1. Les ateliers collectifs et parrainage

Pour maitriser la technicité, il nous paraît important de poursuivre les ateliers collectifs animés par les bénévoles du centre qui consistent à une sensibilisation à la pratique des outils informatiques pour les débutants et/ou grands débutants (ordinateur, tablette, smartphone). En complémentarité de ces ateliers, sont aussi animées des rencontres collectives (Café informatique et foire aux questions) qui permettent une réponse thématique où à la demande des habitants.

Suite aux cours informatiques débutants et grands débutants, nous observons que les habitants ont parfois besoin de réponses rapides à leurs problématiques. Les sessions étant espacées dans le temps, notre réactivité peut être limitée. Pour répondre à cette demande, nous envisageons de mettre en place un système de parrainage dans lequel un bénévole pourrait être contacté par un habitant pour une question technique. Sur cette action, tout reste à étudier et à construire.

D’autre part, certains ateliers permettent aussi d’utiliser le numérique comme « un terrain de jeu » pour accéder à la culture, aux loisirs (création d’albums photos, atelier robotique/informatique, jeux en ligne…)

1. Aidants Connect : une démarche innovante d’aller vers les habitants.

Pour accéder à ses droits et à l’information, il nous paraît important bien entendu de poursuivre l’information collective déjà présente à travers les cafés informatiques thématiques mais aussi à travers notre information au quotidien auprès des différents publics via Promeneurs du Net pour les jeunes, Pajemploi pour les parents et assistants maternels…

Toutefois, nous souhaitons aller au-delà des ateliers déjà mis en place et ainsi, innover dans notre démarche d’aller vers les habitants, en prenant en compte les besoins des habitants sur les questions d’accès aux droits numériques.

Comme abordé précédemment, notre territoire reste atypique en ce sens où il reste trop proche de la ville et trop loin de la ruralité pour bénéficier de dispositifs d’accompagnement numérique de proximité. De ce fait, nous souhaitons déployer le dispositif Aidants Connect qui permet à des aidants professionnels habilités de réaliser des démarches administratives en ligne de manière légale et sécurisée (mise en place de mandats)  pour le compte de personnes en difficulté avec les outils numériques. Toutefois, nous resterons vigilants à ce que notre démarche reste dans l’accompagnement vers un numérique « capacitant ».

Par ce « prétexte du numérique », nous souhaitons développer ainsi notre accueil en multipliant les occasions de rencontrer des habitants pour :

- les écouter et  les informer

- les orienter en fonction des problématiques et questionnements abordés.

- les accompagner dans des démarches dématérialisées

Cette approche permettra aussi à la structure de rayonner en proximité avec une présence communale.

La finalité du projet consiste en la création d’un « tiers lieu » dédié au numérique de type « Fablab ». Celui-ci s’étalera sur l’ensemble du projet social 2021/2024.

Un « tiers lieu » est un espace convivial où les habitants peuvent se rencontrer, se réunir, échanger de façon informelle. Il permet l’expression de la solidarité, le partage libre de ressources, de compétences et de savoirs et est source d’innovations sociales. Celui que nous souhaitons mettre en place sera essentiellement tourné vers le numérique.

Offrir aux jeunes l’opportunité de s’engager tout en développant compétences et confiance en soi

• Développer de l’accueil pour les 12 - 17 ans à la journée sur des missions courtes d'engagement .
• Etre identifier sur une logique d’accueil jeunesse différente que l'ALSH.
• Propositions sur le territoire de découvertes des associations et structures sur lesquels les jeunes participent à une action collective  .

Intervention du centre social dans les écoles élementaires et maternelles pour animer des cafés de parents.

Nous constatons lors de nos échanges avec les habitants séniors des questionnements liés au stress, au manque de sommeil, au bien-être, à la santé physique et psychique. Nous remarquons un isolement des seniors et le besoin de retrouver d'autres personnes dans un cadre convivial et rassurant. Nous rencontrons aussi des femmes seules (veuves ou séparées) qui cherchent à réinvestir leur quotidien après le départ du conjoint ou à la suite d’un deuil.

Avec l'avancée en âge, la personne garde ses capacités, a des perspectives devant elle, cependant il faut adapter les activités à son âge et en lien avec les actes, parfois plus compliqués, de la vie courante (fréquence, accueil, nature de l’activité, respect du rythme de chacun).

