Les actions des centres sociaux
Actions
Forum Bouge pour ton Avenir
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL VALLÉE DE GERE - Isère
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- éducation / scolarité
- Résumé
Depuis plusieurs années nous travaillons en partenariat avec le collège Ponsard, avec lequel nous avons
développer différents projets dont le forum Bouge pour ton avenir qui est organisé sur le temps scolaire.
Cette année, nous allons les amener un groupe de jeunes (Vallée de Gère/ Malissol/ extèrieur) au forum
des métiers qui se déroule du 7 au 10 Février à Eurexpo Lyon. Nous associerons les parents à cette
sortie. Cette visite permettra aux jeunes de découvrir concrètement différents métiers et de rencontrer des
professionnels. Nous prévoyons de prendre des photos à cette occasion, pour ensuite réaliser une
exposition présenté le jour du forum au collège avec les témoignages des jeunes et des parents.
Le Forum aura lieu début avril au collège pour les élèves de 4ème et 5ème SEGPA. Le matin sera
consacré aux ateliers de préparation pour la recherche de stage en entreprises (Quizz/posture/rédaction
de CV et lettre de motivation/Attentes du stage) qui seront animés par les partenaires: le BIJ, les
éducateurs de prévention, le collège, les centre sociaux (Vallée de gère et Malissol), CIO, École de la 2nd
chance.
L'après-midi nous voulons mobiliser des parents ayant différents secteurs d'activités professionnelles pour
expliquer leurs parcours auprès des jeunes. Ces parents qui pour certains sont aussi membres de jury de
l'oral du stage pour le brevet, pourront témoigner de cette expérience et donner des conseils aux élèves.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Permettre aux jeunes de faire un stage en entreprise en lien avec leur "ambition" professionnelle.
- Sensibiliser les parents à l’intérêt du stage de découverte de l'entreprise.
- Assurer le lien avec le collège et les choix d'orientations des jeunes pour atténuer une orientation
scolaire par défaut.
- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
Une réunion de préparation a été organisé avec les différents partenaires mobilisés sur les ateliers (Quizz/posture/rédaction
de CV et lettre de motivation/Attentes du stage).Le forum Bouge pour ton avenir est organisé sur le temps scolaire pour les élèves de 4e Général et 5e SEGPA.
Les classes sont répartis en demi-groupe et les élèves et les enseignants tournent sur les différents ateliers pendant 30 minutes.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
4000 €
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Une quinzaine de professionnels (animateurs, éducateurs, enseignants, CPE, Directeur et Principale), 3 jeunes de E2C (Ecole de la Deuxième Chance) pour accompagner les 200 élèves.
- Résultat sur le territoire
La mobilisation des partenaires (BIJ, CIO, E2C, Centre Sociaux, éducateurs de prévention) qui interviennent sur le temps scolaire de manière complémentaire avec les professionnels du Collège.
- Résultat pour le centre social
La reconnaissance pour le centre social de sa complémentarité éducative et son identification auprès des parents des collègiens qui n'habitent pas le quartier.
- Résultat pour les habitants
Les élèves et les familles identifient le centre social comme un lieu d'accompagnement aux enjeux de la scolarité et de l'insertion professionnelle.
- Suite de l'action : Limites
Accompagnement des élèves dans leur recherche de stage de découverte en milieu professionnel et dans la préparation de leur oral de stage qui donne une note pour le brevet des collèges.
- Suite de l'action : Perspectives
Renforcer sur la thématique de la citoyenneté et du savoir-être dans la relation avec les adultes.
Actions
Groupe de travail MOBILITE
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL ET CULTUREL Robert Doisneau - Lot
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- mobilité / transport
- Résumé
Le comité des usagers a réfléchi toute l'année 2017 autour de la thématique de la mobilité. Cette thématique est apparue comme une évidence au groupe et une envie de faire "bouger les choses" dans ce domaine a conduit 5 habitants à se mobiliser.
Une exposition sur les transports anciens, un questionnaire en direction des usagers du centre social, la participation aux assises départementales de la mobilité, la rencontre d'associations de co-voiturage ont conduit le groupe à l'élaboration d'une synthèse de réflexion qui a été présentée aux élus de la communauté de communes ainsiqu'à la participation à l'hackcélérathon Mobilité organisé par la Préfecture du Lot.
Le groupe travaille actuellement sur l'élaboration de solutions en lien avec la synthèse.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Le travail mené a pour objectif de pouvoir être force de propositions et d'apporter aux élus une expertise de terrain sur cette problématique de la mobilité
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Echanges
Elaboration d'un questionnaire
Rédaction d'une synthèse
Travaux de recherche
Rencontre de partenaires
Participation à des rencontres d'intelligence collective
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
5 habitants
Directrice du centre social
- Résultat sur le territoire
Prise de conscience de la problématique par les élus
Valorisation du travail des habitants par les institutions (Préfecture,..)
- Résultat pour le centre social
Reconnaissance du travail de mobilisation des habitants et d'expertise du centre social
- Résultat pour les habitants
Valorisation des compétences et des savoir-faire
- Suite de l'action : Limites
Risque que les habitants ne puissent pas faire aboutir leurs propositions, qu'ils ne soient pas entendus et impliqués dans les décisions
- Suite de l'action : Perspectives
Mise en oeuvre de propositions
Actions
Inclustion sociale des personnes disposant d'une domiciliation administrative au Centre Social
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL DU PONT BORDEAU - Loiret
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Logement
- Précarité
- vacances / loisirs
- Résumé
Depuis fin 2015, optimisation de l'accueil et du suivi des personnes domiciliées pour favoriser leur inclusion sociale.
Entretien pour mieux identifier la situation de la personne, de la famille. Accompagnement et orientation dans la recherche de logement, d'aides d'urgence, d'aides sociales, l'accès aux services de soins...
Temps de convivialité et d'écoute d'active.
Lien avec le dispositif "Cultures du Coeur" pour favoriser l'accès à des sorties, des spectacles, des événements sportifs.
Valorisation des compétences, des savoir-faire des personnes pour les impliquer dans des projets du Centre Social ou d'autres habitants.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Mieux prendre en compte à l'accueil du Centre Social les personnes domiciliées. Développement d'un accompagnement social global des personnes.
Impacts attendus :
- renforcement du lien entre les personnes et le Centre Social ;
- bien-être des personnes ;
- inclusion sociale des personnes.
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
- Ressources financières mobilisées pour cette action
18142 € (montant total des moyens humains).
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Les chargés d'accueil. Environ 0,4 ETP.
- Résultat sur le territoire
Développement ou émergence de projets sur le Centre Social (ou le quartier) à l'initiative des personnes domiciliées (ex : perspective de mise en place d'une sorte de repair café, implication sur un projet de jardin partagé...).
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
Inclusion sociale.
Développement de l'estime de soi.
Valorisation des compétences (savoir-faire, savoir-être).
- Suite de l'action : Limites
Difficulté de créer du lien avec des personnes en grande précarité sur une longue durée.
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
Jardin partagé
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL ET CULTUREL PAPIN - Haut-Rhin
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Solidarité
- Démocratie & citoyenneté
- Logement
- Résumé
Il s’agit d’un projet d’habitants qui a mis 2 ans à aboutir avec la participation de la ville de Mulhouse. Situé place Schmittlin, il se veut un lieu de jardinage mais aussi un lieu d’échange, de lien social et de mieux vivre ensemble.
En 2018, les habitants ont bénéficié des visites de trois jardins à savoir celui des Francettes à Saint Louis, et ceux des CSC Lavoisier-Brustlein et Pax à Mulhouse. Ces visites ont permis d’échanger les savoirs avec d’autres habitants, de partager des expériences et de piocher des bonnes idées.
Au cours du dernier trimestre 2018, les habitants ont monté les bacs, les ont customisés et mis en place.
Il a été prévu en 2019, d’organiser 5 journées de formation avec le CINE Moulin de Lutterbach afin d’initier les habitants au jardinage et de leur donner des idées de plantation selon les saisons pour un embellissement permanent dans le quartier.
Une programmation d’activité est en cours pour 2019 avec la volonté des habitants d’en faire un lieu stratégique de convivialité et de partage dans le quartier. Le jardin partagé a été inauguré officiellement le 13 juin 2019
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un groupe d'habitants
- Précision ( si autre )
Fédération nationale des tables de quartier
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
L'idée a germé au travers des Tables de quartier, instance de participation citoyenne animé par le CSC. Le parc où se situe le jardin était sujet à des dégradations, squats et comportements délictueux. L'Adulte-relai en charge de l'accompagnement des initiatives d'habitants a donc initié une réflexion collective pour réaménager cet espace.
L'objectif était de résorber les problématiques liées au cadre de vie tout en apportant un espace de convivialité et de lien social aux habitants du quartier, tout en favorisant la prise d'initiative et l'émancipation des habitants.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Pilotage par l'adulte-relai du CSC dans le cadre des Tables de quartier. Un collectif d'une dizaine d'habitants a été partie prenante de l'élaboration du projet depuis 2018.
Une dizaine de réunions et des déplacements pour visiter d'autres jardins partagés ont été réalisés.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
44200 € dont charges de personnel: 26500 € (poste adulte-relais); achats 5000€
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
2 professionnels CSC permanents, 5 professionnels ponctuels, Services de la commune, une dizaine de bénévoles.
- Résultat sur le territoire
Espace du jardin entretenu et respecté
Lieu de rencontre pour des habitants du quartier (en démarrage)
- Résultat pour le centre social
Utilisation du jardin partagé pour un usage pédagogique par l'Accueileltte, multi-accueil du CSC
Résorption d'une problématique récurrente de propreté située en proximité immédiate du CSC nuisant à son image.
- Résultat pour les habitants
Valorisation de l'investissement bénévole.
Aboutissement d'une démarche initiée par des habitants.
- Suite de l'action : Limites
Besoin d'autonomisation du collectif d'habitants pour que les professionnels puissent s'engager dans d'autres initiatives
Quid de la pérennité de la dynamique dans la durée
- Suite de l'action : Perspectives
Autonomisation du collectif
Développement de l'utilisation du jardin par d'autres secteurs du CSC
Mise en réseau des initiatives de jardins partagés à l'échelle mulhousienne.
Actions
Journée Citoyenne et Républicaine de mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation édition 2023.
- Structure organisatrice
- ASSOCIATION CULTURE LOISIRS EDUCATION (CLE) - Territoire de Belfort
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Journée citoyenne et républicaine de mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation édition 2023.
La journée d'action s'est tenue le vendredi 24 février 2023 avec 3 temps forts :
1. Salle de spectacle de la Pépinière : 9h à 12h.
- Conférence-débat autour de problématiques sociétales,
- Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du film court-métrage "Promesse".
2. Lycée Professionnel Denis DIDEROT : 13h30 à 15h30.
- Rencontre-débat avec les lycéens du LP Diderot (non ouvert au public).
3. Salle de spectacle de la Pépinière : 20h à 0h30.
- Projection de deux films court-métrage "La promesse" et "Tu iras au paradis", suivie d’un débat en présence de ROST, Assad MOKHENACHE, directeur de la CLE d'Offemont.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Parentalité
- Démocratie & citoyenneté
- discriminations
- Résumé
Actions majeures de prévention et mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation.
Dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine édition 2023, l’Association Culture Loisirs Education d’Offemont (CLE) a organisé vendredi 24 février 2023 à l'échelle de l’Aire urbaine Belfort - Montbéliard, une manifestation majeure portant sur la formation, la mobilisation contre les dérives sectaires, l’endoctrinement et les risques de radicalisation.
Genèse du projet :
Les attentats commis en France en 2015, 2016 ont mis à mal les principes de cohésion sociale et du vivre ensemble. Les notions de laïcité et d'altérité, valeurs fortes de la République sont depuis interpellées et convoquées tous azimuts et trop méconnues par un grand nombre de nos concitoyens, dont certains jeunes. Notre action visait à lutter contre la désocialisation des jeunes, les processus visant l'endoctrinement, favoriser la promotion de leur citoyenneté.
Cette journée s’est déroulée : Vendredi 24 février 2023 à la salle de spectacle de la Pépinière ainsi qu’au LP Diderot de BAVILLIERS.
Cette journée a été co-animée par ROST, chroniqueur, réalisateur et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.
ROST est un artiste, réalisateur aux multiples facettes : Conseiller au sein du Conseil économique, social et environnemental, Président de l'association Banlieues Actives.
Depuis une vingtaine d'année, ROST est très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d'exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles.
Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l'extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.
Présentation du projet.
ROST : un réalisateur engagé.
Depuis une vingtaine d'année, ROST est un artiste, rappeur très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d’exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles. Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l’extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.
Il définit son action comme suit : “Je suis intimement convaincu que chacun d'entre nous peut apporter sa petite pierre à l'édifice pour qu'ensemble nous fassions, bouger les choses, évoluer les mentalités et faire place à plus de justice sociale afin d'éviter ce sentiment d'exclusion et de rejet qui conduisent parfois certains de nos jeunes vers des dérives ou l'obscurantisme”.
Genèse du projet : un projet militant pour redonner de l’espoir à une jeunesse.
ROST explique que lors des attentats de Charlie Hebdo, certains de ses amis se sont faits assassinés et touchés, dont CHARB et son garde du corps ainsi que le gérant de l’Hyper Cacher. Ce dernier et son frère ont été les deux personnes qui lui ont permis de s’en sortir 20 ans plutôt. Puis, lors des attentats du 13 Novembre, sa maquilleuse se faisait assassiner en prenant plusieurs balles sur la terrasse de « La Belle Equipe » un mois à peine après leur retour de tournage de son précédent court-métrage « Et si on s’en sortait ». Ce court métrage, qui était déjà à l’époque une réponse aux attentats, avait pour but de réenchanter la jeunesse et de ne pas la stigmatiser. En effet, l’histoire raconte le périple de quatre amis, issus d’un quartier populaire, qui ont été fragilisé par la vie et qui essaie de s’en sortir. Ce film pose les questions suivantes : quel chemin emprunteront-ils, est-ce que l’échec est une fatalité ?
Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :
1. Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du film court métrage "La Promesse" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation.
Ce temps de formation a intéressé plus d’une centaine de personnes, professionnels de tout horizon, étudiants de l’IUT carrières sociales, citoyens, élus…
ROST a pu exposer sa démarche, expliquer son engagement militant, associatif et le combat qu’il mène depuis des décennies contre l’obscurantisme, le totalitarisme et l’extrémisme religieux.
2. Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du film court métrage "La promesse".
Afin d’initier le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, l’endoctrinement et la radicalisation nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.
L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats d’1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.
Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.
3. Diffusion des deux films court métrage "Tu iras au Paradis" et "La Promesse" à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.
Embrigadé dans une entreprise maléfique, RÉMI, un jeune garçon de 17 ans, fait partie d’un commando terroriste qui lui demande d’attacher autour de sa taille une ceinture d'explosifs afin d’exécuter un plan : ALLER AU PARADIS.
Il sort des toilettes d’une brasserie bondée de monde, prêt à mettre en exécution le plan qui est de se faire exploser en faisant le plus de victimes possibles. C'est alors que NABIL (joué par le comédien SMAÏN), un monsieur exubérant d'une cinquantaine d'année, le reconnaît. Il s'invite alors à la table de Rémi sans que celui-ci ne puisse y faire quoique ce soit et le compte à rebours est lancé …IMPACT DANS 20 Minutes.
Ce film n'est pas une analyse du terrorisme religieux. Il ne prétend pas expliquer, ou détenir la vérité. Avec « Tu iras au paradis », son co-auteur et co-réalisateur Thomas
KEUMURIAN et ROST ont voulu faire une œuvre courte, coup de poing, qui vient interpeler, interroger, interloquer. Le film vise à susciter le débat autour de la question de l'embrigadement. Si le terrorisme islamique est abordé, jamais aucun d'amalgame avec la religion musulmane qu’est l’'Islam n’est fait.
La touche humoristique qui sous-tend le film permet de dédramatiser par la forme un sujet lourd et sensible afin de mieux capter l’attention des jeunes avant les échanges.
Un débat autour du film : La radicalisation n’est pas une fatalité (une tournée du film à travers la France a démarré depuis mars 2019).
Lors de ces différentes actions et interventions, ROST démontre que pour lutter efficacement contre le fléau de la radicalisation, il faut combattre les préjugés.
En effet, à travers ses rencontres avec des personnes radicalisées en prison et son association Banlieues Actives, il s’efforce de faire un travail de citoyenneté, de prévention de la violence, de la délinquance et surtout, de redonner de l'espoir, de la motivation et une ambition saine aux jeunes issus des quartiers populaires qui ne croient plus en l’avenir.
Les films qu’il a pu tourner dont “La Rue des Anges” ainsi que “Et si on s’en sortait”, ont servi de support pour aller vers ces jeunes pour échanger avec eux sur les conséquences parfois dramatiques de la délinquance partant du postulat suivant : aucun d’entre eux n’est condamné à l’échec et que chacun a le potentiel et les ressources pour s'en sortir et dépasser sa condition sociale.
