Les actions des centres sociaux
Nom | Département | Année |
---|---|---|
Cuisine du monde | Ain | 2015 |
Jouons Ensemble ça n'a pas d'âge | Ain | 2016 |
Les mardis mandarines pour sortir de l’isolement | Ain | 2016 |
Jardin d'Alexandre | Ain | 2016 |
Une main Tendue Vers l'Emploi | Ain | 2016 |
Actions
Cuisine du monde
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIO-CULTUREL DE L'ALBARINE ALFA3A - Ain
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Mixité sociale
- Résumé
Les ateliers cuisine permettent de toucher différents publics tout en favorisant la création de réseaux d'entraide et de partage, sur la base du plaisir et de l'appartenance à un collectif. L'intéret est de s'appuyer sur la richesse de la différence culturelle pour proposer des ateliers diversifiés.Des personnes mettent en pratique et transmettent leurs savoir-faire. Ces échanges permettent d'acquérir ou de transmettre des compétences en se valorisant.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un habitant
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- CARSAT
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Des personnes, d'horizons culturels différents, se sont proposées ou ont été sollicitées par la conseillère en économie sociale et familiale de la structure pour animer un atelier cuisine en proposant un plat de leur pays d'origine. Elles ont participé aux achats des matières premières. Des personnes s'étaient préalablement inscrites, ont cuisiné et ont partagé le repas.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Le coût des matières premières est partagé entre les participants
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
une vingtaine
- Résultat sur le territoire
mixité sociale
- Résultat pour le centre social
ouverture à un plus grand nombre et diversification des "utilisateurs"
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
pas de limite
- Suite de l'action : Perspectives
faire en sorte que toutes les origines ethniques et sociales soient représentées
Actions
Jouons Ensemble ça n'a pas d'âge
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIOCULTUREL DE LA GRANDE REYSSOUZE - Ain
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Parentalité
- Résumé
Un mercredi après-midi une fois par mois, ou un après-midi pendant les vacances scolaires, 2 mamans bénévoles du Centre proposent aux familles du territoire de se retrouver avec leurs enfants au sein du Centre pour des activités diverses: chasses aux oeufs à Pâques, Réalisation de galette en janvier, etc...
Les personnes seules sont aussi les bienvenues dans ce groupe.
25 à 30 personnes maximum par séances.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Deux mamans bénévoles du centre, par ailleurs impliquées dans la vie locale via une association de parents d’élèves, ayant de nombreux retours de parents et notamment de mamans, qui déploraient le manque d’activité au Centre pour les parents AVEC leurs enfants, le manque d’animation proposées les mercredis et pendant les vacances scolaires.
L’accompagnement du Centre Socioculturel sur la difficulté rencontrée dans la gestion d’un groupe de jeunes et jeunes adultes désoeuvrés squattant le hall et le devant du Centre, a également mis en lumière l’absence de passerelles / fil conducteur, dans la structure, entre la Halte Garderie (3-6 ans) et le secteur jeunesse (qui ne début qu’à 12 ans), et révélé la nécessité de développer des actions spécifiques pour les 6-11 ans, afin de conserver/entretenir le lien avec les familles et les jeunes, de faciliter ainsi le travail et de prévenir d’éventuels comportements déviants postérieurs.
Les deux mamans bénévoles précédemment cités, l’une étant par ailleurs secrétaire de l’Association, se sont saisis de l’ensemble de ces besoins identifiés, repérés, et vérifiés par la réitération de leur expression par différents canaux et auprès de différents professionnels, constats par ailleurs partagés par l’Assocation et l’équipe, pour proposer l’action « jouons ensemble ça n’a pas d’âge ».
Objectifs généraux de l’action :
- Favoriser le lien parents enfants en créant des temps d’activités communs
- Développer et valoriser les compétences des parents (créativité, savoirs-faires) en proposant différentes activtés.