Ces activités répondent aussi globalement à un besoin de reconnaissance de la personne âgée, au renvoi d'une image positive.

Nous entendons aussi les éléments suivants :

- Une réelle crainte face à certaines pathologies (mobilité, dépendance physique), et un besoin d’être rassuré sur ses propres capacités,

- Des habitants ayant traversé seuls une maladie et qui ont besoin de se reprendre en main collectivement,

- Le passage d’une vie active et une pratique professionnelle « physique » et « intellectuelle » a une inactivité totale,

Une semaine qui va présenter la diversité des outils et des professionnels à la disposition des parents qui permettra un accompagnement personnalisé pour trouver sa propre parentalité. L’objectif est que chaque parent trouve sa solution. De plus le but est de passer un moment parents-enfants pour renforcer les liens, et faire prendre conscience de l’ici et le maintenant. Ces journées se veulent festives et conviviales pour favoriser les échanges entre tous les acteurs de l’enfance et la parentalité. Le tout se veut dans un lieu convivial et accessible (transport et tarif) .

Il s'agit durant une semaine de proposer aux séniors du territoire une diversité d'activités de prévention, de découverte, de loisirs en s'appuyant sur de multiples partenaires locaux (associations, entreprises, collectivités)

Lutter contre l’isolement des publics âgés et/ou isolés sur le quartier, c’est notamment recréer du lien par des actions et ces actions pour beaucoup sont mises en œuvre par des bénévoles de la structure et le travail de l’animatrice familles et adultes. Nos précédents diagnostics sur le quartier et lors des discussions sur les différentes animations et les réunions, nous permettent de constater des besoins.

• Nous constatons la fracture numérique qui reste présente pour beaucoup de personnes âgées isolées, même si des actions ponctuelles ont été mises en place sur l’année passée avec des ateliers animés par une bénévole et d’autres par des jeunes volontaires en service civique, le besoin est régulier est toujours présent sur le long terme. Auprès des personnes âgées, le temps passé est plus long, c’est pratiquement un bénévole par personne quand il s’agit de les accompagner sur du numérique. S’approprier l’outil informatique reste compliqué mais la persévérance des personnes à s’approprier l’outil et à monter en compétence est bien présente. Suite à la période de confinement, il est encore plus réel, beaucoup de personnes se sont retrouvées en manque visuel de leur proche. Le constat est criant et notre désir de répondre au mieux à ses besoins nous semble indispensable. Monter les personnes âgées en compétences leurs permettent aussi de s’investir un peu plus au sein d’un projet commun notamment par des recherches pour des sorties ou un séjour éventuel.

L’exclusion numérique met en marge de la société un grand nombre de personnes âgées, en effet nous sommes dans un monde de plus en plus connecté. Les démarches administratives se font de plus en plus en ligne. Certaines personnes âgées souffrent de cette fracture en matière d’apprentissage, d’usage et d’équipement. En effet pour celles-ci les outils numériques ne concernaient pas leur génération mais de plus en plus l’envie de s’initier est présente avec des demandes de plus en plus fortes.

Pour des personnes âgées se connecter c’est avoir accès à de nombreuses sources d’information et de garder le contact avec la société.

C'est pourquoi nous souhaitons monter nos actions avec eux et en partant de leurs constats à eux aussi. - Enfin nous constatons pour certains une rupture avec l'outil numérique qui les freine dans les démarches quotidienne et ne leur permettent pas de rester en contact avec leur famille parfois éloignée. Cela peut être vécu comme une frustration pour certains et ils ont parfois l'impression d'être "en marge". La situation  actuelle  avec  le  confinement,  nous  conforte  dans  notre démarche, nous pouvons voir l’écart et l’éloignement de certain public par rapport à l’utilisation du numérique. Les inégalités marquent la coupure avec le lien social. Et c’est aussi en ça que nous avons un rôle à jouer, rendre accessible le numérique pour les publics qui en sont le plus éloigné et pouvoir recréer le lien social qu’ils souhaitent.