Sa notoriété, en tant que rappeur, sa médiatisation mais avant tout son parcours personnel qui fut mouvementé, ont eu un impact sur les jeunes qu’il a pu rencontrer. Ces films, et en particulier celui-ci, les interroge, interpelé pour engager une réflexion sur eux- mêmes.
Le sujet du terrorisme contemporain est très complexe et sensible et ROST, par son implication et son engagement, s’en est emparé pour pouvoir ouvrir le débat avec ces jeunes. Se retrouver face à des personnes directement touchées par ces drames rend immédiatement le débat bien plus concret et une approche des jeunes beaucoup moins fantasque.
Sa devise “Je suis convaincu que les rencontres peuvent changer une vie, qu'une personne rencontrée au bon moment peut faire la différence dans une existence”.
- Synopsis du film : La Promesse.
Suite au succès de cette campagne de sensibilisation portée le court métrage "Tu iras au Paradis", ROST a pu lancer avec son association Banlieues Actives, et en partenariat avec France Télévisions, un concours d'écriture, à échelle nationale, et à destination des jeunes. Le but était de participer, en groupes d’au moins trois personnes, à l'élaboration d'un scénario qui serait le préquel, ou une suite au court-métrage « Tu iras au Paradis ». Ce concours de grande ampleur avait pour ambition d'inviter ces jeunes à travailler ensemble, dans la prise en compte et le respect de l’opinion de l’autre, de réfléchir, pour beaucoup d'entre eux pour la toute première fois, à ce que signifie écrire une fiction, tout en les poussant à faire des recherches sur le thème de la radicalisation afin de les sensibiliser.
Les dix Groupes présélectionnés sur les 527 scénarios reçus ont ensuite été coachés par des scénaristes professionnels, puis un jury, composé de tous nos partenaires et réalisateurs professionnels, a établi son podium.
Le scénario gagnant, revu par Thomas KEUMURIAN et ROST a été adapté en court-métrage et s’intitule « LA PROMESSE ». Le binôme a de nouveau coréalisé cet opus, co-financé par Banlieues Actives et France Télévisions.
Sabah IBRAHIMI, leader du Groupe auteur de la version initiale du scénario a été touchée de près par le sujet. Son frère, radicalisé, fait parti de ceux qui sont allés combattre en Syrie. Il a été tué là-bas.
« LA PROMESSE » tente avec minutie de montrer, dans le laps de temps réduit d’un court-métrage, comment peut se manifester le processus de radicalisation, et comment un jeune, sans histoire, peut être entraîné dans une spirale infernale.
L’expérience nous a prouvé que les films sont un moyen formidable de s’adresser à ces jeunes. Ces films libèrent leur parole, les font se sentir vus, entendus et surtout pris en compte. La marche de l'obscurantisme n'est pas une fatalité si nous pouvons mettre ces phénomènes en lumière et agir par ces projections-débats, avant qu’il ne soit trop tard pour ces nouvelles générations.
L’avant-première officielle s’est déroulée le 13 Décembre 2021, en présence de tous les partenaires, France Télévisions, Ministère de la ville, Ministère de l’Intérieur (CIPDR), la CNAF, la Région IDF et de nombreuses personnalités. Une nouvelle tournée projections-débats a été lancée à travers la France.
La diffusion des deux courts métrages a été suivie d’un échange – débat entre ROST, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents.
Tout au long de l’année 2023 : Visionnage de reportages, documentaires, films d'arts et d'essais ciblant la thématique, suivis de débats et d'échanges. Plusieurs ateliers de sensibilisation et de formation "Laïcité, soutien à la parentalité et prévention contre l’endoctrinement et la radicalisation" ont été mis en place notamment au travers d’expositions commentées : « le livre géant de la Laïcité » et « la pire génération de tous les temps »
Partenariat, échanges avec association ALIF et Mosaïque.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Les attentats commis en France en 2015, 2016 ont mis à mal les principes de cohésion sociale et du vivre ensemble. Plus récemment encore, le summum de l’horreur a été dépassé avec la décapitation du professeur d’histoire Samuel PATY à la sortie du collège de Bois-d ’Aulne. Attaqué et assassiné à la suite d’un cours sur la liberté d’expression avec un débat sur la publication des caricatures par Charlie Hebdo. Les notions de laïcité et d'altérité, valeurs fortes de la République sont interpellées et convoquées tous azimuts et trop méconnues par certains jeunes.
Notre action vise à lutter contre la désocialisation des jeunes, les processus visant l'endoctrinement, favoriser la promotion de leur citoyenneté.
Le projet vise également à susciter la réflexion, le questionnement, à lutter contre certains clichés, stéréotypes et autres représentations et à inviter au dialogue dans des conditions sereines et empreintes de sérénité, valeurs républicaines.
Il s'agira de fait de permettre, faciliter une meilleure ou plus juste appréhension du monde par nos publics pré adolescents et adolescents en dénonçant notamment les injustices, la théorie du complot véhiculée sur la toile, contribuant par la même à faire évoluer les mentalités dans un esprit, espace citoyen pour tendre vers une compréhension du monde, des contextes géopolitiques qui ne soit pas biaisée, altérée par de la frustration, de la démagogie, de l'ignorance.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Mobilisation de l'équipe éducative, d'animation, membres du Conseil d'Administration et bénévoles.
Services techniques, services de l'etat.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Budget prévisionnel de l’action : Valeurs de la République – Prévention de la radicalisation
Exercice 2024 date de début : 01/01/2024 date de fin : 31/12/2024
CHARGES
MONTANTS
PRODUITS
MONTANTS
CHARGES DIRECTES
RESSOURCES DIRECTES
60 – Achats
1770
70 – Vente de produits finis, de marchandises, prestations de services
Prestations de services
Prestation de service CAF (Animation collective famille etc.)
Achats matières et fournitures
720
74- Subventions d’exploitation
20680
Autres fournitures
1050
Etat : préciser le(s) ministère(s) sollicité(s) – FIPDR 2024
8000
61 - Services extérieurs
2630
-
Locations
1150
-
Entretien et réparation
480
Région(s) :
Assurance
450
-
Documentation
550
Département(s) :
2000
62 - Autres services extérieurs
5180
-
Rémunérations intermédiaires et honoraires
2550
Intercommunalité(s) : EPCI
Publicité, publication
1500
-
Déplacements, missions
1050
Commune(s) :
2000
Services bancaires, autres
80
-
63 - Impôts et taxes
385
Organismes sociaux (détailler) :
Impôts et taxes sur rémunération,
Subvention Caf
4000
Autres impôts et taxes
Fonds Cnaf
64- Charges de personnel
11040
Fonds européens
Rémunération des personnels
8320
L'agence de services et de paiement (ex-CNASEA -emplois aidés)
4620
Charges sociales
2720
Autres établissements publics
Autres charges de personnel
Aides privées
65- Autres charges de gestion courante
75 - Autres produits de gestion courante
66- Charges financières
Dont cotisations, dons manuels ou legs
67- Charges exceptionnelles
76 – Produits financiers
68- Dotation aux amortissements
78 – Reprises sur amortissements et provisions
TOTAL DES CHARGES
20620
TOTAL DES PRODUITS
20620
CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES
86- Emplois des contributions volontaires en nature
1850
87 - Contributions volontaires en nature
1850
Secours en nature
Bénévolat
1850
Mise à disposition gratuite de biens et prestations
Prestations en nature
Personnel bénévole
1850
Dons en nature
TOTAL
22470 €
TOTAL
22470 €
Fait à : OFFEMONT, le 29/02/2024.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Equipe éducative, d'animation, bénévoles, membres du conseil d'administration.
Personnels techniques.
Conférencier(ère)
Technicien son, vidéo.
Agents de sécurité.
Personnel d'entretien.
- Résultat sur le territoire
Nombre de participants effectifs :
Pré-adolescents, adolescents, jeunes adultes, lycéens, étudiants, parents issus des QPV : près de 550 personnes dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine, édition 2023 : conférence-débat, visionnage de deux courts métrages "Tu iras au Paradis" et "La Promesse" suivis d'un débat avec le public.
Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet de deux articles de presse parus dans l’Est Républicain et d’un reportage tv diffusé le soir même dans le cadre du journal télévisé régional de France 3 Bourgogne Franche Comté.
Sur l’année, l’ensemble des actions déployées ont touché plus de 1000 personnes.
- Résultat pour le centre social
Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet de deux articles de presse parus dans l’Est Républicain et d’un reportage tv diffusé le soir même dans le cadre du journal télévisé régional de France 3 Bourgogne Franche Comté.
- Résultat pour les habitants
- Meilleure compréhension des enjeux sociétaux, géopolitiques.
- Prise en compte de leurs aspirations, craintes, hésitations et représentations.
- Affirmation et valorisation des valeurs de la République.
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Perspective de la journée citoyenne et républicaine édition 2024.
Projet d’une conférence-débat co-animée.
Sélection d'un conférencier parmi :
Abdennour Bidar, normalien, docteur et agrégé de philosophie, inspecteur général de l’Éducation nationale, est un auteur prolifique, connu pour ses interventions publiques en faveur des notions de fraternité et de laïcité. Il a notamment été le principal rédacteur de la Charte de la laïcité à l’École.
Il a publié plusieurs titres chez Albin Michel, dont Plaidoyer pour la fraternité (24 000 exemplaires vendus), juste après les attentats de janvier 2015, et en 2016 Quelles valeurs partager et transmettre aujourd’hui ?
Ou
Nicolas Cadène, Diplômé de Sciences Po Lille, titulaire d'une maîtrise de droit des universités de Nîmes et Montpellier, et d'un DESS de droit public de l'université Paris 2 Panthéon-Assas a été le rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité auprès du Premier ministre de 2013 à 2021. En cette qualité, il a participé à l'élaboration de nombreuses formations sur le plan national et à la rédaction de différents outils pédagogiques, étant intervenu régulièrement partout en France. Il a publié : La Laïcité pour les nuls : en 50 notions clés, En finir avec les idées fausses sur la laïcité, Ouvrage collectif sous la direction de Beligh Nabli, Laïcité de l'État et État de droit.
Ou
Rachid Benzine, enseignant-chercheur, auteur de nombreux essais dont l'un en dialogue avec Delphine Horvilleur, Des mille et une façons d'être juif ou musulman (Seuil). Sa pièce Lettres à Nour a été mise en scène avec succès dans plusieurs pays. Après Ainsi parlait ma mère, Dans les yeux du ciel et Voyage au bout de l'enfance, il signe avec Les Silences des pères un roman bouleversant et lumineux. Un road trip de la mémoire.
Actions
Journée citoyenne et républicaine édition 2018 : Mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation.
- Structure organisatrice
- ASSOCIATION CULTURE LOISIRS EDUCATION (CLE) - Territoire de Belfort
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Journée citoyenne et républicaine du vendredi 30 novembre 2018.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Parentalité
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
Vendredi 30 novembre 2018
Journée Citoyenne et Républicaine
Mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation
de 9h à 23h, et davantage...
Salle de spectacle de la Pépinière
13, Rue Georges Danton - 90000 BELFORT
Dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine édition 2018, l’Association Culture Loisirs Education d’Offemont (CLE) a organisé à l'échelle du Territoire de Belfort, une manifestation majeure portée sur la formation, la mobilisation contre les dérives sectaires, l’endoctrinement et les risques de radicalisation.
Cette action était soutenue par les pouvoirs publics, les différents coopérateurs institutionnels dont la Préfecture du Territoire de Belfort, la CAF du Territoire de Belfort, la Région Bourgogne – Franche Comté, le Conseil Départemental du Territoire de Belfort, Le Grand Belfort, la commune d'Offemont.
Cette journée citoyenne a été l'occasion d'un grand rassemblement inter disciplinaire, au cours duquel tous les professionnels intéressés et interpelés au quotidien dans leur pratique ont eu un temps d'écoute, de formation, d'échanges, de réflexion, d'émotion et de partage.
Cette journée s’est déroulée : Vendredi 30 Novembre 2018 à la salle de spectacle de la Pépinière ainsi qu’au LP Diderot de BAVILLIERS.
Cette journée a été co animée par Marion STALENS, réalisatrice et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.
Marion STALENS, photographe et réalisatrice de renom, auteure de nombreux documentaires explorant de façon singulière des sujets de société prégnants, tels que la condition des femmes, l’immigration, le handicap, l’Afrique, la liberté d’expression.
Le documentaire « Revenantes » de Marion STALENS déjà diffusé sur France Télévision donne la parole à des femmes qui ont réussi à prendre suffisamment de recul pour raconter leur bascule dans la radicalisation qui a menée certaines d’entre elles au cœur de l’enfer de Daech en Syrie. Les questions qui traversent tout le documentaire : Comment plusieurs femmes ont pu adhérer à l’idéologie jihadiste ? Quels sont les ressorts qui les ont poussés à s’en sortir ?
Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :
1. Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du documentaire "Revenantes" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation.
2. Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du documentaire les « Revenantes ».
Afin de poursuivre le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques : Récits de femmes, paroles d'experts, certains thèmes s’appuyant sur les témoignages de « revenantes » et le décryptage d’experts. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.
L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats de 45 minutes, 1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.
Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.
3. Diffusion du reportage les « Revenantes » à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.
La diffusion du documentaire a été suivie d’un échange – débat entre Mme STALENS, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents. Nous avons pu compter la présence de nombreuses personnalités, Mme ELIZEON Sophie Préfète du Territoire de Belfort aurait dû être présente, empêchée à la dernière minute par des évènements liés aux « gilets jaunes », plusieurs adjoints de la mairie d’Offemont, des représentants du Conseil Régional, de l’Université, de l’éducation nationale, des différents services de l’Etat.
Publics bénéficiaires ou cibles :
Pré-adolescents, adolescents, jeunes adultes et parents issus des QPV : près de 550 personnes dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine, édition 2019 : conférence-débat, échange avec du public étudiant, visionnage du court métrage "Tu iras au Paradis" suivi d'un débat avec le public.
Grand public et autres professionnels de l'animation, de l'éducation et de la prévention de la délinquance intéressés et sensibilisés par ces questions : 160 personnes.
L'ensemble des actions, projets développés et mis en œuvre au cours de l'année 2018 a touché près de 700 personnes. Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet d’une interview croisée de Marion STALENS et d’Assad MOKHENACHE par une équipe de france 3 Bourggone Frnache Comté. La journée Citoyenne et Républiciane édition 2018 a fait l'objet d'un reportage diffusé lors de l'édition du journal d'information de 19h.
Indicateurs – évaluation :
Présence, régularité, investissement du public dans sa diversité, des jeunes particulièrement,
- La qualité des échanges et des débats suscités lors et à l'issue des séances et autres débats avec des intervenants, des spécialistes, des professionnels.
- La motivation lors de la conférence, diffusion du documentaire « Revenantes ».
- Une meilleure compréhension du concept du vivre ensemble, de la tolérance, de l'égale dignité humaine.
- L'acquisition d'un répertoire de connaissances et de références aux valeurs républicaines et citoyennes, humanistes et universelles.
- La prise de conscience de la dangerosité et de la haine de l'humanité que ces groupuscules djihadistes véhiculent de par leurs canaux de communication, de vulgarisation du principe de "théorie du complot".
Finalités recherchées :
Le projet visait également à susciter la réflexion, le questionnement, à lutter contre certains clichés, stéréotypes et autres représentations et à inviter au dialogue dans des conditions sereines et empreintes de sérénité, valeurs républicaines.
Il s'agissait de fait de permettre, faciliter une meilleure ou plus juste appréhension du monde par nos publics pré adolescents et adolescents en dénonçant notamment les injustices, la théorie du complot véhiculée sur la toile, contribuant par la même à faire évoluer les mentalités dans un esprit, espace citoyen pour tendre vers une compréhension du monde, des contextes géopolitiques qui ne soit pas biaisée, altérée par de la frustration, de la démagogie, de l'ignorance.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Action majeure de prévention contre l'endoctrinement et la radicalisation. L'objectif étant de vulgariser un certain nombre de concepts, de présenter au plus grand nombre les mécanismes et autres stratégies mises en oeuvre par des entités ou groupuscules fondamentalistes.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Un groupe de travail a été mis en place, il comportait des membres de l'équipe éducative et d'animation de la CLE d'Offemont, ainsi que des membres du conseil citoyen d'Offemont.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Plusieurs demandes de subventions ont été adressées aux partenaires : Préfecture du Territoire de Belfort, CAF du Territoire de Belfort, Conseil Départemental et Conseil Régional.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
L'ensemble de l'équipe éducative et d'animation, des membres du conseil citoyen, des adhérents et autres membres des secteurs jeunes et pré-ados de la CLE d'Offemont.