- Contribuer à la compréhension mutuelle en développant des temps intergénérationnels
- Contribuer à la lutte contre l’isolement (notamment des personnes âgées) en leur proposant de participer à cette activité
- Favoriser l’apport éducatif inter personnel, inter culturel et inter générationnel
- Favoriser les relations entre parents
- Contribuer au travail global du Centre autour de la parentalité en proposant une activité régulière ouverte à la tranche d’âge 6-12 ans, afin de garder le lien avec les jeunes et leurs familles.
- Favoriser le lien avec la Halte Galderie et la connaissance de celle-ci via la participation du service 3/6 ans.
- Contribuer à l’accroissement des compétences en terme d’organisation, d’animation, conduite de projets, budget d’activités, analyse critique….
Objectifs opérationnels :
- Permettre aux parents et enfants de faire une activité ensemble au Centre Socioculturel
- Proposer un temps d’animation convivial, hors temps scolaire, pour partager, échanger, créer, s’enrichir d’idées et de bien-être.
- Permettre aux participants de se créer un réseau de connaissances, de soutien, et de soutiens éducatifs éventuels.
- Accompagner les mamans bénévoles dans le portage de cette action mêlant différents publics, dont parents/enfants afin de les rendre autonomes sur l’animation de celle-ci.
- Ouvrir l’activité à tout public, pour lutter contre l’isolement
- Assurer une présence régulière et différente à chaque séance des professionnels du Centre pour développer la transversalité
- Public
- familles
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Caf
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
Les bénévoles ont pensé l'action avec des professionnels, fin 2014.
La mise en place s'est fait avec l'appui de 2 CESF, présente au début pour poser le cadre.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Financement REAAP en 2015 _ 2200 €
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
2 profesionnelles, 3 bénévoles
- Résultat sur le territoire
Création de lien entre les familles du territoire. Implication de personnes seules, isolées participant à l'action et rompant ainsi leur isolement.
- Résultat pour le centre social
Découverte du Centre par de nouveaux habitants, éloignés jusqu'alors.
- Résultat pour les habitants
Création de lien entre les familles du territoire. Implication de personnes seules, isolées participant à l'action et rompant ainsi leur isolement.
- Suite de l'action : Limites
Difficulté pour les bénévoles d'apprendre à dire non lorsque le nombre de personnes est dépassé.
La gestion du succès de l'action se pose aussi: comment permettre aux familles qui le souhaitent de revenir, tout en restant ouvert à de nouvelles familles?
Prise de conscience par les bénévoles de la charge que représente cette action: mobilisation nécessaire en maont des séances pour les préparer, les penser, réaliser les achats, etc... Comment concilier cela à leur propre vie familiale?
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
Les mardis mandarines pour sortir de l’isolement
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL ET CULTUREL LES EPICEAS - Ain
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Solidarité
- Résumé
Cette action déjà en place depuis plusieurs années permet à des femmes isolées dans leurs appartements de sortir, d’avoir une ouverture vers l’extérieur, et d’en faire profiter leurs enfants. Certaines d’entres elles, qui participent à l’atelier depuis plusieurs années, ont progressé dans leur émancipation, sans pour autant être au bout du chemin. D’autres, nouvellement arrivées, font leurs premiers pas dans cette démarche, aidées et encouragées par les premières. Ce projet s’articule parfaitement bien avec l’atelier sociolinguistique organisé par le centre social
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Plusieurs constats établis au niveau des quartiers en « veille active » de la commune d’Arbent ont montré que dans certaines familles les enfants n’ont aucune occasion de sortir de l'habitat familial avec leurs parents car ces derniers n'ont pas les moyens matériels ou culturels de les accompagner. Ce sont principalement des femmes isolées dans leurs appartements qui manifestent l’envie et le besoin de sortir, d’avoir une ouverture vers l’extérieur. De surplus la mixité interculturelle n’est pas présente au sein du village.
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Association locale
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
- Organisation de rencontres permettant une sensibilisation et des échanges sur des thèmes comme l’équilibre alimentaire, la santé, l’estime de soi, etc. :
- Utilisation des salles du centre social et des salles communales, réunion, cuisine, activités, etc., en fonction de l’activité proposée.