Nous pouvons identifier une demande de plus en plus importante autour de l’outil numérique auprès de l’accueil du Centre Social. En 2018 -2019, face à cette demande croissante nous avons pu faire émerger une action collective d’habitantes sur la question du numérique. Une action de 10 séances a pu se mettre en place entre une bénévole et un petit groupe d’habitantes les vendredis après-midi dans les locaux du centre social, sur la problématique des tablettes numériques ou des actions spécifique comme créer une adresse mail. Cela demande un engagement très répété et pour notre bénévole il est devenue compliqué de réaliser d’autres séances par rapport à sa vie professionnelle et personnelle. Cet accompagnement demande du temps et de l’investissement, de plus après avoir échangé avec elle, animer un groupe lui était difficile, c’est un public particulier qui demande beaucoup de pédagogie et cela lui prenait beaucoup d’énergie. Mais cette action collective a été un succès pour nous. Des habitants en demande ont été mis en relation avec une bénévole du quartier pour échanger et avancer sur le numérique ensemble. C’est pourquoi dans la relance de ce projet car il y a un réel besoin, nous partons sur un binôme avec au moins un salarié en capacité d’animer un groupe d’adultes âgés. Notre but étant de pouvoir former un binôme bénévole-salarié pour animer cette action

Dans cette période difficile liée au COVID-19. L’animatrice sociale en contact téléphonique avec les personnes âgées se rend compte de cette fracture qui accentue encore plus l’isolement chez certains. En effet, certains possèdent des tablettes mais n’ont pas appréhendé complètement l’outil, ce qui leur manque le plus c’est le visuel avec la famille. Paroles d’habitants : « C’est compliqué de ne pas voir ses enfants et petits-enfants, il y a le téléphone heureusement, mais si le confinement dur longtemps ça va être compliqué » « j’ai ma tablette mais je ne sais pas trop comment m’en servir, il faut vraiment que j’apprenne » quand on connait l’importance de l’isolement chez les personnes âgées, on se rend compte que l’outil numérique reste un lien sociétal très important.

Pour les jeunes retraités qui sont souvent connectés le frein reste souvent les démarches administratives à faire de plus en plus en ligne et qui les mettent en insécurité. Par ex : les démarches pour inscription dans un EHPAD, les enfants qui doivent faire l’inscription sont eux même retraités et en difficulté. En tant que Centre Social nous faisons au mieux pour les accompagner.

Sur le Centre Social nous avons pu identifier une demande de plus en plus importante autour de l’outil numérique. En 2018 -2019, face à cette demande croissante nous avons pu faire émerger une action collective d’habitantes sur la question du numérique. Une action de 10 séances a pu se mettre en place entre une bénévole et un petit groupe d’habitantes les vendredis après-midi dans les locaux du centre social, sur la problématique des tablettes numériques ou des actions spécifiques comme créer une adresse mail. D’autres temps d’ateliers permettent aux personnes âgées d’être initiées aux outils connectés grâce aux jeunes d’unis-cité. Lors des ateliers l’association met à disposition pour les personnes âgées non équipées, des ordinateurs et 2 tablettes achetées récemment. L’apprentissage reste parfois difficile souvent il y a besoin d’un bénévole par personne. Le bénévole s’adapte à la demande de la personne suivant ses besoins.

Avec les personnes âgées néophytes il faut être dans la répétition, il faudrait des temps d’atelier plus régulier pour intégrer plus facilement les fonctions de l’outil. Au début Il faut apprendre les fonctions de base, allumer et éteindre l’outil numérique. Souvent c’est le côté ludique qui est apporté en premier (comment faire une photo, faire des jeux…) pour aller ensuite vers des choses un peu plus compliquées. Ex : installer et faire fonctionner skype.

Sur l’association pour certaines personnes notamment les plus isolées et en difficultés, nous n’étions pas rendus à ce dernier stade, l’accompagnement pour certains dans l’achat d’une tablette n’était pas d’actualité tant qu’ils ne s’étaient pas approprier l’outil. C’est pour cela que l’isolement est accentué dans cette période du COVID-19

Avec le soutien de la Fédération des Centres Sociaux, nous pouvons accueillir depuis février 2020 pour 6 mois un volontaire en service civique avec pour projet « Favoriser l’utilisation de l’outil numérique dans le cadre d’une démarche participative ». Son soutien va nous permettre de lancer notre projet et le structurer pour ensuite continuer sans lui à partir de septembre 2020

Dans la continuité de l’action collective d’habitants, nous voulons mettre en place des ateliers autour du numérique.