- Résultat sur le territoire
Cette action est une déclinaison locale d'une politique de prévention nationale, elle vise a dénoncer un certain nombre de clichés et autres représentations.
Elle ambitionne également de lutter contre la théorie du complot et du grand remplacement.
- Résultat pour le centre social
La journée citoyenne et républicaine met en exergue la politique éducative, de prévention et d'accompagnement vers une citoyenneté conscientisée et apaisée du centre social.
- Résultat pour les habitants
Ces temps d'échanges, de réflexion, de débats et autres conférences ambitionne l'aculturation, la vulgarisation d'un certain nombre de concepts et autres connaissances qui au final permettent aux habitants, bénéficiaires de porter un regard critique et objectif sur les bouleversements majeurs que ces idéologies ont amenés au cours de la dernière décennie.
- Suite de l'action : Limites
La journée citoyenne et républicaine n'est pas une fin en soi, elle ambitionne d'être reconduite chaque année afin d'apporter un regard, un éclairage singulier sur la lutte et autres mobilisations contre l'endoctrinement et la radicalisation.
- Suite de l'action : Perspectives
Le concept de la journée citoyenne et républicaine commence à faire des émules sur le territoire national, à savoir concentrer sur une journée plusieurs temps de réflexion, d'échanges, de débats, un volet conférence de sorte à toucher toutes les franges de la populations.
Actions
Journée Citoyenne et Républicaine édition 2019 : mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation.
- Structure organisatrice
- ASSOCIATION CULTURE LOISIRS EDUCATION (CLE) - Territoire de Belfort
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Journée citoyenne et républicaine du vendredi 18 octobre 2019.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- discriminations
- Résumé
Vendredi 18 octobre 2019
Journée Citoyenne et Républicaine
Mobilisation contre l'endoctrinement et la radicalisation
de 9h à 23h
Salle de spectacle de la Pépinière
13, Rue Georges Danton - 90000 BELFORT
Cette journée a été co-animée par ROST, chroniqueur, réalisateur et Assad MOKHENACHE, Directeur de la CLE d’Offemont.
ROST est un artiste, réalisateur aux multiples facettes : Conseiller au sein du Conseil économique, social et environnemental, Président de l'association Banlieues Actives. Depuis une vingtaine d'année, ROST est très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d'exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles.
Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l'extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.
Présentation du projet.
ROST : un réalisateur engagé.
Depuis une vingtaine d'année, ROST est un artiste, rappeur très engagé sur les questions de citoyenneté, de prévention des violences et de la délinquance, d’exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et plus globalement les personnes les plus fragiles. Sa propre vie, dans la promiscuité, la violence et l’extrême pauvreté, l'ont obligé à être très attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir le déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles pour aller au bout de ses combats.
Il définit son action comme suit : “Je suis intimement convaincu que chacun d'entre nous peut apporter sa petite pierre à l'édifice pour qu'ensemble nous fassions, bouger les choses, évoluer les mentalités et faire place à plus de justice sociale afin d'éviter ce sentiment d'exclusion et de rejet qui conduisent parfois certains de nos jeunes vers des dérives ou l'obscurantisme”.
Genèse du projet : un projet militant pour redonner de l’espoir à une jeunesse.
ROST explique que lors des attentats de Charlie Hebdo, certains de ses amis se sont faits assassinés et touchés, dont CHARB et son garde du corps ainsi que le gérant de l’Hyper Cacher. Ce dernier et son frère ont été les deux personnes qui lui ont permis de s’en sortir 20 ans plutôt. Puis, lors des attentats du 13 Novembre, sa maquilleuse se faisait assassiner en prenant plusieurs balles sur la terrasse de « La Belle Equipe » un mois à peine après leur retour de tournage de son précédent court-métrage « Et si on s’en sortait ». Ce court métrage, qui était déjà à l’époque une réponse aux attentats, avait pour but de réenchanter la jeunesse et de ne pas la stigmatiser. En effet, l’histoire raconte le périple de quatre amis, issus d’un quartier populaire, qui ont été fragilisé par la vie et qui essaie de s’en sortir. Ce film pose les questions suivantes : quel chemin emprunteront-ils, est-ce que l’échec est une fatalité ?
Cette journée citoyenne et républicaine a comporté 3 temps forts (ateliers) :
1. Temps de formation, échange – débats autour notamment du travail d'enquête, d'investigation et de réalisation du film court métrage "Tu iras au Paradis" de 9h à 12h avec les professionnels intéressés par la problématique notamment de l’endoctrinement et de la radicalisation.
Ce temps de formation a intéressé plus de 150 personnes, professionnels de tout horizon, étudiants de l’IUT carrières sociales, citoyens, élus…
ROST a pu exposer sa démarche, expliquer son engagement militant, associatif et le combat qu’il mène depuis des décennies contre l’obscurantisme, le totalitarisme et l’extrémisme religieux.
2. Rencontre et échanges avec des lycéens du LP DIDEROT à Bavilliers : Echange – débat à partir du film court métrage "Tu iras au Paradis".
Afin d’initier le travail de prévention, d’information et de lutte contre l’embrigadement, l’endoctrinement et la radicalisation nous avons mis à disposition des équipes éducatives toute une série de modules pédagogiques. Ce support pédagogique a fait l'objet d'un travail inter disciplinaire par les équipes éducatives du Lycée Professionnel Diderot.
L’échange s’est organisée cette année sous la forme de deux débats d’1h avec à chaque session, près d’une centaine d’élèves.
Au final, les deux sessions ont été très riches, de nombreuses questions ont été posées, cela traduisait bien les interrogations et autres réflexions qui demeurent celles de ces adolescents, adolescentes. Ce nouveau format a été grandement apprécié par l’ensemble des partis investis et impliqués dans la démarche de dénonciation de l’endoctrinement et des processus de radicalisation.
3. Diffusion du film court métrage "Tu iras au Paradis" à partir de 20h à la Salle de spectacle de la Pépinière à BELFORT.
Synopsis du film : Tu iras au Paradis.
Embrigadé dans une entreprise maléfique, RÉMI, un jeune garçon de 17 ans, fait partie d’un commando terroriste qui lui demande d’attacher autour de sa taille une ceinture d'explosifs afin d’exécuter un plan : ALLER AU PARADIS.
Il sort des toilettes d’une brasserie bondée de monde, prêt à mettre en exécution le plan qui est de se faire exploser en faisant le plus de victimes possibles. C'est alors que NABIL (joué par le comédien SMAÏN), un monsieur exubérant d'une cinquantaine d'année, le reconnaît. Il s'invite alors à la table de Rémi sans que celui-ci ne puisse y faire quoique ce soit et le compte à rebours est lancé …IMPACT DANS 20 Minutes.
Ce film n'est pas une analyse du terrorisme religieux. Il ne prétend pas expliquer, ou détenir la vérité. Avec « Tu iras au paradis », son co-auteur et co-réalisateur Thomas
KEUMURIAN et ROST ont voulu faire une œuvre courte, coup de poing, qui vient interpeler, interroger, interloquer. Le film vise à susciter le débat autour de la question de l'embrigadement. Si le terrorisme islamique est abordé, jamais aucun d'amalgame avec la religion musulmane qu’est l’'Islam n’est fait.
La touche humoristique qui sous-tend le film permet de dédramatiser par la forme un sujet lourd et sensible afin de mieux capter l’attention des jeunes avant les échanges.
Un débat autour du film : La radicalisation n’est pas une fatalité (une tournée du film à travers la France a démarré depuis mars 2019).
Lors de ces différentes actions et interventions, ROST démontre que pour lutter efficacement contre le fléau de la radicalisation, il faut combattre les préjugés.
En effet, à travers ses rencontres avec des personnes radicalisées en prison et son association Banlieues Actives, il s’efforce de faire un travail de citoyenneté, de prévention de la violence, de la délinquance et surtout, de redonner de l'espoir, de la motivation et une ambition saine aux jeunes issus des quartiers populaires qui ne croient plus en l’avenir.
Les films qu’il a pu tourner dont “La Rue des Anges” ainsi que “Et si on s’en sortait”, ont servi de support pour aller vers ces jeunes pour échanger avec eux sur les conséquences parfois dramatiques de la délinquance partant du postulat suivant : aucun d’entre eux n’est condamné à l’échec et que chacun a le potentiel et les ressources pour s'en sortir et dépasser sa condition sociale.
Sa notoriété, en tant que rappeur, sa médiatisation mais avant tout son parcours personnel qui fut mouvementé, ont eu un impact sur les jeunes qu’il a pu rencontrer. Ces films, et en particulier celui-ci, les interroge, interpelé pour engager une réflexion sur eux- mêmes.
Le sujet du terrorisme contemporain est très complexe et sensible et ROST, par son implication et son engagement, s’en est emparé pour pouvoir ouvrir le débat avec ces jeunes. Se retrouver face à des personnes directement touchées par ces drames rend immédiatement le débat bien plus concret et une approche des jeunes beaucoup moins fantasque.
Sa devise “Je suis convaincu que les rencontres peuvent changer une vie, qu'une personne rencontrée au bon moment peut faire la différence dans une existence”.
La diffusion du court métrage a été suivie d’un échange – débat entre ROST, M. MOKHENACHE et les nombreux spectateurs présents.
Nous avons pu compter la présence de nombreuses personnalités, M. RANOUX, Président du Conseil d’Administration de la CAF du Territoire de Belfort, M. FERRAIN, conseiller départemental, M. KRANTZ, Directeur académique des services de l'Éducation nationale, DSDEN, M. THIERRY, Délégué du Préfet, des représentants du Conseil Régional…
Une participation active d’un groupe de plusieurs adolescentes, d’étudiantes de l’IUT Carrières Sociales de Belfort, des volontaires Service Civique dans le cadre de l’organisation et de la tenue de cette journée citoyenne et républicaine a permis de diffuser l’information via des affiches, mailing et autres flyers.
Publics bénéficiaires ou cibles :
Pré-adolescents, adolescents, jeunes adultes et parents issus des QPV : près de 550 personnes dans le cadre de la Journée Citoyenne et Républicaine, édition 2019 : conférence-débat, échange avec du public étudiant, visionnage du court métrage "Tu iras au Paradis" suivi d'un débat avec le public.
Grand public et autres professionnels de l'animation, de l'éducation et de la prévention de la délinquance intéressés et sensibilisés par ces questions : 160 personnes.
L'ensemble des actions, projets développés et mis en œuvre au cours de l'année 2019 a touché près de 750 personnes. Cette journée citoyenne et républicaine a fait l’objet d’une interview croisée de ROST et d’Assad MOKHENACHE, enregistrement, par Thibault QUARTIER, journaliste auprès de « le Trois », média local (décrypter le Nord Franche Comté) qui a pris la forme d’un article publié en ligne intitulé « Ce que nous combattons au quotidien, c’est l’ignorance ».
Indicateurs – évaluation :
Présence, régularité, investissement du public dans sa diversité, des jeunes particulièrement,
- La qualité des échanges et des débats suscités lors et à l'issue des séances et autres débats avec des intervenants, des spécialistes, des professionnels.
- La motivation lors de la conférence, diffusion du documentaire « Revenantes ».
- Une meilleure compréhension du concept du vivre ensemble, de la tolérance, de l'égale dignité humaine.
- L'acquisition d'un répertoire de connaissances et de références aux valeurs républicaines et citoyennes, humanistes et universelles.
- La prise de conscience de la dangerosité et de la haine de l'humanité que ces groupuscules djihadistes véhiculent de par leurs canaux de communication, de vulgarisation du principe de "théorie du complot".
Finalités recherchées :
Le projet visait également à susciter la réflexion, le questionnement, à lutter contre certains clichés, stéréotypes et autres représentations et à inviter au dialogue dans des conditions sereines et empreintes de sérénité, valeurs républicaines.
Il s'agissait de fait de permettre, faciliter une meilleure ou plus juste appréhension du monde par nos publics pré adolescents et adolescents en dénonçant notamment les injustices, la théorie du complot véhiculée sur la toile, contribuant par la même à faire évoluer les mentalités dans un esprit, espace citoyen pour tendre vers une compréhension du monde, des contextes géopolitiques qui ne soit pas biaisée, altérée par de la frustration, de la démagogie, de l'ignorance.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Action majeure de prévention contre l'endoctrinement et la radicalisation. L'objectif étant de vulgariser un certain nombre de concepts, de présenter au plus grand nombre les mécanismes et autres stratégies mises en oeuvre par des entités ou groupuscules fondamentalistes.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Un groupe de travail a été mis en place, il comportait des membres de l'équipe éducative et d'animation de la CLE d'Offemont, ainsi que des membres du conseil citoyen d'Offemont.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Plusieurs demandes de subventions ont été adressées aux partenaires financiers et institutionnels : Préfecture du Territoire de Belfort, CAF du Territoire de Belfort, Conseil Départemental et Conseil Régional.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
L'ensemble de l'équipe éducative et d'animation, des membres du conseil citoyen, des adhérents et autres membres des secteurs jeunes et pré-ados de la CLE d'Offemont. L'équipe enseignante de l'IUT Belfort - Montbéliard filière carrières sociales et les Volontaires Service Civique.
- Résultat sur le territoire
Cette action est une déclinaison locale d'une politique de prévention nationale, elle vise a dénoncer un certain nombre de clichés et autres représentations.
Elle ambitionne également de lutter contre la théorie du complot et du grand remplacement.
- Résultat pour le centre social
La journée Citoyenne et Républicaine met en exergue la politique éducative, de prévention et d'accompagnement vers une citoyenneté conscientisée et apaisée du centre social. Elle s'inscrit dans la continuité d'actions, de projets visant à promouvoir les valeurs républicaines, les principes de démocratie.
- Résultat pour les habitants
Ces temps d'échanges, de réflexion, de débats et autres conférences ambitionnent l'aculturation, la vulgarisation d'un certain nombre de concepts et autres connaissances qui au final permettent aux habitants, bénéficiaires de porter un regard critique et objectif sur les bouleversements majeurs que ces idéologies ont amenés au cours de la dernière décennie.
- Suite de l'action : Limites
La journée Citoyenne et Républicaine n'est pas une fin en soi, elle ambitionne d'être reconduite chaque année afin d'apporter un regard, un éclairage singulier sur la lutte et autres mobilisations contre l'endoctrinement et la radicalisation. La multiplication des approches, analyses, présentations, compréhensions de cette problématique permet de démystifier toute une série de cliches, représentations, visions surannées...
- Suite de l'action : Perspectives
Le concept de la journée Citoyenne et Républicaine commence à faire des émules sur le territoire national, à savoir concentrer sur une journée plusieurs temps de réflexion, d'échanges, de débats, un volet conférence de sorte à toucher toutes les franges de la populations. Un ambition challenge que celui de vulgariser autant que faire se peut ce champ complexe de l'endoctrinement et des processus de radicalisation.
Actions
Juillet Ensemble - Quartier Animé
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIO-CULTUREL DE SAINT- LOUIS - Haut-Rhin
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
L'action à eu lieu en juillet 2018. Pour l'année en cours l'action est donc terminée, mais elle sera reconduite en juiller 2019.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Culture
- vacances / loisirs
- Mixité sociale
- Résumé
Durant le mois de juillet, les animateurs du secteur enfance et jeunesse proposent des animations tous publics aux habitants du quartier de la gare et de la cité du Rail. Les animations passent du cahier de vacances aux bricolages, maquillages, initiations ou animations sportives, initiations aux percussions africaines, jeux d’eau, …
De plus, les lundis après-midis de 15h à 17h l’équipe d’animation est renforcée par une accueillante du LAEP qui propose des animations destinées aux enfants de 0 à 4 ans et à leurs parents avec des conseils et une oreille attentive aux problématiques liées à la parentalité.
Lors des interventions, un goûter collectif est proposé à 16h30, moment convivial où chacun peut amener ses spécialités et découvrir celles de ses voisins. De plus, l’intervention d’une diététicienne permet d’avoir gratuitement des conseils pour préparer de bons goûters équilibrés à chaque âge.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
L’animation de quartier qui a eu lieu dans le quartier de la gare (QPV) en juillet 2017 a été accueillie avec un grand succès, permettant aux enfants et parents de participer à des activités gratuites. Les animateurs n’étant pas des professionnels de la petite Enfance, il manquait des animations destinées au moins de 3 ans. De plus le LAEP Fami’Lys souhaite être plus visible au niveau du quartier de la gare pour ensuite orienter les familles dans le locaux du LAEP. Le quartier de la gare étant désigné comme quartier prioritaire de la ville, de nombreux habitants sont en situation précaire et n’ont pas accès aux loisirs ou ne peuvent pas partir en vacances par manque de moyens, il est donc important de proposer des animations aux enfants pendant les vacances scolaires estivales.
- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Tout le mois de juillet les lundis et mardis après-midi ainsi que les mercredis en journée complète, les animateurs et partenaires culturels sont intervenus dans le quartier prioritaire de la Gare en proposant des activités sur diverses thématiques : art, sport, nature, sciences.
En amont, la responsable Enfance/Jeunesse (REJ), la coordinatrice jeunesse (CJ), les animateurs jeunesse, les accueillantes LAEP, la responsable du secteur famille, les bénévoles se sont rencontrés à différentes reprises afin de préparer les animations et communiquer aux partenaires les informations. 3 séances de travail collectives ont eu lieu et plusieurs rencontres entre les partenaires, la REJ et la CJ.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
1 REJ
1CJ
2 accueillantes LAEP
1 animatrice jeunesse
- Résultat sur le territoire
Partir à la rencontre des habitants du quartier de la gare
Créer du lien, favoriser les échanges et partager des temps conviviaux
- Résultat pour le centre social
Renforcer le lien avec les habitants du quartier prioritaire, développer la visibilité du CSC et attirer de nouveaux bénévoles/adhérents au secteur jeunesse, faire connaitre les actions du secteur famille et du LAEP
- Résultat pour les habitants
Proposer des temps de loisirs à ceux qui n’ont pas les moyens de partir en vacances
Proposer des animations au coeur du quartier prioritaire
Faire découvrir les actions du CSC (LAEP, animation enfance, jeunesse) et attirer de nouveaux usagers ou bénévoles
- Suite de l'action : Limites
Manque de matériel et de moyens logistiques (accès à l'eau, abbris en cas de forte chaleur ou de pluie), difficulté de cuisiner les repas collectifs dans le quartier (pas de point pour cuire)
- Suite de l'action : Perspectives
Pérennisation de l'action en développant les partenariats et les moyens
Actions
KILTI A LA SOURCE
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL LA SOURCE - Guadeloupe
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- éducation / scolarité
- Solidarité
- Culture
- Intégration
- vacances / loisirs
- Mixité sociale
- Résumé
Ouvrir la culture à tous. <<La culture près de chez toi>> « “KILTI DOUVAN POT AW “. L’idée est de vulgariser la culture, de la rendre accessible à tous et partout. Nous sommes une terre de culture donc cela devrait être à la portée de tous. Favoriser des rencontres et échanges. Nous allons faire un travail avec nos partenaires pour que la participation financière aux différentes activités ne soit plus un frein ainsi que la mobilité. En cela, les conventions de partenariat avec les services de la DAC, Ministère de la Culture, le Conseil régional, le Conseil Départemental, la Caisse d’Allocation Familiale, la Commune /CCAS de Petit-Canal, seront à renforcer. De plus, le Nord Grande Terre vu sa position géographique est loin de toutes les grandes agglomérations. Petit-Canal ville d’histoire.
Des actions sont d’ores et déjà proposées dans le cadre de la promotion de la culture de proximité et nécessitent d’être renforcées dans leur mise en œuvre.
Il s’agit d’organiser des animations avec autant que possible la participation des habitants et des associations de quartier. Rencontres avec des artistes, Expositions, conférences, danses…
Aussi, de manière littéraire avec le développement de la lecture culturelle (livres, poésie,)
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Rendre accessible les évènements culturels et historiques (théâtres, danse, spectacles, musées, visites, Art etc…) PASS CULTUREL.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Projet social-
: Décembre 2020 à décembre 2021. Une fois par mois minimum en après-midi ou en soirée une manifestation culturelle sera organisée en collaboration avec des acteurs associatifs dans un quartier, lieux culturels, local associatif, bénévoles…En faisant attention à alterner entre les types d’actions (Théâtre – Concert – visite guidée – lecture – poésie- etc…).
1 ou 2 professionnels – 2 salariés – 2 bénévoles – 1 Service Civique
- Ressources financières mobilisées pour cette action
47 201 euros (sur l’année entre les actions pour dispenser des cours de théâtre – faire profiter des spectacles, concerts, représentations à moindre coût pour les publics cibles – achat, aménagement de la salle et de la scène).
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
1 ou 2 professionnels – 2 salariés – 2 bénévoles – 1 Service Civique
- Résultat sur le territoire
Lutte contre l’isolement – attractivité – intergénérationnelle –
- Résultat pour le centre social
Satisfaction de contribuer à l’épanouissement de la population – répondre à la demande – réunir tous les âges dans une même action
- Résultat pour les habitants
Autonomie des personnes âgées participantes. Lien social. Epanouissement, divertissement, rencontres et échanges. Participation à d'autres activités.
- Suite de l'action : Limites
Le coût des prestations – Manque de partenaires.
- Suite de l'action : Perspectives
Permettre de monter une scène otantik ou nous allons trouver la population acteur de l’action au-devant de la scène. Libération de la parole, expression en public, assurance de prise de parole…. Proposer des représentations dans les sections et communes.
Actions
L'ACCES AUX DROITS, UN PREALABLE A LA CITOYENNETE
- Structure organisatrice
- ESPACE SOCIAL ET CITOYEN DE TERRE ROUGE / VIEUX CAHORS - Lot
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Précarité
- Résumé
Faire de l'accès aux droits une priorité à travers un maillage tant territorial que de compétences au plus près des quartiers populaires (et prioritaires) à travers plusieurs actions :
1 - Proposer une première réponse de proximité, sécurisée et diversifiée à tous les publics en s'appuyant sur les centres sociaux positionnés dans chacun des quartiers populaires de Cahors. Cette première réponse reste généraliste et globale, elle permet un premier contact rassurant, dans un lieu sécure et repéré par les habitants. Elle permet à la personne de se sentir pris en compte et favorise la lutte contre le non recours aux droits par une première écoute bienveillante et active. Elle est possible au quotidien sur les heures d'ouverture des centres sociaux
2- Développer des permanences hebdomadaires du Bus France Services en proximité immédiate des centres sociaux pour apporter un niveau de réponse plus spécifique et plus pointue. Ces permanences ont lieu sur une demi-journée régulière qui facilite le repérage pour les habitants qui sont accueillis de manière libre par les deux conseillères France Services. Accompagnement et lien avec les opérateurs ou partenaires prennent une dimension plus importante. Les situations les plus complexes qui nécessitent un travailleur social sont accompagnés par les professionnelles.
3- Faciliter le lien avec les opérateurs mais également les travailleurs sociaux du Département par des rencontres régulières, des informations collectives sur site, des permanences régulières ou ponctuelles selon les besoins.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Pour les professionnels des centres sociaux ou des France Services, avoir accès à ses droits est un préalable à l'exercice de la citoyenneté et souvent à la participation au sein de nos structures. Lutter contre le non recours aux droits ou les situations complexes favorisent la confiance des habitants, le sentiment de vivre le centre social comme un lieu ressource et bienveillant.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
Les France Services (anciennement MSAP) sont des structures nouvelles qui essaie de se réinventer régulièrement. Nous nous sommes appuyés sur le renouvellement des permanences du Bus France Services qui a lieu tous les deux ans et qui s'appuie sur une consultation des élus du territoire, de la Préfecture pour donner à voir les besoins en zone urbaine en termes d'accès aux droits dès 2019. Le contrat de projet des centres sociaux de la ville de Cahors ont été également l'occasion de faire remonter des besoins sur cette thématique (enquête habitants, retour des partenaires) et de croiser avec le travail de réflexion pour les France Services, facilité car sous la même direction adjointe.
Depuis 2019, où nous avons commencé l'expérimentation, le dernier renouvellement en 2023 permet d'atteindre un équilibre très intéressant pour le territoire et d'y engager de nombreux partenaires. Ce qu'il y a 4 ans posait question est aujourd'hui reconnu comme une organisation complète et pertinente pour les habitants et pour les professionnels.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
L'action n'a pas demandé de budget supplémentaire si ce n'est pour la communication. C'est dans la concertation, la coopération et la construction de liens qui ont impliqué les professionnels des différentse structures que ce projet a pu voir le jour. Il est le fruit d'un travail de partenariat et d'une recherche de cohérence sur le territoire et au regard des missions communes ou croisées.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Les chargées d'accueil des centres sociaux de la Ville de Cahors (4) + les conseillères France Services du BFS (2)
La direction adjointe DSS + les élus du Grand Cahors + les partenaires de l'Etat + les opérateurs
L'enquête auprès des habitants des quartiers sur les besoins (400 réponses sur l'ensemble des 4 structures)
- Résultat sur le territoire
Moins de non recours aux droits ( à partager avec les partenaires)
Présence des services publics et des opérateurs au coeur du quartier pour des informations collectives
- Résultat pour le centre social
Diversification du public au sein des centres sociaux favorisant la mixité sociale, générationnelle et culturelle
Identification du centre social par de nouveaux publics qui en l'auraient pas connu sans cette entrée "accès aux droits"
Structures vécues par les partenaires comme des lieux ressource et reconnues dans leurs compétences
Montée en compétences des chargées d'accueil et partenariat fort
- Résultat pour les habitants
Sentiment d'une prise en considération par les habitants des quartiers sur la question des droits
Services de proximité plus diversifié
Plus de facilité à aller vers les opérateurs car réassurance après cet accompagnement
- Suite de l'action : Limites
Nous entamons en septembre 2023 un nouveau roulement qui intègre le quartier des Badernes, très fragile. Nous serons très vigilants à rester à notre place et sur nos missions et ne pas faire empiéter sur les missions des opérateurs.
Les limites que nous risquons de rencontrer très rapidement concerne la fréquentation qui est de plus en plus importante dans les quartiers de Cahors et qui devra être analyser pour y apporter les réponses adaptées selon le niveau de compétences de chacun et ses missions.
- Suite de l'action : Perspectives
Renforcement des liens entre chargées d'accueil des centres sociaux et conseillères France Services, notamment avec les nouvelles professionnelles.
Actions
L'été à La Vache
- Structure organisatrice
- ALLIANCES ET CULTURES NORD - Haute-Garonne
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Evènement de quartier sur le mois de juillet 2017
- Dimension
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Parentalité
- vacances / loisirs
- Résumé
Le Centre Social Alliances et Cultures Nord mène des actions visant à animer le quartier La Vache et à développer le lien social et intergénérationnel par des actions à la fois régulières et ponctuelles. L'été 2017 a été marqué par la fermeture du Centre Social pour travaux. En accord avec les partenaires du quartier et les habitants, cette fermeture a été l'occasion, pour l'équipe du Centre Social de s'installer au sein de la Maison de Quartier La Vache, non utilisée sur juillet-août. L'idée étant que, au-delà d'une simple délocalisation du Centre social, un projet multi-partenarial voit le jour sur le mois de Juillet 2017. Ainsi, le Centre Social a coordonné un projet d'animation, en lien avec le gestionnaire de la Maison de Quartier (Centre d'Animation Lalande), associant les habitants et une trentaine d'associations du territoire. Un financement exceptionnel de 2000 euros a été attribué par la DSCS au centre Social pour la mise en oeuvre de ce projet. Ce projet, très apprécié de tous a touché sur le mois de juillet près de 2000 personnes. Ce projet, qui reste un projet exceptionnel permis par la fermeture du Centre Social a cependant permis d'insuffler une dynamique qui se poursuit désormais sur chaque période de vacances scolaires...
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Le quartier La Vache est un quartier peu animé, et un sentiment d'insécurité est ressenti par les habitants autour de la place principale. Une maison de quartier y est implantée et des associations l'occupent durant les périodes scolaires pour des activités peu ouvertes aux habitants du quartier... Le reste du temps cette Maison de quartier est fermée. En parrallèle, le Centre Social Alliances et Cultures Nord, dont l'implantation est située en périphérie du quartier mais qui animait déjà des actions sur la Maison de Quartier, avait en prévision une période de travaux de 4 mois, rendant le Centre Social inaccessible aux usagers.
Les objectifs de la mise en place d'un évènement sur le Quartier La Vache durant le mois de Juillet 2017 étaient donc:
- D'occuper la Maison de Quartier, afin d'animer le quartier La Vache et de le rendre moins "insécurisant"
- De réunir des partenaires autour d'un projet commun, afin d'impulser une dynamique de territoire
- De trouver un lieu d'implantation du Centre Social et de sa ludothèque durant la période de travaux, afin d'éviter la fermeture du Centre Social durant le mois de juillet.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Après la validation de la Mairie pour la réservation de la Maison de Quartier et l'occupation de l'espace public sur l'ensemble du mois de juillet, l''action a débuté au mois de Mars 2017 par la mise en place de réunions partenaires afin de plannifier les actions qui seraient proposées sur Juillet, soit par le Centre Social/ludothèque, soit par les partenaires. Chaque membre de l'équipe était référent d'un ou plusieurs partenaires et en charge de suivre la mise en place et le déroulé des activités proposées. Le Centre d'Animation Lalande, qui gère la Maison de Quartier, a été un partenaire privilégié dans la réalisation de ce projet. Il a notamment permis de faire le lien avec les associations fréquentant la Maison de Quartier durant l'année scolaire.
Le Centre Social a fermé ses portes 1 semaine avant et 1 semaine après afin de permettre le déménagement du Centre social et de sa ludothèque du Centre Social à la Maison de Quartier.
Un bilan a été fait sur la rentrée d'Octobre 2017... Au vu du succès de l'évènement il a été décidé que des associations pourraient désormais proposer des actions durant les vacances scolaires. A la Toussaint, le festival "génération pixels", porté par l'association l'Ecole Citoyenne, a d'ailleurs eu lieu.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
2000 euros finacé par la DSCS pour animer le quartier durant le mois de Juillet
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- L'ensemble de l'équipe du Centre Social et de la lutdothèque, soit 12 personnes qui se relayaient afin de garder l'espace ouvert sur l'ensemble de la journée... même entre 12h et 14h
- Une trentaine de partenaires, soit qui proposaient habituellement des activités sur la Maison de Quartier, soit des partenaires de quartier qui travaillaient déjà avec le Centre social
- Une dizaine d'adhérent/bénévoles, plus implioqués dans le projet
- Résultat sur le territoire
- Un territoire Animé durant tout le mois de juillet, réduisant le sentiment d'insécurité et parfois d'abandon des habitants.
- Des rencontres intergénrationnelles et interculturelles, avec des personnes touchées qui ne fréquentent pas habituellement le Centre Social.
- Une dynamique de territoire, avec un lien renforcé entre les partenaires.
- La poursuite, de moindre ampleur, de cette dynamique une fois l'évènement fini.
- Résultat pour le centre social
- Un Centre Social plus visible
- Un Centre social qui "touche" des habitants généralement plus difficiles à capter
- Un Centre Social reconnu comme animateur de territoire
- Résultat pour les habitants
- Des habitants heureux d'avoir un quartier qui vit
- Des rencontres entre habitants
- La connaissances de ce qui se fait sur leur quartier en dehors de cet évènement (actions des partenaires et du Centre social)
- Suite de l'action : Limites
- Action non reconductible en l'état car pemis grâce à la fermture totale du Centre Social
- Suite de l'action : Perspectives
- Des actions moins chronophages et plus ponctuelles sont désormais prévues sur chaque vacances et pour cet été
Actions
L'étoffe des héros - défilé des petites coutures
- Structure organisatrice
- OMAC Office Municipal d'Animation de la Cité - Seine-et-Marne
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Action déterminée dans le temps qui s'est déroulée de décembre 2016 à septembre 2017.
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Culture
- Résumé
De janvier à mai 2017, la Ferme du Buisson (scène nationale), le Château de Champs-sur-Marne (centre des monuments nationaux) et l'OMAC ont invité les habitants (domiciliés en ZSP de Torcy) et la compagnie Cirkatomik à créer des costumes uniques et originaux à partir d'objets de tous les jours et de matériaux recyclés. Le samedi 20 mai 2017 à la Ferme du Buisson, s'est déroulé le spectacle "Le plus grand défilé des Petites Coutures". L'occasion pour une vingtaine de volontaires, adultes ou adolescent et un enfant, de vivre une expérience de mannequinat exceptionnelle ou d'assister les artistes et comédiens dans les coulisses du spectacle pour l'habillage, le maquillage ou l'ouverture des rideaux. Du 16 septembre au 8 octobre une exposition de de toutes les réalisations a eu lieu au château , le vernissage s'est déroulé le vendredi 15 septembre 2017. Une sortie a été organisée le 25 juin 2017 à Moulin (Allier03) au Centre National du costume pour une visite guidée de l'exposition "Modes ! A la ville A la scène".
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Dans le cadre de la mise en place d'une nouvelle ZSP sur la ville de Torcy, un jumelage a été mis en place entre le château de Champs, la Ferme du Buisson (scène nationale), la ville de Torcy/OMAC afin d'inventer des actions spécifiques pour les habitants de ces quartiers et de les rendre autant que faire se peut acteurs des processus culturels.
Le projet porte sur la prise de conscience de la transformation de la silhouette à travers les différentes époques et des modes, sensibilisation au développement durable par le biais des ateliers de fabrication de costumes.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
Mise en place d'un comité de pilotage des partenaires impliqués : septembre 2016.