- Organisation d’activités manuelles, de construction, d’observation, dans le but d’élargir leurs champs de vision afin de les amener à une prise de conscience de la nécessité de prendre soin de soi :
- Utilisation des matériels du centre : photocopieur, ordinateur, appareil photos, matériels de base (papiers, feutres, crayons, colles…) ;
- Accès à la bibliothèque du centre.
- Organisation de sorties extérieures les confrontant à de nouvelles expériences collectives et leur permettant d’échanger leurs expériences individuelles :
- Utilisation du minibus pour les transports (domicile- centre social ou centre social- lieux d’animation ou de visites).
- Visite de tous les espaces de loisirs culturels existant au sein du centre social, durant leurs périodes d’activité, afin que par la suite chaque femme puisse y retourner avec sa famille :
- Inscription gratuite à un atelier de loisir socioculturel proposé par le centre, à raison de 2 fois par mois ;
- Inscription gratuite à l’atelier ATELEC d’apprentissage de la langue française.
- Ouverture à l’extérieur pour des visites ou rencontres avec d’autres groupes à certaines occasions : journée de la femme ou autres.
- Activation du réseau de partenaires territoriaux, notamment les autres centres sociaux du bassin d’oyonnax, mais aussi les structures de la Communauté de Commune du Haut Bugey (CCHB), « Haut Bugey Tourisme », « Centre nautique intercommunal », etc.
- Organisation de rencontres permettant une sensibilisation et des échanges sur des thèmes comme l’équilibre alimentaire, la santé, l’estime de soi, etc. :
- Ressources financières mobilisées pour cette action
CHARGES : achats=507.68 ; Services extérieurs=100.00 ; Autres services extérieurs=220.70 ; Impôts et taxes=60.00 ; Charges de personnel=2900 ; TOTAL = 3738.38
PRODUITS : Subventions d’exploitation=1000.00 (Conseil Général 01) + 1500.00 (Commune d'Arbent) ; Autres produits de gestion courante=1238.38 (Participation du Centre Social et Culturel d’Arbent) ; TOTAL=3738.38
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
12
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
L’objectif principal était de permettre à femmes de sortir de leur isolement. Soit elles n’ont pas d’emploi, soit elles ne maîtrisent pas bien la langue française, soit elles sont veuves, soit elles sont mères de familles sans permis de conduire ; certaines cumulent plusieurs de ses facteurs d’isolement.
L’action a contribué à éviter que cet isolement insidieux ne prenne de plus en plus de place dans leur vie. A éviter qu’elles se dévalorisent et que les difficultés à sortir de chez elles prennent de plus en plus d’importance au point de devenir insurmontables. A éviter qu’elles cessent complètement d’aller vers les autres, qui, même voisins, sont des personnes qui ne leur ressemblent pas.
Cette action est volontariste, elle prétend bousculer la frilosité, redonner de la confiance et renforcer l’estime de soi.
Cette action participe aussi à la lutte contre les discriminations en faisant se rencontrer des personnes d’âge, de culture et de religions différentes.
Au cours de cette action l’animatrice familles a proposé aux personnes de participer à d’autres activités proposées par le centre social et utiles dans leur parcours d’émancipation : apprentissage du français avec l’atelier ATELEC, sortie familiale pour rencontrer un panel plus important de personnes de la commune etc.
Le groupe a atteint sa maturité : certaines partent, d’autres arrivent… le bouche à oreille fonctionne bien et les partenaires (CCAS, Assistante sociale du Conseil Général..) peuvent aussi diriger de nouvelles personnes vers cette action.
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
Jardin d'Alexandre
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIOCULTUREL DE LA GRANDE REYSSOUZE - Ain
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Parentalité
- Résumé
Lieu d'accueil parents enfants pour évoquer ce qui ne va pas, des soucis avec l'enfant quelque soit son âge.
