1.La Médiation Socioculturelle :

On peut distinguer quatre actions de la médiation socioculturelle :

• Médiation en milieu familial et professionnel
• Médiation en milieu scolaire
• L’accompagnement administratif et social
• Prévention de la délinquance et de l'insertion professionnelle

a)La médiation socioculturelle

Dans le but de renforcer les liens entre les différentes communautés, et de faciliter une intégration sociale réussie, notre objectif est d’accompagner les personnes en difficultés.

La fonction de la médiatrice socioculturelle est d’apporter une aide et un accompagnement social aux personnes qui ont un problème d’insertion en général et en particulier celles qui rencontrent des problèmes d’intégration. Très souvent la langue constitue une barrière importante d’exclusion, le rôle de la médiatrice est de faire en sorte que cette difficulté soit surmontée pour faciliter l’insertion et les contacts avec les administrations. D’où la nécessité de poursuivre cette activité.

b)Médiation en milieu familial et professionnel

Le but est d’apporter une aide aux salariés concernant des malentendus et aux parents concernant la résolution des situations conflictuelles par le biais de la médiation et de l’interprétariat en apportant assistance et soutien. Grâce à notre intervention deux personnes ont pu garder leur emploi.

c)Médiation en milieu scolaire :

Accompagnement et soutien aux parents dans leur rôle éducatif.  Cette action est en lien avec l’école des parents. Il s’agit d’accompagner les équipes éducatives pour une meilleure connaissance des familles et éviter ou d’aplanir les incompréhensions. Nous encourageons les parents d’aller voir les enseignants. La médiation menée dans les collèges et écoles consiste à :

• Etablir la communication lorsqu’elle est complètement interrompue entre les familles et les établissements.
• A donner confiance aux parents qui appréhendent d’aller voir les enseignants.
• Expliquer les aides proposées par les enseignants.
• Préconiser avec parents et enseignants un accompagnement dans le choix des orientations possibles pour le jeune.
• Les accompagner physiquement à visiter les SEGPA, cette démarche a permis aux familles que nous suivons de trouver des réponses à leurs questions.

1.Ateliers sociolinguistiques :

• Atelier vie quotidienne
• Alphabétisation
• Informatique
• Sorties culturelles et éducatives

a)Les ASL vie quotidienne :

S’adressent à des personnes qui sont primo-arrivantes ou des personnes qui sont arrivées depuis plusieurs années mais qui ne sont pas autonomes dans leur vie quotidienne.

Ces ateliers leur permettent de se présenter, prendre un rendez-vous chez le médecin, remplir un chèque, remplir un formulaire, connaitre les structures de proximité…

Ces ateliers ont lieu les mercredis matin entre 10h et 12h.

Actions :

Amener les enfants de 2/3 ans à la médiation pour écouter les comptines pendant que les parents assistent aux ateliers au sein de l’AFAAM.

b)L’alphabétisation :

Apprentissage des bases et perfectionnement

Ces ateliers s’adressent aux habitants d’origine étrangère résidant dans la ville. Le but principal est l’autonomie des personnes. Il s’agit d’apprendre le français en fonction de l’usage que l’on en a, en fonction des rôles sociaux que nous avons tous les jours dans les différents espaces sociaux.

Nous organisons ces ateliers   afin de rompre l’isolement des personnes. En effet pour permettre aux apprenants de mieux s’intégrer, la connaissance de la langue française est indispensable, c’est pourquoi nous maintenons ces ateliers en place.

Nous avons constaté que ces ateliers ont permis aux femmes de mieux maîtriser la langue française et de leur donner confiance dans leurs démarches quotidiennes.

L’inscription se fait tout au long de l’année. La majorité des inscrits sont des femmes.

Les cours ont lieu le lundi, mardi et jeudi après-midi, ces cours s’adressent à toute personne qui souhaite apprendre le français.

Le programme : des cours de français (grammaire, orthographe, lecture…), éducation civique le vivre ensemble….).

c)Les ASL collège :

Cet atelier rentre dans le cadre de l’école des parents, l’objectif est d’aider les parents à mieux connaître les codes de l’école et du collège. Les aider à suivre la scolarité de leurs enfants en dépit de leur faible maîtrise du français. Cet atelier est animé par  des intervenants  spécialisés : ( enseignants, psychologues scolaires, etc.).

d)L’initiation à L’informatique

Cet atelier a été mis en place pour les débutants, il a lieu tous les jeudis.