Décembre 2016 1ère réunion de présentation aux habitant du projet participatif : "Avis aux torcéens - L'étoffe des héros".
De février à avril 2017 : Mise en place des ateliers de collectes de matériaux, fabrication des costumes, accompagnées par la Compagnie Cirkatomik.
De février à juin : Ateliers de confection d'accessoires au Château de Champs-sur-Marne (Centre des Monuments Nationaux).
20 Mai 2017 : Spectacle "Le plus grand défilé des Petites Coutures". Se spectacle a associé des habitants et des comédiens de la troupe Cirkatomik
Juin 2017 Visite avec des habitants du Centre National du costume à Moulins.
Du 16 au 8 octobre 2017 : Exposition au Château de Champs de toutes les costumes et accessoires faient par les habitants.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
L'OMAC était uniquement partenaire au niveau de la mobilisation de habitants, mise à disposition du matériel et des locaux.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
6 professionnels et 65 habitants.
- Résultat sur le territoire
Consolider la relation de proximité existant entre les habitants de ces quartiers et les 2 structures culturelles (La Ferme du Buisson et le Château de Champs-sur-Marne)
- Résultat pour le centre social
Consolider la relation de proximité, valoriser les productions des habitants
- Résultat pour les habitants
Sensibilisation au développement durable par le biais des ateliers de fabrication de costumes avec des matériaux de récupération.
- Suite de l'action : Limites
Il a été difficile de mobiliser un nombre d'habitants plus important au regard des objectifs initiaux.
- Suite de l'action : Perspectives
Continuité de l'action avec ces 2 partenaires (La Ferme du Buisson et Château de Champs) pour 2018 et 2019 et mise en place d'un projet artistique avec la Compagnie XTNT. Compagnie travaillant plus particulièrement sur des interventions dans l'espace public.
Actions
La MJC sous les balcons
- Structure organisatrice
- MJC CENTRE SOCIAL VICTOR HUGO - Haute-Savoie
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Services
- Mots clés associés à l'action
-
- Culture
- Résumé
La MJC Centre Social emmène la culture directement en bas de chez vous!!
Tout au long de l'année différentes déambulations sont organisées dans le but de proposer de l'action culturelle directement sur les lieux de vie des habitants (musique, cirque, théâtre etc...).
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Pendant plus d'un an et demi sans pouvoir accueillir du public dans notre salle de spectacle, nous avons décidé de continuer nos actions culturelles de façon différente en proposant des démbulations.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
L'action a débuté le 19 juin 2020.
Nous voulions lancer l'été et la réouverture de la structure par quelque chose de festif et culturelle.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
1200€
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
3 professionnels et 3 bénévoles
- Résultat sur le territoire
De la culture dans des lieux ou d'habitude il n'y en a pas.
- Résultat pour le centre social
Un projet nouveau qui permet de faire rayonner les actions culturelles sur l'ensemble de la commune.
Développer des nouvelles formes de mobilisation des habitants sur divers champs d’actions.
Asseoir notre présence sur l’ensemble du territoire
Proposer des actions favorisant la mixité sociale, la rencontre des publics intergénérationnels à travers l’action collective
- Résultat pour les habitants
Rendre les habitants acteur du centre social.
Rencontrer et connaître ses voisins.
- Suite de l'action : Limites
Le coût de certaines prestations.
- Suite de l'action : Perspectives
Créer des groupes de travail composés de professionnels et d'habitants pour réfléchir aux choix des déambulations et aux différents lieux.
Impliquer les différents secteurs dans la création de déambulations.
Actions
la plage "les pieds dans la Fontaine": animation de rue et lien social
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIOCULTUREL DE LA FONTAINE - Loire-Atlantique
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Intégration
- vacances / loisirs
- Résumé
Aménagement chaque été d'une plage artificielle au coeur du quartier pour ses habitants avec présence de professionnels et d'habitants bénévoles, afin de proposer des loisirs, des initiations sportives et culturelles, une alternative aux vacances , un espace de rencontres et de partages pour toutes les générations, une intervention éducative et préventives en direction des enfants et des jeunes.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Occuper un espace public fréquenté par des jeunes en recherche d'occupation, troublant la tranquilité des habitants.
Impliquer les jeunes dans des projets de territoire au profit de tous les habitants pour les valoriser au regard des générations plus agées et améliorer les relations.
Offrir un environnement et une ambiance de vacances estivale pour les familles qui ne quitent pas le quartier.
Offrir aux enfants et aux jeunes des activités sportives et culturelles dans une logique de médiation.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Action qui a débuté en 2011 et qui est reconduite chaque été.
Elle a pris naissance à partir de difficultés constatées par les professionnels du centre, entre jeunes et habitants plus agés du territoire (incivilité, nuisances nocturnes, sentiment d'insécurité...)
Réflexion menée par les professionnels avec les jeunes qui aboutit à la mise en place de la plage le premier été. Plage fortement fréquentée par les jeunes qui nuit malheureusement à la tranquilité des riverains.
Après l'été, les riverains sont invités à exprimer les gênes que procure la plage et à s'associer aux jeunes pour ajuster l'action.
L'action est revue afin de répondre aux exigences des uns et des autres et depuis 4 ans elle ne cesse d'évoluer pour prendre en compte l'expression de chacun et s'adapter aux différents usagers.
Aujourd'hui la plage est organisée et animée par un collectif d'habitants ouvert à de nouveaux participants.
Les associations et clubs sportifs locaux, l'école de musique et la médiathèque de la ville sont sollicités pour proposer des animations sur la plage. Ces découvertes pour une partie des enfants et des jeunes favorisent et génèrent des envies nouvelles qui se traduisent par des inscriptions annuelles auprès des partenaires locaux.
Chaque été la soirée de clôture de la plage est un moment privilégié pour valoriser les autres actions estivales et les initiatives de jeunes.
Tous les animateurs du centre interviennent aujourd'hui sur la plage pour un travail concerté et intergénérationnel, favorisant le lien social et le vivre ensemble.
Au regard de la fréquentation et de l'implication des habitants qui évoluent au fil du temps, nous sollicitons le soutien financier de partenaires divers.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
un budget total de 10100€ sur deux mois de fonctionnement, subventionné en 2014 par le FiPD et la commune
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
5 animateurs permanents du CSC
2 animateurs saisonniers
La coordinatrice du CSC
16 habitants bénévoles (jeunes, adultes et plus de 6 ans)
personnel de la ville (les techniques pour l'aménagement de la plage, un salarié de l'école de muique, un salarié de la médiathèque)
12 bénévoles et salariés d'associations ou de clubs sportifs
deux groupes locaux de musiciens bénévoles pour animer la clôture
3 prestataires d'activités
- Résultat sur le territoire
Tranquilité sociale sur la quartier en période estivale.
Un lieu sûre proposé aux enfants du quartier : les enfants rencontrés dans la rue durant l'année fréquentent la plage l'été,
Un pôle attractif pour un quartier stigmatisé
Après la découverte d'activités sportives ou culturelles, certains enfants et jeunes s'inscrivent dans les associations, clubs sportifs, ou équipements de la ville, sur l'année.
- Résultat pour le centre social
Rencontre de publics nouveaux : information, communication et invitation à fréquenter le centre.
La plage est un lieu d'observation des pratiques des habitants, un lieu de recueil de paroles et un lieu d'émergence de nouveaux projets.
- Résultat pour les habitants
Meilleure cohabitation des générations: reconnaissance et respect mutuels, sentiment d'insécurité qui s'estompe.
Image de l'autre qui se modifie: les jeunes sont valorisés et les anciens écoutés par les jeunes.
- Suite de l'action : Limites
Sa durée limitée à deux mois par an.
le risque d'appropriation de l'espace par un groupe d'ages
la difficulté d'entrer en relation avec certains parents d'enfants qui fréquentent seuls la plage.
- Suite de l'action : Perspectives
Reconduire l'action chaque année tant que les habitants la réclament et qu'elle apporte des réponses aux problématiques sociales locales.
Etre vigilent sur la fréquentation intergénérationnelle et multiculturell de la plage
Maintenir la participation de tous les animateurs du centre pour assoir les relations avec les habitants sur le reste de l'année.
Actions
Laïcité, l'Art du bien vivre ensemble
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL MEDIO BANLAY - Nièvre
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Intégration
- discriminations
- Résumé
Nous avons souhaité développer ce projet sur le thème de la laïcité autour de 3 axes stratégiques:
1/ Organisation de 3 CONFERENCES/ DEBATS sur la laïcité qui devra permettre à nos publics de libérer la parole sur des sujets du quotidien difficiles, liés à la pratique ou à la non pratique d'une religion et ce dans le respect et la promotion des valeurs de la république. Il devra également nous permettre de questionner notre identité, nos ressemblances afin de construire une vision commune de l’avenir. A cet effet, nous utiliserons trois supports de travail différents mais complémentaires: le Débat théâtral ("égal à égal") la Réalisation d'un documentaire sur le thème de la laïcité et la Présentation de la charte de la laïcité de la branche famille CAF ainsi que sur la pratique des différentes religions. Le point commun de ces supports de travail sera l'échange et le débat encadré par des animateurs avertis. 2/ FORMATION de nos équipes d'animation. Le but est de leur donner les connaissances et éléments de compréhension nécessaires au positionnement qu’implique la pratique de leur métier sur ce thème. 3/ OBSERVATOIRE: Mobilisation d'un réseau de partenaires autour d'un Collectif laïcité. Ce dernier axe a pour objet de réfléchir, d'analyser les pratiques, de créer des outils d'observation et d'évaluation. Il nous permettra également d'exporter et
d'enrichir les données nationales très peu développées à ce jour, sur le principe de la Laïcité.Ces actions ont débuté en Avril et se sont déroulées sur l’ensemble de l’année jusqu’à fin décembre. Les principaux lieux ont été: Espace Martin LUTHER KING, Espace Stéphane HESSEL, Mairie de Nevers, Préfecture 58, Conseil Départemental 58, Paris.
- 10/04 /17 au 31/12/17, Réalisation Exposition et Documentaire Vidéo
- 15/06/17, le 5/10/17, le 14/12/17, Rencontres Collectif Laïcité.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Précision ( si autre )
- L’enjeu global de ces actions s'articule autour de la finalité du projet social 2016-2019 du Centre Social:
"Développer l'apprentissage du vivre ensemble pour un quotidien solidaire et citoyen". Ce projet développe trois axes essentiels à une meilleure qualité de vie des habitants à Nevers:
- Questionner nos ressemblances, ce qui fait sens pour tous, afin de construire une vision commune de
l'avenir, dans le respect et la promotion des valeurs de la République.
- Favoriser l'inclusion sociale et la socialisation des habitants.
- Renforcer la participation des habitants.- Le Centre Social Médio-Banlay souhaite impulser ce projet sur le principe de Laïcité auprès des jeunes âgés de 14 à 25 ans et des équipes éducatives à l'échelle de la Ville de Nevers. L’objectif est de permettre la rencontre, l'échange, le questionnement, la connaissance et la reconnaissance de chacun autour de ce principe essentiel à la cohésion sociale au sein de notre République.
- Très peu de données, enquêtes, études nous permettent à ce jour d'avoir une représentation significative de la manière dont est vécue la Laïcité en France.
- L’objectif est de permettre la rencontre, l'échange, le questionnement, la connaissance et la
reconnaissance de chacun autour de ce principe essentiel à la cohésion sociale au sein de notre République.
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Après les attentats de 2015, nous avons constaté un repli communautaire des populations et des tensions sous-jacentes entre Français liées à de nombreux amalgames. Le mot laïcité n'a jamais été autant utilisé, sans pour autant qu'il soit maîtrisé par ceux qui l'emploient. Nous observons une forte crise identitaire des adolescents français d’origines étrangères qui se manifeste souvent par le rejet des valeurs Républicaines.
Conduite d'entretiens individuels auprès de 100 jeunes du Banlay qui ont révélé que 78% d'entre eux ont le sentiment d’être stigmatisés par leurs origines culturelles. Réalisation d'une enquête auprès de 80 jeunes des Centres Sociaux de Nevers qui révèle qu'ils ont une méconnaissance importante du principe de laïcité.
1/ Acquérir les repères historiques et juridiques nécessaires à une maîtrise approfondie du principe de laïcité. 2/ Travailler avec les équipes professionnelles sur des cas pratiques répondant aux problématiques du quotidien. 3/ Libérer la parole sur des sujets difficiles. 4/ Associer jeunes et parents dans une démarche participative. 5/ Accompagner les jeunes et leurs parents afin de construire sereinement leur identité de citoyens Français. 6/ Développer les échanges entre acteurs, créer des outils de veille commun sur la laïcité
- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
- Organisation de 2 CONFERENCES/ DEBATS: le 6/12/17, Rencontre des Aumôniers Militaires et le 16/12/17, Débat théâtral "égal à égal" par la Compagnie Entrée de jeux. Réalisation d'un DOCUMENTAIRE VIDEO, libérant la parole des citoyens et élus de la République. Réalisation d'une EXPOSITION définissant le principe de Laïcité et diffusion. Création et pilotage d'un COLLECTIF Laïcité/ 10 partenaires/ 3 rencontres.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
23335€ de charges.
Subventions:
-CIEC/ Contrat de Ville: 2522€;
- Nevers Agglomération/ Contrat de Ville: 2000€;
- CAF/ Fonfs Publics et Territoire: 7 996€;
- Conseil Départemental de la Nièvre: 450€
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- 112 jeunes, soit 44 garçons et 68 filles, âgés de 11 à 25 ans, dont :
- 65 Adolescents âgés de 11 à 17 ans,
- 47 Jeunes âgés de 18 à 25 ans,
- 90% sont issus du Banlay ou d'autres Quartiers Prioritaires Politique de la Ville.
- 10 Partenaires: CAF, Ville de Nevers, C. Départemental 58, FOL, FDCS 58, PEEP...
- Résultat sur le territoire
- Libération de la Parole sur un sujet sensible, facilitation des échanges et plus grand degré de tolérance de la part de l'ensemble des participants.
- Résultat pour le centre social
- Reconnaissance/ Réseau partenarial sur la thématique Laïcité
- Résultat pour les habitants
- ATTEINTS: Acquérir les repères historiques et juridiques. Libérer la parole sur des sujets difficiles. Associer les jeunes dans une démarche participative. Accompagner les jeunes afin de construire sereinement leur identité de citoyens Français. Développer les échanges entre acteurs
- EN COURS DE TRAVAIL: Travailler avec les équipes professionnelles sur des cas pratiques répondant aux problématiques du quotidien.
- Suite de l'action : Limites
- Soutien financiers des partenaires sollicités sur ce projet en 2018 (CAF/ Fonds Publics et Territoire; Contrat de Ville/ CGET & Nevers Agglomération)
- Suite de l'action : Perspectives
En 2018, nous développerons ce projet autour de 4 axes stratégiques: 1/ Organisation de 4 CONFERENCES/ DEBATS sur la laïcité qui devra permettre à nos publics de libérer la parole sur des sujets du quotidien difficiles, liés à la pratique ou à la non pratique d'une religion et ce dans le respect et la promotion des valeurs de la république. A cet effet, nous utiliserons plusieurs supports de travail complémentaires: le Débat théâtral (Parents), la diffusion d'un documentaire vidéo sur la laïcité réalisé en 2017 par des jeunes du Banlay (Jeunes et Parents), une soirée débat intitulée "la laïcité dans l'assiette" (Elus, Cultes, Parents, Jeunes) et enfin la présentation d'une pièce de théâtre intitulée "Chocolat et Laïcité" (Jeunes et parents). 2/ Réalisation d'un LIVRE/ PHOTOS TEMOIGNAGES (Jeunes et Parents) 3/ FORMATION de nos équipes d'animation. Le but est de leur donner les connaissances et éléments de compréhension nécessaires au positionnement qu’implique la pratique de leur métier sur ce thème. 4/ Pilotage et animation du COLLECTIF LAÏCITE créé en 2017 et rassemblant 12 partenaires issus des institutions, structures d'éducation populaire et représentations cultuelles du département. Ce dernier axe a pour objet d'analyser et questionner les pratiques, d'impulser et de mutualiser des projets, de créer des outils de veille. Enfin, plusieurs temps forts de ce projet seront organisés dans le cadre de la semaine de la Laïcité, en Décembre 2018.
Actions
Le Centre Social Audaces's de Folschviller - Hors Les Murs !
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL AUDACES'S FOLSCHVILLER - Moselle
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
L’association Audaces’s a su tisser de la cohésion sociale sur le territoire. Au travers de cette animation innovante, la promotion des habitants de notre territoire a été reconnue par la Fédération des Centres Sociaux de France « Hors les Murs » et d’autres instances. Avec nos différents partenaires comme les Bailleurs, le Conseil Citoyen, le Département de la Moselle et les villes de Folschviller Valmont et d’autres cette action tisse un maillage au cœur du quartier QPV et de la ZUS.