Les parents sont accueillis avec leur(s) enfant(s) par deux travailleurs sociaux du Centre Socioculturel : une CESF, et en alternance une auxiliaire de puériculture, ou une animatrice en développement artistique + une psychologue.
Une séance suffit à débloquer, trouver des p'tits trucs pour comprendre son enfant
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Action mise en place au départ suite à l'arrêt de café famille qui se tenait dans les écoles du territoire et à la demande des habitants de soutien plus individuel et ponctuel, d'un lieu d'écoute confidentiel.
- Public
- familles
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Caf
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
En 2015, nous avons accueilli 27 familles et 31 parents et 29 enfants sur 20 séances. Les parents viennent principalement du quartier Grande Reyssouze mais l’on s’aperçoit que l’action rayonne au-delà aussi.
L’objectif premier du Jardin d’Alexandre est de revaloriser le rôle et les compétences des parents en partant du principe qu’ils ont leur réponse et en s’opposant aux idées véhiculées de « parents parfaits » et aux « recettes magiques des magasines ». Chaque famille est prise en compte, respectée et valorisée dans sa diversité, sa structure, son fonctionnement, ses règles, ses méthodes éducatives, sa religion… Et notre action consiste à faire rayonner la confiance des parents en leur rôle éducatif au-delà de la rencontre au Jardin d’Alexandre.
Cette année nous avons touché davantage de pères (6 pères), venus en couple pour la plupart. Nous sentons que les pères s’impliquent réellement dans l’éducation de leurs enfants et osent prendre leur place. Le fait d’entendre les 2 parents apporte un vrai plus à la rencontre. Bien qu’ils parlent de la même situation chacun a son point de vue, ses mots, son ressenti.
Nous constatons à nouveau que nous touchons plus d’enfants de sexe masculin que de sexe féminin. Comme l’année dernière on se demande si cela révèle que les comportements des garçons sont simplement plus visibles et plus alertant pour les parents ? et si cela signifie vraiment que les filles ont moins de difficultés ? De même, nous avons aussi touché une majorité de jeunes enfants (0-6 ans) et moins d’enfants et de jeunes plus âgés, ce qui ne semble pas signifier que les difficultés sont moindres quand les enfants grandissent
Pour présenter le Jardin d’Alexandre aux familles et aux partenaires, nous avons réalisé une nouvelle plaquette pour parler de l’action avec des mots simples que nous entendons lors des rencontres
- Ressources financières mobilisées pour cette action
4710 euros financement REAAP (honoraires de la psychologue + charges de gestion)
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
4
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
Les parents comprennent leurs enfants, repartent soulagés, prennent confiance en eux
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
- Renforcer le lien avec le réseau partenarial existant pour toucher davantage les 7-11 ans et les 12-17 ans, moins touchés en 2014.
- Evaluer le type de familles rencontrées (familles nucléaires, monoparentales, recomposées, élargies)
Actions
Une main Tendue Vers l'Emploi
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIOCULTUREL DE LA GRANDE REYSSOUZE - Ain
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Emploi, économie
- Résumé
« Une Main Tendue Vers l’Emploi » vise un public en situation de précarité : femmes, jeunes et hommes, majoritairement issus des quartiers prioritaires : Reyssouze, Croix blanche, Pont des Chèvres ; sans en exclure les habitants des autres quartiers qui rencontrent également des difficultés d’insertion socioprofessionnelle.
Cette action met en évidence la nécessité d’évoluer sur un accompagnement individuel sur un lieu de proximité, au sein de la zone de vie des habitants et en lien avec les dispositifs existants.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Public
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
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Partenaires d'action:
- Association locale
- Caf
- Commune
- Conseil régional
- Regroupement de communes
- Territoire concerné
- Description générale
Les habitants qui ont bénéficié de l’action sont à plus de 65% issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville. 115 personnes ont pu bénéficier de cet accompagnement dans le cadre du projet « Main Tendue Vers l’Emploi ».