L’objectif est de connaître les différents accessoires d’un ordinateur. Apprendre à manier la souris, écrire un courrier sur WORD, effectuer une recherche sur Internet et créer une boite mail etc., les cours ont lieu le Jeudi : 18h45 à 19h45

8 Personnes y sont inscrites

ATELIER INFORMATIQUE

e)Initiation à la langue arabe pour adultes:

Nous avons mis en place des cours d’arabe pour les adultes et les enfants, non seulement pour l’apprentissage de la langue arabe mais également pour encourager les enfants à la notion du plaisir de découvrir et d’apprendre une autre langue. C’est également pour répondre à une forte demande des adhérents. L’inscription se fait de la même manière que pour les autres cours.

• 3 hommes

Tous les samedis de 17h00 à 19h00

• 12 femmes

Tous les dimanches de 10h00-12h00

Cette action a été mise en place afin de sensibiliser un jeune public et leur famille à la démarche de création artistique. Cette dimmension permet un travail au profil de la relation parent/enfant dans une approche de compréhension mutuelle par le partage et la découverte d'univers différents. Ces mises en situations permettent l'échange et le dialogue pouvant améliorer une relation familiale complexe . Travailler en commun la créativité, laisser poser le sensible annoncent souvent la possibilité de progresser dans l'acquisition d'une autonomie souhaité.

Par ailleurs, porter à la découverte différents modes d'expression culturelle et esthétiques participent de l'apprentissage et de l'acquisition des connaissances. L'ensemble de ces propositions entre dans le champs de l'accès à la culture complétant aisément tous nos axes d'intervention : ASL, CLAS, Accompagnement à la Parentalité, lutte contre l'isolement, lien social.

Responsabiliser les jeunes en leur confiant l’ensemble d’un projet (du début à la fin)

• Prise de confiance dans la réalisation globale d’un projet
• Evolution positive du comportement des jeunes dans et en dehors du projet
• Enrichir ses expériences et se sentir capable d’évoluer dans différents milieux professionnels

Nous avons répondu au besoin d'une éducatrice de l'Institut médico-éducatif du quartier pour permettre aux jeunes handicapés d’être impliqués dans un contexte de travail socialisant et dans une démarche d’action bénévole.

L'ambition est double :

- permettre aux jeunes de réaliser des tâches concrètes à destination d'un public à travers des actions valorisantes

- faire changer le regard des usagers du Zef sur les personnes victimes de handicap

Le cadre de vie est enjeu pour la municipalité :

• décliné au travers des conventions de la TFPB et de la GUSP,

• paupérisation des nouveaux entrants dans les logements sociaux,

• opportunité d’utilisation d’un ou deux appartements témoin,

• expérimentation d’une action innovante permettant à des nouveaux entrants fragiles de réussir leur entrée et leur maintien dans le logement.

  La DCSS a défini des axes de travail tenant compte des problématiques rencontrées par les acteurs de terrain :

• rendre les locataires acteurs de l’amélioration de leur cadre de vie,

• développer les pratiques citoyennes,

impliquer les acteurs (bailleurs et usagers dans une notion de parcours commun) et travailler sur le rôle de chacun .

Le but est de mettre en place un appartement interactif et ludique afin :

• valoriser les savoirs et partager les expériences des habitants,

• informer les usagers des acteurs intervenants en matière de cadre de vie,

• communiquer autour des bonnes pratiques en matière d’entretien du logement, de gestion des déchets, de règles de voisinage…

• favoriser l’autonomie des ménages dans :

• l’appropriation du logement et de son entretien

• l’amélioration du cadre de vie,

• la citoyenneté,

• le respect du voisinage,

• la prévention des impayés de loyers et d’énergie.

• travailler en appui des dispositifs visant notamment :

• l’amélioration de l’habitat,

• la lutte contre la précarité énergétique,

• la prévention des expulsions locatives.

La dimension budgétaire apparaitra comme un fil conducteur.

Le but de cette semaine est de remettre du lien entre les joueurs qui viennent. On se retrouve entre enfants, parents, grands-parents pour partager nos pratiques. C'est une façon très simple de remettre autour d'un jeu des personnes qui ne se rencontrent pas ou plus. Le jeu vidéo est une pratique "élitiste" en ce qu'elle crée des communautés très distinctes. Le retrogaming permet de réunir ces communautés et de dialoguer entre joueurs très différents: une grand-mère peut expliquer à des plus jeunes comment manipuler un jeu qu'ils ne connaissent pas. Les plus âgés reprennent l'initiative grâce à des jeux qu'ils connaissent pour les avoir pratiqués.

Les mamans les moins intéressées par l'action ont profité des installations du Zef (la cuisine) pour confectionner des gâteaux pour le goûter.