Face à une augmentation de la précarité, notre action permet aux habitants de sortir de chez eux et de se côtoyer.
Il s’agira de poursuivre notre soutien à la population et au plus démunis au travers d’une action de proximité de collecter la parole des habitants, des jeunes, les familles et les acteurs locaux. Pour ce faire l’association mettre un plan citoyen de proximité avec comme support :
L’Arène Citoyenne, le triporteur citoyen, la cabane des mots, hors les murs, action réaction « citoyen », le rdv du triporteur citoyen à la sortie des écoles, des actions de découvertes culturelles et Citoyennes.
Les objectifs :
Utiliser un panel d’outils pour alimenter le débat participatif dans le quartier de FURST au côté du Conseil Citoyen et des Habitants.
Faire en sorte que les habitants se côtoient et vivent ensemble.
Créer de la cohésion sociale sur le territoire
Développer le Pourvoir d'Agir des Habitants
Créer des actions à visée émancipatrice
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
Le projet a fonctionné de manière différente en tenant compte des saisons. L'équipe en collaboration avec les jeunes et les familles du quartier ont œuvré sur une stagtégie d'action adpaté aux usagers, aux habitants : Une animation "Hors Les Murs" avec des animations débat citoyen avec le triporteur et la cabane des mots 3 fois par semaine aux abords des écoles : Collecte de la parole des habitants/des Jeunes sur le vouloir des jeunes.
Débats participatifs et Citoyen aux quatre coins de la ville avec une fréquentation moyenne de 60 familles et 35 jeunes.
Un débat associatif avec les associations locales et la place des jeunes dans la vie locale, lors du forum des associations locales avec une moyenne de 25 associations et les jeunes des clubs. Dès juin, une animation Hors les Murs dans le quartier avec du théâtre enfant, création de vidéo jeunes, une soirée plein air cinéquartier. De plus lors des vacances, le centre social a œuvré dans les rues avec les animateurs afin de proposer des activités complémentaires aux actions du centre social : jeux plein air, bibliothèque de rue qui fut un grand succès. Le triporteur citoyen aura été la locomotive de cette action innovante sera l'outil mobile qui pourra mettre en œuvre une animation au plus proche des jeunes : plaides et couvertures pour de la lecture, pour la création de conte, découvrir des jeux de société, des activités au cœur des citys stades, musiques et liberté créative, slam…
Une Arène citoyenne qui a comme vocation la communication et la participation citoyenne (des débats participatifs, foot-citoyen, fair-play, culture citoyenne, danse urbaine, mini-spectacle, soirées jeunes, les valeurs de la République, C'est quoi être citoyen engagé, C'est quoi un conseil Citoyen Jeunes. Cette installation mobile et rapide pourra aller au devant de la jeunesse en situation d'érrance et/ou de fragilité. Faire connaitre les acteurs de la ville et l'équipe du centre social.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
/
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Les salariés du centre social
Des intervants (intermitants, vacataires, bénévoles)
- Résultat sur le territoire
Les partenaires reconnaissent cette action et souhaitent y participer périodiquement.
Il se trouve que hors les murs est un lieu neutre pour désamorcer des situations en présence d'un salarié du centre social.
Cette action a permis aux habitants de prendre conscience de leur pourvoir d'agir.
- Résultat pour le centre social
Cette action permet au centre social Audaces's d'avoir une meilleur action avec les habitants dans le quartier. Elle est complémentaire aux actions des ACM. Car depuis la baisse des jours ATL, les centres de loisirs subissent une baisse de la frénquentation par souci financier pour nos ahbaitants les plus en difficultés. Pour autant, il n'y a pas plus de départ en colonie de vacance ! Une familles sans ressources ou avec peu de ressource ne partira pas et ne fera pas partir leur enfant. Il reste quoi alors comme alternative ?
Donc, face à cette injustice, Hors Les Murs devient pour le quartier un espace citoyen et solidaire pour les habitants !
- Résultat pour les habitants
Cette action permet au centre social Audaces's d'avoir une meilleur action avec les habitants dans le quartier. Elle est complémentaire aux actions des ACM. Car depuis la baisse des jours ATL, les centres de loisirs subissent une baisse de la frénquentation par souci financier pour nos ahbaitants les plus en difficultés. Pour autant, il n'y a pas plus de départ en colonie de vacance ! Une familles sans ressources ou avec peu de ressource ne partira pas et ne fera pas partir leur enfant. Il reste quoi alors comme alternative ?
Donc, face à cette injustice, Hors Les Murs devient pour le quartier un espace citoyen et solidaire pour les habitants !
- Suite de l'action : Limites
Poursuivre cette action innovante et reconnu par plusieurs acteurs sociaux de la France !
- Suite de l'action : Perspectives
Action en cours pour 2017 à 2021 !
Actions
Le mois de la parentalité "Être parent(s) aujourd'hui"
- Structure organisatrice
- JARDIN DES SOURCES (MPT) - Seine-Saint-Denis
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Parentalité
- éducation / scolarité
- Solidarité
- discriminations
- Mixité sociale
- Résumé
- Un mois de la parentalité destiné à informer et sensibiliser les familles à une problématique choisie. Durant ce mois divers actions sont proposé par un réseau de partenaires institutionnels, associatif et bénévoles.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Territoire concerné
- Une commune
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Action mise en place pour accompagner et soutenir les parents dans leur rôle éducatif. Les résultats attendus sont améliorer la relation au sein de la cellule familiale, donner ou redonner aux parents les outils pour accompagner leurs enfants dans leur évolution.
- Public
- familles
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Une commune
- Description générale
- Un groupe de pilotage constitué de la référente famille du centre social et d'acteurs associatif et institutionnels (CAF, Département). 5 Réunions plénières de Janvier à Octobre avec l'ensemble des acteurs intervenant dans le champs du soutien à la parentalité afin de définir les actions et élaborer une programmation variée sur le mois. Des financement Politique de la ville, REAAP et département sont sollicités.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- 23 000 euros
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- 80 professionnels et 20 bénévoles
- Résultat sur le territoire
- Création et consolidation d'un réseau de partenaires. Le public s'informe sur les différentes ressources du territoire. Des liens se crées entre les différents partenaires et un suivi des situations des familles est rendu plus facile.
- Résultat pour le centre social
- Identification de la structure par un public nouveau. Émergence de nouveaux projets.
- Résultat pour les habitants
- Création de lien de solidarité entre habitants qui partagent une même expérience. Dédramatisation et déculpabilisation de parents qui découvrent ne pas être les seul en difficulté.
- Suite de l'action : Limites
- Les impacts sont difficilement mesurable à court terme. Difficulté à innover dans le choix des thèmes. Difficultés à maintenir une synergie d'acteurs aux objectifs différents.
- Suite de l'action : Perspectives
- Intégrer de plus en plus d'habitants dans la phase de réflexion mais également dans la phase de réalisation. Multiplier les échanges de pratiques.
Actions
LE P'TIT B.FR
- Structure organisatrice
- CENTRE D ANIMATION DE BEAULIEU - Vienne
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Solidarité
- Précarité
- Intégration
- Résumé
La démarche d'accompagnement et de médiation numérique intitulée le P'tit B.fr développée dans un local place des Templiers une journée et demie par semaine a permis de rencontrer 3 publics différents : - Un public en grande difficulté devant les démarches dématérialisées, pouvant avoir des ruptures de droit, avec des demandes à traiter rapidement, avec peu de capacité d'autonomie - Un public en difficulté avec les démarches dématérialisées mais en recherche d'autonomie, capable de progression et pouvant participer à des ateliers collectifs - Un public qui a besoin de réassurance, d'être dans un espace pour faire eux mêmes où il y a une personne ressource en cas de besoin, de problème notamment pour de nouvelles démarches. Pour chaque public, les outils pédagogiques, les matériels sont adaptés pour répondre aux attentes.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
L'absence de lieu d'accès numérique sur le quartier de Beaulieu
Répondre aux besoins des personnes et des familles qui n'ont pas (plus) d'outil informatique, qui n'ont pas ou qui n'ont plus d'accès internet pour réaliser les démarches administratives dématérialisées, aux besoins des parents d'utiliser des outils numériques pour le suivi de la scolarité des enfants, impliquer des personnes dans des projets collectifs nécessitant une certaine maîtrise des outils numériquesNous sommes sollicités par les habitants, les usagers pour répondre à leur besoin d'accompagnement dans différentes démarches en e-administration (caf.fr, Préfecture, Ameli.fr,...), par les responsables d'établissements scolaires sur les accès numériques "Pronote" et l'orientation en troisième par les parents..., par des habitants sur l'utilisation des réseaux sociaux, l'utilisation des logiciels de bureautiques, d'une messagerie...
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
La mise en place de points d'accès numériques avec la mise à disposition de matériels et de connexions internet pour faciliter l'accès des personnes "autonomes". Un point d'accès dans le hall du Centre d'Animation de Beaulieu avec un poste du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, un point d'accès au P'tit B avec 4 postes le lundi de 14h à 18h et le mardi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Un accompagnement simple pourra être proposé aux personnes.
La mise en place d'une démarche de médiation numérique pouvant se traduire par des entretiens personnels avec un accompagnement individuel, des accueils collectifs et enfin des ateliers collectifs thématiques. Cette action se déroulera au P'tit B 59 place des Templiers à Poitiers le lundi de 14h à 18h et le mardi de 9h à 12h30 et certains samedis matins selon les demandes. Elle s'intitule "le P'tit B.fr".
Des outils comme des tablettes et des ordinateurs portables seront aussi utilisés pour accompagner les personnes selon leur aisance avec ces types d'appareils.De l'accompagnement individuel pour de la complétude de dossiers administratifs, de compréhension des informations demandées, du caractère confidentiel et sécurisé des données transmises, à une meilleure maîtrise des outils numériques en passant par des apprentissages plus collectifs "dans le faire" et le "faire ensemble", sont les différentes modalités pédagogiques que nous souhaitons mettre en œuvre.
Pour cette première année de fonctionnement, nous rechercherons à faire connaître l'action auprès des acteurs du quartier, des habitants du quartier.
Nous recherchons également un local places des Templiers-Capétiens-Philippe le Bel pour avoir un espace dédié permanent à cette action, ce que nous ne pouvons pas avoir actuellement dans l'espace du P'tit B qui est aussi un espace d'animation sociale avec des installations et mobiliers différents.
Pour mener certains ateliers collectifs, nous ferons appel à d'autres partenaires plus spécialisés.
Enfin, nous souhaitons rechercher des bénévoles qui auraient envie de participer et de collaborer à cette action.
Dans ce nouveau local, nous pourrions accueillir des permanences du Conseil Citoyens de Beaulieu et d'associations.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
9304 euros
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
93 personnes
- Résultat sur le territoire
Le P'tit.fr est situé au coeur de la partie du quartier en politique de la ville, c'est espace contribue à animer une zone de commerces en perte d'attractivité.
Il est aussi repéré par les habitants comme un espace de vie sociale.
- Résultat pour le centre social
Cette action permet au centre social de rentrer en relation avec des personnes qui ne le connaissent pas.
L'espace où se déroule l'action nous permet d'être présent au coeur du quartier en politique de la ville.
Cette action a fait naître une réflexion pour le centre social sur la nécessité de développer une action sur l'apprentissage de la langue française et de rechercher des partenaires pour la réaliser avec nous.
- Résultat pour les habitants
Pour certains habitants l'action a permis d'éviter des ruptures de droit, pour d'autres d'accélérer des démarches administratives...
Les habitants partagent des problématiques communes entre eux.
On observe du partage de savoirs-faire.
- Suite de l'action : Limites
La limite des moyens humains (aujourd'hui un tiers temps)
Les difficultés de compréhension avec un public non ou mal francophone
- Suite de l'action : Perspectives
1- Augmenter les ressources humaines pour pouvoir augmenter le temps d'ouverture de l'espace.
2 - Développer plus d'ateliers collectifs
3- Rechercher des partenariats pour la mise en oeuvre d'ateliers socio linguistiques et d'apprentisssage de la langue française
Actions
Les "expos habitants" au Centre Culturel et Social de Belfort Nord - OIKOS
- Structure organisatrice
- OÏKOS - CENTRE CULTUREL ET SOCIAL BELFORT NORD - Territoire de Belfort
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Mixité sociale
- Résumé
Mister B, un habitant du quartier Belfort Nord depuis 30 ans passe la porte du CCSBN (Centre Culturel et Social Belfort Nord) fin 2022. Son idée : exposer ses oeuvres cachées depuis une dizaine d'années chez lui. Il a passé le cap du dessin à 49 ans et veut prouver à tous et toutes : que l'art est accessible à tous quelque que soit l'âge. En tant que structure de proximité, le CCSBN répond à l'essence même de son existence en accompagnant un habitant du quartier à réaliser son premier vernissage. Les adhérents, les enfants du centre de loisirs, et les habitants curieux ont pu découvrir l'Exposition l'Enfance de l'Art en janvier 2023. 70 personnes ont assisté au Vernissage.
Dans la continuité de ce projet : un habitant du quartier est venu exposé ses clichés (photographies) dans le cadre du mois de la photo organisé par la Ville de Belfort. Dans la même dynamique : une exposition collective se co-construit avec 4 autres habitants du quartier pour la nouvelle année 2024 : l'Exposition "les Talents de Belfort Nord" est prévue du 27 janvier au 12 février.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un habitant
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
En effet boule de neige, les habitants comprennent que le centre est là POUR eux et que les projets s'impulsent PAR eux. C'est dans cette logique vertueuse que de nouvelles personnes passent la porte, que la rencontre intergénérationnelle se créée, que l'image du centre social s'améliore : chacun comprend que ce centre est la Maison de tous les habitants.
Par ailleurs, l'accès à l'art et à la culture se manifeste souvent par un accompagnement vers l'extérieur des quartiers (institutions culturelles, musées); dans ce projet, il est promordial de démontrer que l'art est accessible par tous et que le centre peut lui même devenir un support.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
En co-construction avec les habitants porteurs du projet.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
4000€ Contrat Ville Unique et Global Grand Belfort - Préfecture Territoire de Belfort
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
2 professionnels, 10 bénévoles
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
les Ateliers Sociolinguistiques
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL ALBERT SCHWEITZER - Yvelines
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Intégration
- alphabétisation & apprentissage du français
- Résumé
La commune de Magny les hameaux (9236 habitants), ses services, œuvrent au quotidien pour accompagner l’ensemble des habitants, notamment les plus éloignés de la langue française, et primo arrivants sur le territoire. Ceux-ci résident en majorité au sein du quartier du Buisson (en veille active depuis 2015).
Le centre social municipal a pour mission de les accueillir en prenant en compte les caractéristiques de chacun (culture, statuts sociaux, motivations) dans l’objectif de rompre leur isolement et de concourir à leur quête d’autonomie.
C’est par le biais d’ateliers socio linguistiques que la commune permet aux apprenants d'acquérir en plus des compétences linguistiques, un statut social pour agir de manière plus autonome en termes de déplacements, d'accès aux services, aux soins, aux lieux culturels, aux droits. L'action constitue aussi un soutien pour l'élaboration d'un parcours d'insertion professionnelle. Les apprenants, vont au fil de l’année se socialiser, apprendre les codes culturels, sociaux du pays.
Ces ateliers ont lieu les lundis et jeudis de 14h à 16h. Ces séances d'apprentissage sont également ponctuées par des animations pédagogiques, culturelles et citoyennes.
Lors de l'inscription, chaque apprenant est évalué dans le but de déterminer les objectifs spécifiques qu'il souhaite atteindre personnellement.
Cela permet aussi à l'équipe d'encadrants de constituer des groupes de niveaux (3 en général): 1 groupe de débutants, 1 groupe sachant s'exprimer en français, 1 groupe d'apprenants ayant été scolarisés dans leur pays d'origine et ayant un niveau supérieur d'études.
Chaque groupe peut ainsi travailler en fonction de son niveau, à son rythme par le biais de mises en situation à l'oral, de renforcements des acquis à l'écrit et par la lecture.
Diverses thématiques abordées permettent aux apprenants d'être soutenus dans leur vie quotidienne en termes de mobilité, d'achats, de démarches administratives, santé, d'accompagnement à la scolarité des enfants, d'insertion professionnelle.
Objectifs dans le projet social:
Lutter contre l'isolement, favoriser l'accès aux droits des personnes immigrées primo arrivantes ou âgées
- Acquérir des compétences linguistiques afin de mieux s'insérer dans la vie sociale et professionnelle.
- Favoriser la mobilité des participants, et encourager leur accès à la vie culturelle.
