Cette action était soutenue par les pouvoirs publics, les différents coopérateurs institutionnels dont la Préfecture du Territoire de Belfort, la CAF du Territoire de Belfort, la Région Bourgogne – Franche Comté, le Conseil Départemental du Territoire de Belfort, Le Grand Belfort, la commune d'Offemont.

Cette journée citoyenne a été l'occasion d'un grand rassemblement inter disciplinaire, au cours duquel tous les professionnels intéressés et interpelés au quotidien dans leur pratique ont eu un temps d'écoute, de formation, d'échanges, de réflexion, d'émotion et de partage.

Cette journée s’est déroulée : Vendredi 30 Novembre 2018 à la salle de spectacle de la Pépinière ainsi qu’au LP Diderot de BAVILLIERS.

Cette journée a été co animée par Marion STALENS, réalisatrice et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.                                                                                                 

Marion STALENS, photographe et réalisatrice de renom, auteure de nombreux documentaires explorant de façon singulière des sujets de société prégnants, tels que la condition des femmes, l’immigration, le handicap, l’Afrique, la liberté d’expression.                                                                                   

Le documentaire « Revenantes » de Marion STALENS déjà diffusé sur France Télévision donne la parole à des femmes qui ont réussi à prendre suffisamment de recul pour raconter leur bascule dans la radicalisation qui a menée certaines d’entre elles au cœur de l’enfer de Daech en Syrie. Les questions qui traversent tout le documentaire : Comment plusieurs femmes ont pu adhérer à l’idéologie jihadiste ? Quels sont les ressorts qui les ont poussés à s’en sortir ?

Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :

1.      Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du documentaire "Revenantes" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation. 

2.      Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du documentaire les « Revenantes ».

Afin de poursuivre le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques : Récits de femmes, paroles d'experts, certains thèmes s’appuyant sur les témoignages de « revenantes » et le décryptage d’experts. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.

L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats de 45 minutes, 1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.

Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.

3.      Diffusion du reportage les « Revenantes » à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.

La diffusion du documentaire a été suivie d’un échange – débat entre Mme STALENS, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents. Nous avons pu compter la présence de nombreuses personnalités, Mme ELIZEON Sophie Préfète du Territoire de Belfort aurait dû être présente, empêchée à la dernière minute par des évènements liés aux « gilets jaunes », plusieurs adjoints de la mairie d’Offemont, des représentants du Conseil Régional, de l’Université, de l’éducation nationale, des différents services de l’Etat.

Publics bénéficiaires ou cibles :

Pré-adolescents, adolescents, jeunes adultes et parents issus des QPV : près de 550 personnes dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine, édition 2019 : conférence-débat, échange avec du public étudiant, visionnage du court métrage "Tu iras au Paradis" suivi d'un débat avec le public.

Grand public et autres professionnels de l'animation, de l'éducation et de la prévention de la délinquance intéressés et sensibilisés par ces questions : 160 personnes.

L'ensemble des actions, projets développés et mis en œuvre au cours de l'année 2018 a touché près de 700 personnes. Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet d’une interview croisée de Marion STALENS et d’Assad MOKHENACHE par une équipe de france 3 Bourggone Frnache Comté. La journée Citoyenne et Républiciane édition 2018 a fait l'objet d'un reportage diffusé lors de l'édition du journal d'information de 19h.

Indicateurs – évaluation :

Présence, régularité, investissement du public dans sa diversité, des jeunes particulièrement,

- La qualité des échanges et des débats suscités lors et à l'issue des séances et autres débats avec des intervenants, des spécialistes, des professionnels.

- La motivation lors de la conférence, diffusion du documentaire « Revenantes ».

- Une meilleure compréhension du concept du vivre ensemble, de la tolérance, de l'égale dignité humaine.

- L'acquisition d'un répertoire de connaissances et de références aux valeurs républicaines et citoyennes, humanistes et universelles.

- La prise de conscience de la dangerosité et de la haine de l'humanité que ces groupuscules djihadistes véhiculent de par leurs canaux de communication, de vulgarisation du principe de "théorie du complot".