Le premier but de cette action était de ne pas perdre les stocks du café associatif suite à sa fermeture administrative au mois de mars. Dans un premier temps, seuls les achats faits pour la marche normale du café ont été utilisés. Ensuite, les produits du potager et les surgelés ont été mis en oeuvre.

Au fil du temps, les bénévoles ont réalisé que ces "petits" dons pouvaient avoir une véritable utilité sociale. Un autre partenaire a donc été recherché et l'association Léa et ses bénéficiaires ont rejoint cette action. Ici, il s'agit de femmes, seules ou avec leurs enfants, victimes de violences intra familiales.

Pourquoi:

- Les enfants et les parents n'accèdent pas ou peu à la culture.

- Les familles se  mobilisent difficilement sur les projets réalisés par leur (s) enfant(s) par manque de temps , par crainte du regard des professionnels, ou bien encore parce que le temps libéré est principalement dévolu aux écrans 

- des liens sociaux et intérgénérationnels qui se délitent .

- Un mal être dans la population (isolement social, perte de lien, depression )

Résultats attendus:

- Tous les enfants (500) des écoles maternelles et élémentaires découvrent un univers artistique durant l'année lors d'un atelier ou d'un spectacle

-renforcer le sentiment de bien être collectif et le vivre ensemble

-Contribuer au dynamisme du territoire

-favoriser la présence artistique au sein des écoles, des ALSH, du collège, des crèches

Pourquoi? Pour rompre l'isolement et créer du lien social

Quel changement attendu : la création de lien social, l'inscription sur d'autres actions

- Population ne maîtrisant pas la langue française présente sur Gisors (analphabète, illetrisme, étrangère).

- Population isolée sur Gisors

Résultats attendus :

- Des habitants plus autonomes dans leur quotidien

- Des liens entre les participants

Cette action fait suite à des constats partagés sur le territoire et vise à rompre l'isolement social des habitants et des professionnels, impliquer les habitants dans la vie locale, améliorer le srelations parents-enfants, créer du lien, valoriser le scompétences.

Le Centre Social avait mis en place pendant 2 ans, des ateliers parents enfants, ainsi qu'un groupe de parole de parents. Les parents y ont exprimés le besoin d'améliorer les relations avec leurs enfants, de pouvoir faire differemment. De plus, le diagnostic de territoire a fait remonter des besoins d'aide à la parentalité.

Changement attendus :

- des parents plus apaisés, des enfants plus épanouis

- création de liens entre les parents

Il répond a une demande fortement émise lors du diagnostic de territoire : besoin d'interconnaissance entre les professionnels. Le Centre Social a proposer de coordonner ce réseau du fait de sa fonction d'observatoire social.

 Le secteur famille anime régulièrement tout au long de l’année des temps de discussion et de débats lors de multiples activités permettant une expression collective de demandes et besoins. S’il a été constaté une participation des familles (au sens large sur le territoire) et capacité à faire évoluer certaines pratiques ou attitudes éducatives, il n’en reste pas moins que les espaces d’échanges éducatifs restent confinés entre micro sphères et il reste rare que les familles les plus « en besoin » arrivent à évoquer les enjeux éducatifs au sein de sphères plus ouvertes. Cette difficulté de la prise de parole et de la confrontation/débat des enjeux éducatifs dans un espace ouvert à échange et à une pluralité d’acteurs est l’une de nos principales difficultés.

Contexte : Les troubles de l'audition concernent de nombreux Français, et pas seulement les seniors : 

• 10 millions de Français souffrent de problèmes auditifs ; 
• Pour 5,4 millions de personnes, ces troubles ont des répercussions sur la vie quotidienne (isolement...) ; 
• 800 surdités reconnues chaque année en France mais de nombreuses ne sont pas déclarées. 
• 1 Français sur 2 ne fait jamais évaluer son audition ;
• 31,9 % des salariés français sont exposés dans leur profession à des nuisances sonores dont la moitié à des niveaux dangereux pour l'audition ;
• 38 % des personnes qui consultent le font suite aux pressions de leurs proches ;
• 2 500 000 personnes de tout âge souffrent d' acouphène (sifflement et bourdonnement) ;
• 7 millions de Français vivent dans des zones de bruit excessif,
• 48 % de la population connaît au moins une personne "qui entend mal" dans son entourage ; 
• Les freins principaux à l'équipement sont économiques (49 %), psychologiques (43 %) et enfin esthétiques (28 %).

Résultat et changement attendu :

Objectifs:

Animation de la vie locale

Evenement participatif

Donner à voir et à s'impliquer dansle projet du Tiers-Lieu écocitoyen