- Favoriser l'appropriation des valeurs républicaines et citoyennes, renforcer l'estime de soi
Les bénéficiaires :
Les ateliers sociolinguistiques sont à disposition de tous, avec une mixité des apprenants de par leur pays d'origine mais aussi des sexes. Il n'y a aucune discrimination, les apprenants sont tous accompagnés et soutenus de la même manière avec pour chacun, la prise en compte de leurs compétences et de leurs désirs.
- adultes d'origine non francophone peu ou pas autonome, hors CA, à partir de 18 ans si elle n'est pas accompagnée par la Mission Locale ou d'autres APP (Ateliers Pédagogiques Personnalisés).
-Prioritairement des habitants de la commune, notamment du quartier du Buisson, et/ou primo-arrivants, femmes ou hommes en difficultés ou pas, ayant un projet d'autonomie.
40 apprenants en 2016, dont 29 primo arrivants
Moyens mobilisés :
Humains : Une coordonnatrice, une référente vacataire, 8 bénévoles
Matériels : ordinateurs, ouvrages pédagogiques, documents administratifs, supports écrit
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Autre
- Précision ( si autre )
La commune et plus particulièrement les professionnels de la structure suite à un diagnostic de territoire préalable.
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
La mise en œuvre de ce projet permet aux populations primo arrivantes sur le territoire ou non de bénéficier d’un accompagnement de qualité afin qu’il acquière une autonomie quant à leur intégration sociale, mais aussi leur réinsertion professionnelle.
Pour le territoire, il s’agira d’offrir aux habitants quel que soit leur statut social, une offre de services leur permettant d’accéder au statut de citoyen intégré, informé et soutenu et de mieux vivre leurs différents statuts sociaux (parent d’élève, salarié, consommateur, usagers des transports publics…).
Les objectifs de ce projet sont les suivants :
Lutter contre l'isolement et favoriser l'accès aux droit des personnes immigrées primo arrivantes ou âgées
- Acquérir des compétences linguistiques afin de mieux s'insérer dans la vie sociale et professionnelle.
- Favoriser la mobilité des participants, et encourager leur accès à la vie culturelle.
- Favoriser l'appropriation des valeurs républicaines et citoyennes, renforcer l'estime de soi.
Cette action a permis de favoriser la mobilité des apprenants en situation réelle et encourage l'accès à la vie culturelle lors de déplacements sur la ville. Les apprenants se sentent plus à l'aise, confiants, dans les relations aux autres et en milieux institutionnels. Ils affirment leurs choix et valeurs. Les participants via des temps d'informations divers ont accès et sont accompagnés dans certaines démarches (accès au droit insertion professionnelle...), leur permettant ainsi de s’organiser dans leur vie sociale. Ils s’investissent également d’avantage dans la vie du centre social en s’impliquant lors d’événements et participent avec leur familles à diverses actions tel que les sorties familles, temps parents enfants, Parvis en fête…
Les usagers de ces ateliers acquièrent une meilleure autonomie sociale et / ou professionnelle, poursuivant un projet personnel d’insertion.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
L'action a débuté en 1996, suite à la mise en oeuvre du premier projet social de la structure.
Chaque année:
Inscription des apprenants en septembre.
Chaque futur apprenant répond à un test d’évaluation permettant à l’équipe de déterminer avec lui ses besoins personnels et professionnels, ainsi que son niveau.
Le niveau de chaque apprenant détermine son appartenance à un groupe.
3 groupes sont constitués, et abordent certaines thématiques par le biais de mises en pratique, travail sur certains supports réels du quotidien avec selon leur niveau des approches différentes.
L’année est ponctuée par la participation des apprenants aux événements « Femmes du monde », porté par le centre social et à la semaine de citoyenneté, porté par la commune.
Leur participation pourra se faire sous la forme de l’élaboration d’une pièce de théâtre pout le premier événement ou la visite d’institutions pour le second.
La coordinatrice CIDFF du service emploi intervient durant différents temps d’échange, abordant le sexisme, les violences faites aux femmes.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Budget total : 14 105 €, dont 12585 € en frais de personnels, financement DDCS de 6500 € en 2016
Contributions volontaires: 9902 €
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
8 bénévoles et 2 professionnels, 40 apprenants en 2016, dont 29 primo arrivants
- Résultat sur le territoire
La mise en œuvre de ce projet permet aux populations primo arrivantes sur le territoire ou non de bénéficier d’un accompagnement de qualité afin qu’il acquière une autonomie quant à leur intégration sociale, mais aussi leur réinsertion professionnelle.
Pour le territoire, il s’agira d’offrir aux habitants quel que soit leur statut social, une offre de services leur permettant d’accéder au statut de citoyen intégré, informé et soutenu et de mieux vivre leurs différents statuts sociaux (parent d’élève, salarié, consommateur, usagers des transports publics…).
- Résultat pour le centre social
La mise en pace de cette action permet au centre social d'agir pour et vers le public cible. Plus généralement de lutter contre l'isolement de certains habitants, de favoriser les liens sociaux, et la mixité sociale.
- Résultat pour les habitants
Cette action a permis de favoriser la mobilité des apprenants en situation réelle et encourage l'accès à la vie culturelle lors de déplacements sur la ville. Les apprenants se sentent plus à l'aise, confiants, dans les relations aux autres et en milieux institutionnels. Ils affirment leurs choix et valeurs. Les participants via des temps d'informations divers ont accès et sont accompagnés dans certaines démarches (accès au droit insertion professionnelle...), leur permettant ainsi de s’organiser dans leur vie sociale.
- Suite de l'action : Limites
La barrière de la langue, le manque de mode de garde pour les mères, le manque d'investissement de certains apprenants dans la vie du centre social hors de la mise en oeuvre de cette action.
- Suite de l'action : Perspectives
Encourager et développer d'avantage la transversalité entre les ASL et les différentes actions et projets de la structure
Actions
les jardins partagés
- Structure organisatrice
- CS/MPT LA SOLIDARITE - Bouches-du-Rhône
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Résumé
le centre social dans le cadre de ses missions, se doit d'accompagner les habitants dans la transformation urbaine et doit permettre de développer le sens de la participation pour l'amélioration du cadre de vie et la responsabilisation. les jardins partagés permettent de rassembler autour d'un bien commun, des familles de toutes générations et catégories sociales confondues. un jardin partagé est un jardin sui se conçoit, se construit et se cultive ensemble. il offre à chacun la possibilité de travailler à une réalisation commune. il suppose une concertation et une coopération entre les jardiniers, les habitants, le logeur et les partenaires éventuels et ceci dans la durée. c'est jardins partagés dient " les jardins des possibles" sont mis à disposition des enfants, des habitants de la zone de vie sociale pour mettre des temps pédagogiques autour de la dimension (compost, agriculture, biodiversité et l'éducation au développement durable).
les objectifs de l'action: former les habitants à l'activité jardin- former et sensibiliser au respect de l'environnement, créer des temps conviviaux et festifs sur les jardins pour favoriser l'entraide et la mixité- favoriser la construction de projets collectifs.
ces parcelles sont mise à disposition par l'animateur jardin et reste ouvert toute la semaine weekend compris. les jardiniers signent une charte d'engagement sur le respect de l'environnement et de ne pas utiliser des polluants (pesticides..). l'action prévoit de mettre à dispostion une parcelle pour les écoles et notre centre de loisirs intégrant une approche sensorielle et ludique. ainsi ce jardins permet d'accueillir tous les publics tous les jours afin d'observer les évolutions de la nature et durant toutes les saisons.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
le centre social est situé au coeur d'une cité qui fait l'objet d'une lourde transformation urbaine. le projet consiste à accompagner les habitant face à cette pression urbaine et au bétonnage, à l'effritement du lien social et des valeurs. nos jardins partagés souligne la volonté d'améliorer le cadre de vie, de se réapproprier les nouveaux espaces pour y intégrer d'avantage de nature dans le quotidien et de bien être psychologique.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
cette démarche est innovante. Elle consiste à accompagner un groupe de participants volontaires (habitants, acteurs, bénévoles) au cours de réunions de travail. Les habitantss bénéficient ainsi d’un cadre qui les invite à comprendre les enjeux, à échanger et proposer une liste d’actions en faveur de la biodiversité. L’accompagnement fait émerger de nouvelles formes de gouvernance car la démarche préconisée incite, non seulement les habitants à imaginer les actions, mais aussi à les mettre en place eux-mêmes.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
4850€ du logeur et et 4000 du cget
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
1 animateur jardin - 1 médiatrice et un bénévole
- Résultat sur le territoire
amélioration du cadre de vie- développer la participation des habitants et soutenir les initiatives locales.
- Résultat pour le centre social
capter un nouveau public, l'émergence de nouvelles actions
- Résultat pour les habitants
amélioration du quotidien des habitants-meilleur appropriation des espaces de vie dans le quartier- e^tre à l'initiative d'une activité favorisant la rencontre le partage et l'échange avec une dimension intergénérationnelle.
- Suite de l'action : Limites
agrandir cet espace et demander au logeur une extension du terrain mis à disposition.
- Suite de l'action : Perspectives
agrandissement de la parcelle
Actions
Les Jardins participatifs et collectifs des Peupliers, un lieu ou nous récoltons bien plus que ce que l'on sème.
- Structure organisatrice
- L'Escale. Centre Social et Culturel de Pradines - Lot
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
Cette action est terminée en tant que projet accompagné par le Centre Social et Culturel. Elle se poursuit maintenant sous la forme d'une association.
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Démocratie & citoyenneté
- Environnement
- Mixité sociale
- Résumé
C'est le parcours remarquable d'habitants déterminés à voir naître des jardins participatifs sur leur commune. Convaincus des bienfaits du travail de la terre, de ce qu'il est porteur de lien au delà du rapport alimentaire d'une production respectueuse de l'environnement.
Cette expérience va mener une dizaine d'habitants à apprendre à construire un collectif, puis à rélaiser des actions dont le fruit sera la naissance d'une association, Les Jardins des peupliers.
C'est aujourd'hui un lieu de partage au bord des rives du Lot, qui invite au jardinage et la culture des lien humains.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Le contexte:
Depuis le premier confinement, la commune de Pradines par l’action de son centre social et culturel l’Escale s’est positionnée pour poursuivre sa mission d’intérêt collectif tout en s’adaptant aux contraintes sanitaires. Dans un premier temps, ses actions se sont tournées en priorité vers les publics les plus fragiles et isolés. Le centre social et culturel a assuré la distribution du pain, l’acheminement des courses, le soutien à la parentalité, la médiation avec les jeunes… Au fil du temps, les restrictions et l’isolement social qu’elles ont mis en exergue un besoin impérieux de se retrouver à l’extérieur.
Le projet qui suit trouve son origine derrière la mairie où se situent sept petites parcelles potagères « des P’tits cabanons colorés » de Pradines, crées en 2007. Ces dernières ont fait l’objet d’un engouement des jardiniers et ont suscité une recrudescence de sollicitations d’habitants, intéressés pour disposer à leur tour d’une parcelle. Le contexte sanitaire a révélé un point commun chez bon nombre d’habitants de différentes origines sociales et culturelles, celui de renouer avec l’extérieur et ce qu’il offre comme possibilités de rencontre. De surcroît, pour des personnes ne disposant pas d’extérieurs, un besoin s’est vite imposé à savoir l’accès à un jardin, tout en y intégrant une dimension jusqu’alors peut investies, le désir d’y cultiver en plus des légumes et autres fruits, des interactions sociales tout aussi nourrissantes.
Face à ce constat, nous avons réfléchi à accélérer le développement d’un projet de création de nouvelles parcelles sur un terrain municipal aux abords du Lot, tout en étant à proximité des lieux d’habitations. L’intention est d’être dans le prolongement de l’esprit de convivialité des précédents jardins en mettant l’accent sur une dimension qui nous tient à cœur, celle de la participation collaborative à la réalisation de ces futurs jardins, faire ensemble pour vivre ensemble chaque étape de leur réalisation, entre les services techniques de la Mairie, l’équipe des jardiniers et celle du centre social. Les jardins participatifs et collectifs de Pradines sont nés.
Ce lancement de jardins collectifs et participatifs a aussitôt créé un intérêt de la part de la population. Nous avons démarré la première phase des jardins avec 8 parcelles en février 2021. Ces huit parcelles ont été opérationnelles à compter du 13 mai 2021 avec la participation de 12 jardiniers.
La première phase du projet à peine terminée, les premiers échos des Pradinois vont dans le sens d’une demande croissante de pouvoir y participer. Grace au soutien du dispositif France Relance nous avons lancé l’extension des jardins participatifs dès l’été 2021.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
Début de l'action:
- Fin septembre 2020.
Objectifs du projet:
- Valoriser les valeurs de vivre et faire ensemble par des dynamiques collectives et d’entraide.
- Favoriser l’amélioration et la diversification d’une alimentation saine avec un budget abordable.
- Sensibilisation à la protection de l’environnement et au développement durable (biodiversité).
- Développer l’implication et a terme la participation autonome des habitants.
- Proposer des parcelles potagères supplémentaires pour répondre aux besoins repérés par la population.
Pilotage du projet
Dans le cadre d’un partenariat au service de la population pradinoise, la commune de Pradines, propriétaire d’un terrain aux abords du Lot, a porté le projet temporairement par l’intervention du coordonnateur de la vie locale. Celui- ci a travaillé en étroite collaboration avec le Centre social et Culturel de Pradines et tout particulièrement avec l’éducateur spécialisé afin d’être au plus proche de la population notamment les personnes en difficultés.
Depuis Mars 2021, le coordonnateur a mobilisé les futurs jardiniers afin qu’ils soient impliqués dès la création des jardins avec une dimension participative.
Ainsi le collectif appelé « Le Conseil des Jardiniers » est né. Quatre commissions ont été créé à savoir secrétariat, communication, aménagement et une commission travaux.
Les commissions se sont réunies régulièrement en toute autonomie. Le coordonnateur en présence de l’éducateur ont assisté aux premières rencontres de chaque commission afin de donner l’impulsion.
Une rencontre avec l’ensemble des jardiniers a été proposé une fois par mois afin d’assurer une bonne circulation de l’information et une bonne cohésion.
L’association des Jardins des Peupliers a été créée le vendredi 10 décembre 2021 avec la validation des statuts de l’association et de son règlement intérieur. Un Conseil d’administration a été mise en place avec la participation de 11 personnes.
L’association prendra le pilotage des jardins participatifs dès la nouvelle saison 2022 à partir du mois de janvier 2022.
Les ambitions du projet des jardins collectifs et participatif
La démarche participative a permis une dynamique d’appropriation de la part des jardiniers actuels qui font la promotion de leur projet auprès de la population.
Sur l’ensemble des étapes, la dimension participative a été « le ciment » de nos actions.
Une des premières actions collectives a été la construction des cabanons. Cette construction est pilotée par l’animatrice paysagiste et l’éducateur spécialisé du centre social de Pradines. Cette action a permis de créer une dynamique au sein du collectif des jardiniers et permis d’obtenir un résultat très valorisant pour tous.
Calendrier de réalisation
A partir du mois de juin, avec l’attribution du programme Plan de France Relance, nous avons ouverts 27 jardins soit 18 parcelles supplémentaires. Ces jardins supplémentaires ont été cultivés durant tout l’été et l’automne 2021.
Pour la nouvelle saison 2022, la future association disposera d’une quarantaine de parcelles allant de 20 m2 (micro jardin) à 100 m2 soit 18 nouveaux jardins supplémentaires. Ce résultat dépasse l’objectif initial d’agrandissement des parcelles. Ce résultat a été rendu possible grâce à la participation et l’imagination active de tous les acteurs.
Les étapes opérationnelles de l’agrandissement seront :
- L’extension des réseaux (eau et électricité) pour alimenter l’ensemble des jardins
- La réalisation de 4 cabanons avec les jardiniers
- La réalisation et stabilisation des chemins avec de la castine
- La végétalisation des jardins et parties communes (arbres et arbustes)
- La mise en place d’un récupérateur d’eau de pluie et du composteur collectif.
- L’aménagement d’espaces conviviaux.
La progression des jardins a pris du retard par rapport au calendrier initial du fait d’une pénurie des matériaux et équipements suite à la crise sanitaire ainsi qu’une augmentation des prix des matières premières comme le bois, autres consommables. Les jardiniers ont dû faire des choix sans compromettre le développement du projet. Le nombre de cabanons est réduit à 4. Néanmoins, ces cabanons sont plus spacieux pouvant ainsi accueillir davantage de jardiniers.
Le public visé
Pour cette première saison, nous avons eu un public mixte qui provenait essentiellement de la commune de Pradines et quelques personnes de Cahors. Le centre social de Pradines a aussi utilisé une parcelle pour le public jeunes et adolescents.
Préservation du pouvoir d’achat
La préservation du pouvoir d’achat est un axe majeur des jardins collectifs et participatifs. La parcelle est louée à raison d’1€ le m2 par an. Cette cotisation revient indirectement aux jardiniers via la future association qui devrait officiellemnt être créer début 2022.