Depuis le mois de juin 2019, le Centre Social est en proximité avec des locataires de maison social. Suite à du "aller vers" et des animations rencontre sur le quartier de la Saboterie "beaupréau", un petit groupe de personnes s'est exprimé sur la vétusté de leur logement. Le groupe s'est réuni pour envisager une action collective en direction du Bailleur pour avoir plus de poid, car leur première démarche individuelle n'avait pas obligatoirement vraiement abouti.

1- Ils ont d'abord fait un état des lieux des problémes de logement en faisant venir un professionnel du batiment qui est venu bénévolement.

2-Ils ont été voir une association de défence pour mieux connaître les textes de lois.

4-présentation de leur démarche auprès du Comité d'animation du Centre Social... L'équivalent du conseil d'administration

3-Envisager un courrier commun qui est envoyé au bailleur. Celui-ci a été envoyé fin décembre 2019.

Tous les vendredis matin dans le hall du Trois-Mâts de 10h à 12h, animation d'une permancence conviviale et collective lorsque des habitants rencontrent des soucis avec les outils numériques : les démarches en ligne, créer un cv, utiliser son smartphone, comprendre une application, sauvegarder des photos….

En partenariat avec Saumur Agglopropreté, c'est un projet de réduction des déchets ménagers proposé aux habitants du quartier. La MJC accueille les personnes intéressées, distribue les bio-seaux, gère les composteurs, accompagne les habitants sur les plantations, organise des temps d'information, des formations autour de l'environnement, des distributions de compost pour ceux qui cultivent chez eux.

Suite au diagnostic de territoire et lors des réunions de travail rattachées à l’enjeu 6 du projet social « Orienter et accompagner les personnes fragiles », un groupe d’habitants a souhaité s’impliquer bénévolement afin d’accompagner et d’aider les personnes fragiles du quartier. Cette équipe s’est constituée en mars 2019. L’objectif principal est de contribuer à la lutte contre l’isolement. Les bénévoles ont la volonté d’orienter les personnes vers les structures compétentes, vers les ateliers solidaires existant sur le quartier, sont à l’écoute des personnes qui se sentent seules et favorisent l’entraide. Ils ne se substituent pas aux structures professionnelles, mais sont une ressource morale importante pour des personnes fragiles.

Le bricolab est un tiers- lieu de 200 m2 ouvert à tous les habitants de Loire- Authion: espace co-géré avec des bénévoles avec un  chantier participatif pour la réhabilitation du local.

Le Bricolab fonctionne de diffrentes manières: en accueil libre pour les projets individuels ou collectifs, avec une programmation d'ateliers d'intitiation (fabrication et utilisation des machines), mais aussi en échanges de savoirs (pour la transmission de techniques, des savoir-faire).

Le Bricolab est équipé d'un cyber-centre (ateliers et accès libre), d'un atelier bricolage traditionnel et de boxes thématiques (couture, imprimantes 3D, tour métal). Le Repair Café de l'AICLA se déroule également dans ses locaux à raison d'une fois par mois.

Le Bricolab, inspiré des communautés hackers et makers, s'inscrit dans des valeurs autour du commun, des biens partagés, de l'auto-oragnisation, de la fabrication et la créativité collective. Ce lieu hybride mixe les âges, les classes sociales, les projets de toutes sortes et laisse toute sa place aux bénévoles usagers qui s'investissent auprès des 2 salariés dans la gestion du lieu.

Le Terrain d'Aventure est un lieu d'accueil libre, ce qui signifie sans inscription et qui donne la liberté à
l'enfant de venir idéalement lorsqu'il le souhaite. A travers des activités telles que la construction, la
réalisation d'un jardin potager, la création dans des ateliers divers (bois, récupération, terre), l'enfant
développera des notions de respect à l'environnement, de socialisation, de citoyenneté, de solidarité et
d'autonomie.
 

Proposer une présence ponctuelle autour d'un café/thé à l'ouverture de l'école le matin. Présence régulière une fois par mois, recueillir le s^préoccupations des parents , donner de l'information. Le projet est de pouvoir tourner sur toutes les écoles progressivement par période

Une demie-journée par vacacnes scoalires, un groupe de jeunes vient faire le bilan de leurs vacances et preparer les vacacnes suivantes de l'accueil de loisirs 11-17 ans. Ils emettent des idées, parlent budget, recherchent des lieux d'activités et prfois des prestataires.