Finalités recherchées :

Le projet visait également à susciter la réflexion, le questionnement, à lutter contre certains clichés, stéréotypes et autres représentations et à inviter au dialogue dans des conditions sereines et empreintes de sérénité, valeurs républicaines.

 Il s'agissait de fait de permettre, faciliter une meilleure ou plus juste appréhension du monde par nos publics pré adolescents et adolescents en dénonçant notamment les injustices, la théorie du complot véhiculée sur la toile, contribuant par la même à faire évoluer les mentalités dans un esprit, espace citoyen pour tendre vers une compréhension du monde, des contextes géopolitiques qui ne soit pas biaisée, altérée par de la frustration, de la démagogie, de l'ignorance.

Cette action transversale se décline sur l'ensemble des différents projets.

Elle consiste d'une part à aller à la rencontre et au plus près des habitants à travers les animations hors les murs, et d'autre part de tenir informés les adhérents et les habitants des activités mises en oeuvre par différents canaux de communication : lettre d'info bi-mensuelle en 2019 et mensuelle depuis le janvier 2020, publications régulières et circonstaciées sur les réseaux sociaux.

une intervention d’un salarié qualifié de la Maison de Quartier Jacques Brel une demi-journée par semaine au sein de chacune des deux écoles maternelles, durant le temps scolaire. Cette intervention d’un salarié de l’association OÏKOS en poste à la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera en présence du professeur des écoles concerné. En lien avec le projet d’école et le projet éducatif de la Maison de Quartier Jacques Brel, l’animatrice animera des séances avec un groupe de 4 à 5 enfants (en prenant chaque semaine des enfants différents) en utilisant différents supports : cuisine, activités manuelles, jeux de coopération, en fonction des objectifs à atteindre. L’animateur et le professeur des écoles prendront un temps de préparation conjoint de ces interventions. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le lundi après-midi à l’école maternelle Martin Luther King. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le jeudi après-midi à l’école maternelle Louis Pergaud.

Ce partenariat permet également aux animatrices de pouvoir faire le lien entre l'école, la famille et la MQJB. Ce travail collaboratif a permis à certaines familles d'inscrire leurs enfants au centre de loisirs ou de participer aux animations parents-enfants.

De façon pratique, les parents sont invités à participer à des temps d'éctivités pédagogiques ou par moment à partager un petit déjeuner, avec leur enfants et ceci par petits groupes. Un groupe avec la professeure des écoles et un groupe avec l'animatrice. Ce temps d'échnages, de partages entre les enfant, les parents et l'animatrice permet de faire le lien avec les familles sur la question de la parentalité et d'aborde ce qui pourrait être développé au sein de la MQJB de façon transversale. 

Vendredi 18 octobre 2019

Journée Citoyenne et Républicaine

Mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation

de 9h à 23h

Salle de spectacle de la Pépinière

13, Rue Georges Danton - 90000 BELFORT

Cette journée a été co-animée par ROST, chroniqueur, réalisateur et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.

ROST est un artiste, réalisateur aux multiples facettes : Conseiller au sein du Conseil économique, social et environnemental, Président de l'association Banlieues Actives. Depuis une vingtaine d'année, ROST est très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d'exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles.

Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l'extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.

Présentation du projet.

ROST : un réalisateur engagé.

Depuis une vingtaine d'année, ROST est un artiste, rappeur très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d’exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles. Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l’extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.

Il définit son action comme suit : “Je suis intimement convaincu que chacun d'entre nous peut apporter sa petite pierre à l'édifice pour qu'ensemble nous fassions, bouger les choses, évoluer les mentalités et faire place à plus de justice sociale afin d'éviter ce sentiment d'exclusion et de rejet qui conduisent parfois certains de nos jeunes vers des dérives ou l'obscurantisme”.

Genèse du projet : un projet militant pour redonner de l’espoir à une jeunesse.