La parité entre hommes et femmes a été presque atteinte sur l’ensemble des personnes suivies (60 hommes et 55 femmes), alors que sur les quartiers prioritaires, elle a été totale (38 hommes et 37 femmes).
La mixité des publics est à l’image des quartiers concernés, essentiellement à origines étrangères à plus de 80%.
Les tranches d’âge concernées se déclinent de la manière suivante :
- les 16/25 ans : 28 personnes dont 19 garçons et 9 filles, soit 24.35% des personnes reçues,
- les 26/39 ans : 37 personnes dont 12 hommes et 25 femmes, soit 32.17% des personnes reçues,
- les 40/49 ans : 30 personnes dont 17 hommes et 13 femmes, soit 26.08% des personnes reçues,
- les 50 ans et plus : 20 personnes dont 12 hommes et 8 femmes, soit 17.39 des personnes reçues.
Aucune tranche d’âge n’est épargnée, les jeunes et les seniors restent néanmoins les plus touchés et les plus démunis face à ce qu’ils pensent être une fatalité en France.
Une des problématiques reste celle de la maîtrise de la langue. Malgré toute la bonne foi et l’envie de progresser dans la réalisation de leur projet professionnel, les personnes en carence, ont beaucoup de difficultés. Ceci à commencer par la rédaction d’un curriculum vitae. Des ateliers de réalisation de celui-ci existent bien,
Mais pas pour un public immigrants et même parfois citoyens français depuis longtemps.
Il en découle un découragement et un manque de confiance qui mène certaines personnes à ne plus croire que trouver ou retrouver un emploi ou une formation est possible.
Depuis le début de l’action en 2012, le nombre des personnes ayant besoin d’un accompagnement professionnel n’a cessé d’augmenter. Malgré les structures déjà existantes. Le Centre Socioculturel reste une des premières porte pour un public très éloigné de l’emploi. Le Centre n’a pas vocation à remplacer ces structures existante (telles que les PIE, MLJ, etc … avec lesquelles nous travaillons en partenariat, mais bel et bien à orienter, et à accompagner les personnes les plus en difficulté. Ces publics sont essentiellement issus des quartiers de la ville de Bourg-en-Bresse.
Les personnes qui ont pu bénéficier de cet accompagnement lors de permanence sur des structures caritatives, comme le Secours Populaire, ont davantage de mal à s’inscrire dans une perspective de l’emploi. En effet, lorsque les problématiques sont encore plus nombreuses et que la satisfaction de besoins primaires n’ai pas possible (manger), nous sommes amenés à essayer d’orienter vers d’autres voies plus prioritaires (se soigner, etc... )
- Ressources financières mobilisées pour cette action
29460 € dont achats 100€, services extérieurs 200€, autres services extérieurs 110 € , charges de personnel 26450€ et charges fixes de fonctionnement 2600€
Financement contrat de ville
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
1 profesionnelle + les partenaires.
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
Les bénéficiaires sont principalement issus des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville : Reyssouze, Pont des Chèvres, Croix Blanche, sans exclure les habitants issus des autres territoires comme le centre ville notamment.
Ce sont 105 personnes, à ce jour, qui ont bénéficié de l’action.
75 % sont issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville : Reyssouze, Pont des Chèvres, Croix Blanche
45 % des personnes suivies, soit 47 personnes, sont bénéficiaires du RSA (socle et activité) ou l’ont été, car 45% ont un retour à l’emploi principalement en CDDI auprès des SIAE.
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Cette année encore, l’action « Main Tendue Vers l’Emploi » a permis aux habitants du territoire et aux bénéficiaires venant par le biais des partenaires de bénéficier d’un suivi et d’une redynamisation de leur projet. Elle apparaît comme un premier pallier à franchir pour les personnes très éloignées de l’emploi et dans des problématiques diverses. Le partenariat et les permanences organisées avec les PIE et la MLJ permettent aux bénéficiaires d’inscrire leur projet professionnel dans leur projet de vie. C’est un service d’utilité public qui nécessite une pérennité.