Le Centre Social intervient avec des partenaires du territoire sur le champ du vieillissement, dans une démarche d'information et d'orientation. Le groupe de travail, propose d'expérimenter : un cycle de rencontres d'octobre à avril (avec 5 thèmes définis par le groupe de travail en fonction des attentes repérées) ; un pilotage de l'action partagé par l'association de médecins et le Centre Social ; des rencontres thématiques co-animés par un "expert" et un professionnel du Centre Social. Les 5 thématiques décidées pour la période octobre 2019 à avril 2020 sont : l'alimentation, les activités physiques, le bien-être (apparence physique, socio esthétique), les premiers secours, la télé-médecine. Chaque thème fait l'objet de 2 rencontres (contenu complémentaire entre les 2 séances). Les rencontres se font sur 2h30 avec un temps de convivialité pour conclure l'après-midi, elles se font par petits groupes.

Le Centre Social Horizon accueil des publics d’âges variés : des familles avec des enfants, des adolescents, des seniors. Ces publics se croisent mais ne se rencontrent pas toujours, en particulier les publics seniors et adolescents.

De plus, d'un côté certains seniors ont une mauvaise image des jeunes et d’un autre côté les jeunes n’ont pas toujours non plus une image positive des + de 60 ans. L’idée est aussi de favoriser l’inter connaissance entre les publics, la transmission des savoirs des ainés vers les nouvelles générations, mais aussi la transmission des modes de vie actuels des plus jeunes vers les ainés. Provoquer des rencontres peut amener à mieux se connaître, mieux se comprendre, et à mieux vivre ensemble.

Dans le cadre des animations seniors du Centre Social, les échanges se sont à plusieurs reprises portés sur les modes de vie d’hier (dans les années 50). Sur des sujets divers : l’école, la vie quotidienne, les loisirs… Beaucoup d’aînés prennent du plaisir à se remémorer cette période de vie passée pas toujours facile mais en générale heureuse. Il semblait important à la commission Bien Vieillir de proposer aux seniors un travail de mémoire autour de cette question, afin de pouvoir transmettre aux plus jeunes les modes de vie passé bien éloignés de nos vies d’aujourd’hui. L’idée n’est pas de dire c’était mieux hier ou c’est mieux maintenant ! Mais de mettre en avant une évidence : nos modes de vies ont fondamentalement changé en 60 ans ! Ce projet va se décliner en plusieurs axes, l'objectif final est de provoquer des échanges entre générations sur les modes de vie d'hier et d'aujourd'hui. Et de façon informelle de faire réfléchir les uns et les autres sur les représentations qu'ils peuvent avoir de façon réciproque.

La Chorale éphémère est née en août 2019, de la fructueuse collaboration entre le Centre Jean Vilar, l’association Femmes d’ici et d’ailleurs et l’artiste-intervenante Virginie Brébion (Les Boites sauvages). Le projet avait pour vocation, au départ, de rassembler des femmes de l’association et des femmes du quartier de la Roseraie pour 5 temps d’échanges et de chants.

il avait pour objet de permettre aux femmes de prendre du temps pour elle via un atelier alliant bien-être et chant, elles y ont trouvé un espace de parole sécurisant et libérateur ; cela leur a permis de rencontrer d’autres femmes ayant eu des parcours similaires aux leurs et de se retrouver pour porter des messages en matière d’égalité.

Elles ont grâce aux ateliers osés prendre la parole en public pour porter des messages en matières d’égalité homme / femme, pour participer à lutter contre les violences faites aux femmes, là où elles n’auraient pas osés le faire de manière individuelle.

La restitution des ateliers a eu lieu lors du Festival des Femmes (organisé par Femmes d’ici et d’ailleurs) les 27 et 28 septembre au Centre Jean Vilar.

Lors de la conception du projet, nous avions imaginé une restitution d’une vingtaine de minutes dans le hall. Finalement, la restitution a duré presque une heure, et a eu lieu dans la salle de spectacle du Centre devant un public de plus de 100 personnes.

Au regard du succès inattendu de la représentation, des énergies et de l’harmonie créées tout au long des mois de répétitions, les femmes du projet ont fait part de leur souhait de poursuivre l’aventure.

De nouvelles femmes se sont jointes au groupe de départ. Des associations partenaires sont également venues collaborer (SOS Femmes, Planning Familial, Choeur de meufs, CADA), créant de nouvelles synergies.