ROST explique que lors des attentats de Charlie Hebdo, certains de ses amis se sont faits assassinés et touchés, dont CHARB et son garde du corps ainsi que le gérant de l’Hyper Cacher. Ce dernier et son frère ont été les deux personnes qui lui ont permis de s’en sortir 20 ans plutôt. Puis, lors des attentats du 13 Novembre, sa maquilleuse se faisait assassiner en prenant plusieurs balles sur la terrasse de « La Belle Equipe » un mois à peine après leur retour de tournage de son précédent court-métrage « Et si on s’en sortait ». Ce court métrage, qui était déjà à l’époque une réponse aux attentats, avait pour but de réenchanter la jeunesse et de ne pas la stigmatiser. En effet, l’histoire raconte le périple de quatre amis, issus d’un quartier populaire, qui ont été fragilisé par la vie et qui essaie de s’en sortir. Ce film pose les questions suivantes : quel chemin emprunteront-ils, est-ce que l’échec est une fatalité ?

Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :

1.         Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du film court métrage "Tu iras au Paradis" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation.

Ce temps de formation a intéressé plus de 150 personnes, professionnels de tout horizon, étudiants de l’IUT carrières sociales, citoyens, élus…

ROST a pu exposer sa démarche, expliquer son engagement militant, associatif et le combat qu’il mène depuis des décennies contre l’obscurantisme, le totalitarisme et l’extrémisme religieux.

2.      Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du film court métrage "Tu iras au Paradis".

Afin d’initier le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, l’endoctrinement et la radicalisation nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.

L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats d’1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.

Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.

3.      Diffusion du film court métrage "Tu iras au Paradis" à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.

Synopsis du film : Tu iras au Paradis.

Embrigadé dans une entreprise maléfique, RÉMI, un jeune garçon de 17 ans, fait partie d’un commando terroriste qui lui demande d’attacher autour de sa taille une ceinture d'explosifs afin d’exécuter un plan : ALLER AU PARADIS.

Il sort des toilettes d’une brasserie bondée de monde, prêt à mettre en exécution le plan qui est de se faire exploser en faisant le plus de victimes possibles. C'est alors que NABIL (joué par le comédien SMAÏN), un monsieur exubérant d'une cinquantaine d'année, le reconnaît. Il s'invite alors à la table de Rémi sans que celui-ci ne puisse y faire quoique ce soit et le compte à rebours est lancé …IMPACT DANS 20 Minutes.

Ce film n'est pas une analyse du terrorisme religieux. Il ne prétend pas expliquer, ou détenir la vérité. Avec « Tu iras au paradis », son co-auteur et co-réalisateur Thomas

KEUMURIAN et ROST ont voulu faire une œuvre courte, coup de poing, qui vient interpeler, interroger, interloquer. Le film vise à susciter le débat autour de la question de l'embrigadement. Si le terrorisme islamique est abordé, jamais aucun d'amalgame avec la religion musulmane qu’est l’'Islam n’est fait.

La touche humoristique qui sous-tend le film permet de dédramatiser par la forme un sujet lourd et sensible afin de mieux capter l’attention des jeunes avant les échanges.

Un débat autour du film : La radicalisation n’est pas une fatalité (une tournée du film à travers la France a démarré depuis mars 2019).  

Lors de ces différentes actions et interventions, ROST démontre que pour lutter efficacement contre le fléau de la radicalisation, il faut combattre les préjugés.

En effet, à travers ses rencontres avec des personnes radicalisées en prison et son association Banlieues Actives, il s’efforce de faire un travail de citoyenneté, de prévention de la violence, de la délinquance et surtout, de redonner de l'espoir, de la motivation et une ambition saine aux jeunes issus des quartiers populaires qui ne croient plus en l’avenir.

Les films qu’il a pu tourner dont “La Rue des Anges” ainsi que “Et si on s’en sortait”, ont servi de support pour aller vers ces jeunes pour échanger avec eux sur les conséquences parfois dramatiques de la délinquance partant du postulat suivant : aucun d’entre eux n’est condamné à l’échec et que chacun a le potentiel et les ressources pour s'en sortir et dépasser sa condition sociale.

Sa notoriété, en tant que rappeur, sa médiatisation mais avant tout son parcours personnel qui fut mouvementé, ont eu un impact sur les jeunes qu’il a pu rencontrer. Ces films, et en particulier celui-ci, les interroge, interpelé pour engager une réflexion sur eux- mêmes.

Le sujet du terrorisme contemporain est très complexe et sensible et ROST, par son implication et son engagement, s’en est emparé pour pouvoir ouvrir le débat avec ces jeunes. Se retrouver face à des personnes directement touchées par ces drames rend immédiatement le débat bien plus concret et une approche des jeunes beaucoup moins fantasque.

Sa devise “Je suis convaincu que les rencontres peuvent changer une vie, qu'une personne rencontrée au bon moment peut faire la différence dans une existence”.

La diffusion du court métrage a été suivie d’un échange – débat entre ROST, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents.

Nous avons pu compter la présence de nombreuses personnalités, M. RANOUX, Président du Conseil d’Administration de la CAF du Territoire de Belfort, M. FERRAIN, conseiller départemental, M. KRANTZ, Directeur académique des services de l'Éducation nationale, DSDEN, M. THIERRY, Délégué du Préfet, des représentants du Conseil Régional…

Une participation active d’un groupe de plusieurs adolescentes, d’étudiantes de l’IUT Carrières Sociales de Belfort, des volontaires Service Civique dans le cadre de l’organisation et de la tenue de cette journée citoyenne et républicaine a permis de diffuser l’information via des affiches, mailing et autres flyers.

Publics bénéficiaires ou cibles :

Pré-adolescents, adolescents, jeunes adultes et parents issus des QPV : près de 550 personnes dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine, édition 2019 : conférence-débat, échange avec du public étudiant, visionnage du court métrage "Tu iras au Paradis" suivi d'un débat avec le public.

Grand public et autres professionnels de l'animation, de l'éducation et de la prévention de la délinquance intéressés et sensibilisés par ces questions : 160 personnes.

L'ensemble des actions, projets développés et mis en œuvre au cours de l'année 2019 a touché près de 750 personnes. Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet d’une interview croisée de ROST et d’Assad MOKHENACHE, enregistrement, par Thibault QUARTIER, journaliste auprès de « le Trois », média local (décrypter le Nord Franche Comté) qui a pris la forme d’un article publié en ligne intitulé « Ce que nous combattons au quotidien, c’est l’ignorance ».

Indicateurs – évaluation :

Présence, régularité, investissement du public dans sa diversité, des jeunes particulièrement,

- La qualité des échanges et des débats suscités lors et à l'issue des séances et autres débats avec des intervenants, des spécialistes, des professionnels.

- La motivation lors de la conférence, diffusion du documentaire « Revenantes ».

- Une meilleure compréhension du concept du vivre ensemble, de la tolérance, de l'égale dignité humaine.

- L'acquisition d'un répertoire de connaissances et de références aux valeurs républicaines et citoyennes, humanistes et universelles.

- La prise de conscience de la dangerosité et de la haine de l'humanité que ces groupuscules djihadistes véhiculent de par leurs canaux de communication, de vulgarisation du principe de "théorie du complot".

Finalités recherchées :

Le projet visait également à susciter la réflexion, le questionnement, à lutter contre certains clichés, stéréotypes et autres représentations et à inviter au dialogue dans des conditions sereines et empreintes de sérénité, valeurs républicaines.

 Il s'agissait de fait de permettre, faciliter une meilleure ou plus juste appréhension du monde par nos publics pré adolescents et adolescents en dénonçant notamment les injustices, la théorie du complot véhiculée sur la toile, contribuant par la même à faire évoluer les mentalités dans un esprit, espace citoyen pour tendre vers une compréhension du monde, des contextes géopolitiques qui ne soit pas biaisée, altérée par de la frustration, de la démagogie, de l'ignorance.

Le Jardin partagé des Glacis du Château est devenu un outil pédagogique pour les acteurs du quartier. Outre la Maison de Quartier des Glacis du Château qui coordonne le projet aux côtés de l'agent de développement social de la Ville de Belfort, participent à sa culture et à son animation les deux écoles maternelles du quartier, le multi-accueil, le centre de loisirs, la Régie des quartiers, l'EPIDE et l'ADAPEI du Territoire de Belfort. Ces acteurs ont été accompagnés en 2019 par l'association Permakids qui leur a proposé des ateliers autour du jardinage et de la permaculture. La maison de quartier, quant à elle, a notamment organisé des animations relatives à la réduction des déchets et aux économies d'énergie, à l'alimentation ou encore à la connaissance des plantes potagères.