Mobilisation de différents acteurs sur le projet (SOS Femmes, CLCV, Planning Familial, Pôle Territorial, ASEA), volonté du collectif de porter une parole collective au-delà de la Roseraie...

La soirée est à l’initiative des 2 bénévoles animant le temps mensuel du café des femmes (une rencontre pour libérer la parole des femmes, sur des sujets de la vie quotidienne), et que ce projet est né d’une préoccupation liée à un évènement sur le territoire.

Le conseil d’administration du Centre Socioculturel a souhaité valoriser cette initiative, qui reflète une action portée par des habitants, en réponse à un besoin du territoire.

La soirée, ouverte à toutes et tous, avait pour thème les violences faites aux femmes.

Elle était animée par deux personnes de l'association Solidarité femmes de Nantes, association d'accueil, d'écoute et d'hébergement pour les femmes victimes de violences.

Elles nous ont présenté un film qui montrait comment l'emprise et la violence psychologiques se mettent insidieusement en place, notamment au sein des couples et des familles, ouvrant la porte à des violences physiques.

Ensuite, elles ont développé ce thème et donné la parole aux participant(e)s, pour des témoignages et un débat.

Création d'un temps de travail dédié  pour accompagner les habitants dans le développement de leur pouvoir d'agir

Ce temps fort s’adresse particulièrement aux familles (parents et enfants), aux bénévoles associatifs de l’enfance, aux professionnels de la famille et aux élus. Pour chaque édition, un thème commun est défini.C'est l'occasion pendant 3 semaines de vivre des expériences familiales, l'occasion de se rencontrer et d'échanger. Une belle opportunité de partager entre parents et enfants des activités ludiques, culturelles et citoyennes. Ces semaines sont aussi une occasion de rencontrer les professionnels de l'enfance et de la famille.

Cette action partenariale rassemble tous les deux ans les professionnels de l'enfance et la famille de l'Anjou Bleu. Ils la co-construisent et l'animent collectivement. Cette dimension territoriale donne aux habitants une possibilité de vivre un temps fort tout près de chez eux mais aussi de pouvoir découvrir d'autres territoires quelquefois inconnu pour eux.

Un groupe de parents s'est mobilisé pour échanger autour du haut potentiel intellectuel des enfants. Nous avons pu faire émerger ensemble leurs besoins et attentes. Ainsi, ils ont pu exprimer leur volonté de confronter les situations, d'exposer leur vécu leur permettant de se soutenir et de leur apporter du "réconfort". Ils ont envie de faire connaître le haut potentiel intellectuel, de casser les représentations, les préjugés et de permettre à l'entourage proche de l'enfant d'avoir un même niveau de connaissance. Ils ont besoin de se rencontrer, de se retrouver entre pairs ayant les mêmes problématiques. Cela leur permet d'avoir le sentiment de parler le même langage, d'être compris, d'avoir un vécu similaire et ainsi rompre un sentiment d'isolement. En effet, aujourd'hui ils se sentent plus à l'aise pour en parler à leur entourage et, donc indirectement plus à l'aise pour accompagner leurs enfants. Ces parents se rencontrent tous les mois pour échanger entre eux et, ponctuellement mettent en place des actions de sensibilisation sur le HPE et, des actions pour le bien-être de leurs enfants. 

Cette action s'est déroulée du Vendredi 30 Août au soir au dimanche 1er septembre au soir. Le groupe était composé de personnes isolées âgées et de jeunes âgés de 16 à 25 ans. Cette action, coordonnée par le centre Jean Gueguen, a permis de réunir le centre Ginette Leroux et le terminal J autour d'un projet commun. Ainsi chacun a accompagné 4-5 personnes pour composer un groupe de 13 personnes (de 17 à 73 ans). Un groupe à taille humaine pour favoriser les échanges et le lien social. La destination choisie s'est portée sur "Saumur et ses alentours" afin de limiter le coût du transport, Faire découvrir une destination de proximité tout aussi dépaysante ! (Destination riche en activités de loisirs et originales : balade à bord de Van Wolswagen...), de réduire le transport sur un week-end. Ainsi, le choix de la destination est facilement transposable pour les habitants, cela leur permet de renouveler l'expérience en autonomie, moins de freins.