L’association proposera des facilitées de paiement.
A ce jour, nous avons parmi les jardiniers des familles aux revenus modestes qui arrivent à produire très correctement des fruits et légumes sains à très faible coût. Les jardins participatifs facilitent les échanges entre les jardiniers et ainsi les échanges et dons de plants. Une maman vivant seule avec ses 3 enfants nous disait « vous savez pour moi, c’est comme si j’avais gagné au loto, on est en famille et on remplit notre frigo ».
Les jardiniers ont aussi la volonté de partager une partie de leurs récoltes avec des personnes dans le besoin notamment pour compléter les colis alimentaires distribuées par le centre social.
Respect de l’environnement
Avec le Syded Des composteurs collectifs ont été posés pour sensibiliser les jardiniers à la bonne pratique et les encourager au compostage de leurs déchets alimentaires.
Plusieurs actions sont menées avec un intervenant membre du projet participatif et pédagogique pour aller vers l'autonomie alimentaire L'Agora d'Agriculture Urbaine. Elles visaient entre autre à sensibiliser les jardiniers sur le respect de la terre en banissant l'utilisation de produits phytosanitaires.
Les agriculteurs « voisins » nous ont aussi permis de faciliter la préparation de la terre et nous ont donné de précieux conseils.
Un partenariat a été mise en place avec le club hippique de Pradines afin de récupérer le fumier pour enrichir la terre et les services techniques pour récupérer les copeaux de bois (BRF) pour limiter l’arrosage.
Partenariat étroit
Ce projet a été rendu possible grâce à une très belle coopération des services de la commune et tout particulièrement les services techniques qui ont été présents depuis la création des jardins jusqu’à son extension.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
France Relance: 10000€
CAF: 13000€ + 8000€
Centre Social: 5000€
Mairie: 20000€ (à travers la contribution des matériaux et la valorisation de la mise à disposition des agents techniques)
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Personnes mobilisées régulièrement:
Jardiniers 12 Bureau
CSC 12
CAF 1
Mairie 7
Autres acteurs bénévoles:
4 maçons, 1 conseiller en irrigation, 1 paysan,1 intervenant pour les conseils en agriculture, 1 animatrice paysagiste.
- Résultat sur le territoire
L'effet majeur est, à l'issue de la crise sanitaire, celui de renouer avec une cohésion sociale entre des habitants à travers la dynamique collective, la mixité sociale, dans une dimension intergénérationnelle.
- Résultat pour le centre social
Illustration concrête de l'utilité du Centre Social sur l'accompagnement d'un projet dont les besoins repérés par les habitants
Illustration du pouvoir d'agir dans la forme de pilotage du projet.
Partenariats futurs entre l'association et le Centre Social.
- Résultat pour les habitants
Disposer d'un espace extérieur.
S'initier à la création collective.
Expérimenter la dimension participative et l'implication bénévole.
Comprendre et expérimenter les enjeux de la démarche participative à travers la crétaion d'une association.
Accéder et s'initier à des techniques de jardinage et accéder à une alimentation saine.
La sensibilisation aux enjeux des ressources naturelles.
L'acquistion collective et individuelle de compétences et connaissances en terme de développement de projet. Ce qui pour certains jardiniers pouvait être un frein par méconnaissance de l'univers associatif qu'ils ne connaissaient pas.
- Suite de l'action : Limites
Les principales limites se trouvent dans l'animation de la vie du collectif associatif et la gestion d'une jeune association. Le centre social reste dans ce cadre en appui pour du conseil et au besoin de la médiation.
- Suite de l'action : Perspectives
L'intégration de l'association dans le tissu associatif local.
La création de partenariats avec les acteurs locaux comme les écoles, les structures à vocation sociale (Maison relais, GEM autisme, EHPAD, ...).
Le développement de ressources financières autres que les adhésions (constitution d'une trésorerie).
Actions
LES MARCHES EXPLORATOIRES
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL ET SOCIO CULTUREL DU PUCHOT - Seine-Maritime
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Environnement
- Intégration
- Mixité sociale
- Résumé
Propositions de moments de rencontres avec ces femmes
Organisations de marches exploratoires à l’intérieur du quartier
Mise en place d’espace d’expression pour ces femmes
Implication des acteurs locaux
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Dans un quartier dit "sensible", dévellopper un modèle participatif en prenant en compte la parole des femmes en matière d'aménagement urbain et de sécurité publique.
Les femmes s'expriment sur leur quartier : (aménagement, éclairage, entretien, luminosité, ) afin qu'elles puissent circuler plus facilement , plus aisément dans celui ci, s'y sentent mieux, l'apprécie.
Leurs constats sont relatés auprès des différents décideurs ( ville, bailleurs... ) avec propositions d'actions à plus ou moins long terme.
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
38 rencontres par an
10 marches dont 3 marches réalisées dans le cadre de la GUP (Gestion Urbaine de Proximité ) à différents moments de la journée
18 séances consacrées à a préparations et installations des décorations dans les halls d'immeubles
3 séances d'informations : Droits et devoirs des locataires.Présentation des agents de voisinage .Intervention sur le rôle de la maison de la justice et du droit.
1 séance "fleurissement des balcons".
1 rencontre avec bailleurs et élus
- Ressources financières mobilisées pour cette action
12 000 euros
Ville
FIPD
PREFECTURE
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
22 femmes ont participés à cette action dont 11 sont venues régulièrement.
2 professionnels
- Résultat sur le territoire
Amélioration du cadre de vie, des espaces et de la sécurité de tous.
Ex : quartier néttoyé plus régulièrement,réparations de certains éclairages défectueux, installations de table pinique-nique
- Résultat pour le centre social
Reconnaissance du centre social comme équipement de proximité.
Valorisation des habitantes
Lieu d'initiatives
Lieu de concertations entre les acteurs locaux et les habitants
- Résultat pour les habitants
Mobilisation des femmes.
Très bonne cohésion de groupe.
Les femmes sont plus dans l'image positive de leur quartier et expriment plus aisément leurs observations.
Initiatives de décorer leurs halls d'immeuble en fin d'année avec un investissement important.
Beaucoup de dialogues avec les élus, les services municipaux et les bailleurs.Les réunions d'info ont permis d’éclaircir les droits et devoirs du locataire.
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Accueillir davantage de nouvelles femmes.
Actions
Local jeunes 16/25 ans : un lieu de sociabilité pour tous les jeunes adultes
- Structure organisatrice
- MAISON POUR TOUS MONPLAISIR - Maine-et-Loire
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- éducation / scolarité
- Démocratie & citoyenneté
- Intégration
- Résumé
Le local jeunes est un espace implanté en dehors de toute institution pour accueillir les jeunes adultes de 16 à 25 ans dans un quartier populaire où un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Il est ouvert du mardi au samedi en périodes scolaires et du lundi au vendredi en périodes de vacances scolaires de 17h00 à 22h00. Le local jeunes est un espace aménagé pour bien accueillir les jeunes (bar, canapé, baby-foot, jeux de société) qui s'adapte au temps des jeunes (ouverture encore plus tardive en fonction des demandes).
L'équipe d'animation composée de trois professionnels met en place un service d’aide : documentation, mise en relation avec des institutions et des partenaires, aide à la recherche d’emploi, de stage, de formation, ou d’orientation.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Autre
- Précision ( si autre )
Suite à des demandes récurrentes de jeunes qui lui étaient formulées en vue de bénéficier d’un lieu dédié dans le quartier de Monplaisir, la Ville d’Angers s’est engagée à créer un espace pour les 16/25 ans dans ce quartier en 2008.
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Le projet du Local jeunes s'inscrit dans un projet de développement local, complémentaire et cohérent avec l’offre existante :
- Favoriser la mixité entre jeunes (sociale et de genre)
- Promouvoir la participation des jeunes
- Capter des publics « NEET »/«hors-circuit » dans le but de les inscrire dans des parcours d’insertion sociale et professionnelle en lien avec les différents acteurs jeunesse
La commande de la Ville exprime, dans le cahier des charges, cet objectif d’accueil en lui attribuant trois modalités opérationnelles :
- « Être ouvert aux différentes jeunesses du quartier.
- Leur permettre de se rencontrer de façon informelle.
- Être adapté aux temps des jeunes. L’accueil doit être souple, sans inscription obligatoire, il doit être organisé en fonction des besoins et réalités locales. »
A ces trois modalités de mise en œuvre du local jeunes, s’ajoute la recherche de visibilité dans la mesure où il s’agit aussi de remettre les jeunes au cœur du quartier. Le Local jeunes a ainsi été implanté le long d'une artère de communication importante. Le lieu a vocation à accueillir tous les jeunes du quartier, sans exception, dans une optique d’« espace de sociabilité ».
- Public
- Jeunes adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Suite à des demandes récurrentes de jeunes qui lui étaient formulées en vue de bénéficier d’un lieu dédié dans le quartier de Monplaisir, la Ville d’Angers s’est engagée à créer un espace pour les 16/25 ans dans ce quartier en 2008.
A l’été 2009, un appel à projet dans le cadre d’un marché public à procédure adapté (MAPA) a été lancé par la Municipalité en vue d’en confier la gestion et l’animation à un opérateur. La Maison pour tous de Monplaisir (MPTM) a répondu à l'appel à projet et s’est vue confier la gestion et l’animation de ce nouveau lieu.
Le local jeunes a officiellement ouvert ses portes en novembre 2010 pour une expérimentation d’un an. Il a ensuite été reconduit dans sa phase expérimentale. En 2016, à la fin de la phase expérimentale, la gestion du local jeunes a été intégré à la Covention Pluriannuelle d'Objectifs de la Maison pour tous.
Le local jeunes est doté de deux instances de gouvernance : l’une chargé du pilotage du projet et l’autre du suivi de sa mise en œuvre. Le comité de pilotage réunit les élus de la Ville et de la Maison pour tous. Il a pour a pour objectif de faire le bilan de l’activité du local, prendre des décisions quant à ses orientations et son financement et opérer, le cas échéant, des arbitrages. Le comité technique représente l’instance opérationnelle de la mise en œuvre du projet du local jeunes. Il a pour objectif le suivi et la régulation des activités qui y sont menées. Le comité technique réunit les acteurs suivants : Maison pour tous, Direction jeunesse de la Ville, Association pour la Sauvegarde de l’enfance et l’Adolescence (ASEA), le chef de projet du pôle de territoire de la Ville, la Mission Locale Angevine (MLA). Dans cette instance, les animateurs proposent un retour de leur activité et de leur expérience, présentent ce qui pose question ou problème et le mettent en débat.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
100.200 €
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
3 professionnels (Conseiller ESF, Moniteur-éducateur, animateur socio-culturel)
- Résultat sur le territoire
Les 180 jeunes qui fréquentent le local durant l'année sont majoritairement des garçons âgés de 16 à 22 ans. Près d'un tiers de ces jeunes sont des jeunes "hors-circuit". Les filles sont très marginales. Nombreux sont les témoignages recueillies au niveau de l’évaluation pour faire part de la baisse des tensions dans les espaces publics, aujourd’hui plus apaisé grâce au local jeunes.
- Résultat pour le centre social
Le local jeunes a permi à la Maison pour tous d'élargir son offre et de retisser du lien avec un public de jeunes adultes. Elle peut désormais intégrer des jeunes adultes aux activités intergénérationnelles qu'elle mène sur le territoire.
- Résultat pour les habitants
Les jeunes qui le fréquentent l’apprécient avant tout en tant que lieu de sociabilité avec différents « services » : café, baby foot, télé, presse. La présence des animateurs leur offre un repère et donne parfois du sens à leur présence :
« C’est comme un petit café où on est posé. On peut discuter, s’amuser, c’est une zone de rencontre. Ici, ce qu’il y a de plus, c’est le dialogue avec les animateurs, on peut même échanger entre nous, on fait des débats. Ici, on a l’esprit ouvert : on discute, on échange des idées. » (Jeune de 22 ans).
Les jeunes utilisent également l'appui des animateurs pour un soutien dans leurs parcours scolaires ou professionnels.
- Suite de l'action : Limites
Depuis plusieurs années, aux côtés des formes traditionnelles d’accueil (dans le cadre d’actions programmées), on constate une montée en charge progressive de nouveaux modes d’accueil : non formels, informels. Aujourd'hui, le non formel est quasi intégré comme un mode d'intervention au cœur des pratiques du Local jeunes mais le projet éducatif dans lequel il s'inscrit est encore à faire évoluer.
- Suite de l'action : Perspectives
La configuration des locaux pose quelques problèmes et ne facilite pas toujours la tâche des animateurs au quotidien. Dans cette perspective, et en s'appuyant sur l'expertise d'usage de la Maison pour tous, un nouveau lieu d'accueil est envisagé dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier.
Actions
Lutte contre toute forme de radicalisation à travers la pratique artistique
- Structure organisatrice
- MJC Centre Social Petite-Hollande - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Culture
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Précision ( si autre )
En partenariat avec les Centres Sociaux et les Municipalités du Pays de Montbéliard
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Bilan projet Inter-quartier 2016/2017
Il est tout d'abord nécessaire de préciser que le projet a démarré réellement, compte tenu des réponses de subventions, en novembre 2016. Il se déroule jusqu'en juin 2017. Ce projet a la particularité d'avoir une dimension territoriale importante, car il concerne cinq villes et plus précisément cinq quartiers du Pays de Montbéliard. Nous avons Sochaux, Etupes, Audincourt, Valentigney et Montbéliard.
La première étape a permis d’aborder le diagnostic, le projet, ses finalités, ses objectifs, son déroulement avec les structures et les équipes éducatives de chaque ville. Il fallait pour entamer l’action, l’adhésion de tous. Non seulement des équipes qui agissent directement sur le terrain auprès d’un public adolescents et jeunes adultes, mais aussi de leur hiérarchie. Il fallait aussi tenir compte du contexte local de chacun, des moyens humains de chacun et des idées nouvelles qui apparaissaient lors de l’explication du projet.
Cette condition, qui est la compréhension et l’adhésion de tous à ce projet était une démarche fondamentale et indispensable avant de démarrer les ateliers et donc concrètement le projet avec le public 15/25 ans.Trois rencontres avec l’ensemble de ces partenaires, mais aussi les partenaires financiers, pour l’une d’entre elles ont été indispensables avant le démarrage des ateliers.
C’est ainsi, dans les meilleures conditions possibles car chacun s’est approprié le projet et a communiqué avec son public respectif, que nous avons démarré les ateliers artistiques avec les jeunes.
Le premier RV a donc eu lieu sur un week-end entier, et plus exactement sur 10 heures, le week end du 28 et 29 janvier 2017.
Ces deux journées ont été pour nous l’occasion de faire connaissance, d’expliquer, d’entendre les envies et les besoins des jeunes. Il a été ensuite l’occasion de renter dans le vif du sujet en sensibilisant tous les jeunes aux disciplines artistiques que sont, le théâtre, la vidéo, l’écriture et la musique.
Chacun des participants a suivi une initiation à ces pratiques lors d’ateliers de découvertes animés par des intervenants artistiques locaux.
21 jeunes de 15 à 25 ans été présents durant le week-end dont :
9 filles et 12 garçons.
Les 15/17 ans étaient au nombre de 11.
Les 18/25 ans au nombre de 10.
Nous constatons aussi que les profils et le parcours des jeunes n’est pas homogène et permet des échanges d’expériences dans la pratique artistique mais aussi dans les parcours de vies respectives, forts intéressants.
La difficulté fût de s’adresser à des jeunes d’horizons et dans des réalités sociales différentes (collégiens, lyciens, étudiants ou au chômage). Pour se faire, nous avons dû travailler ensemble sur la notion de projet afin en amenant tout un chacun a réfléchir sur le projet collectif et sur leur projet individuel (formation, professionnel ou artistique)
Ce stage de deux jours a permis un échange fructueux et a établi une confiance entre les jeunes, entre les jeunes et les encadrants qu’ils soient artistiques ou éducatifs. Ce moment d’écoute de la parole des jeunes et le fait de tenir à la fois compte de leur besoin individuel et de tenter de l’inscrire dans une démarche collective a permis d’établir une confiance dés le démarrage du projet et cela a permis le développement du projet dans des conditions sereines.
Il est a noté que pour le rassemblement du 10 mars 2017, nous demandions à chacun des jeunes de ramener dans le projet, une personne de leur entourage.
Suite à ce premier stage, les jeunes ont choisi une discipline artistique qu’ils pratiqueront jusqu’au terme du projet, c’est à dire la création d’un spectacle commun associant chacune des pratiques artistiques citées ci dessus.
Entre le 10 Mars et fin Juin 2017, les jeunes se sont retrouvés trois heures par semaines les vendredis soirs (soit un environ 40 heures). Mais aussi sur un stage intensif (3 fois 6 heures) durant les vacances de printemps et deux fois durant des week-end de juin.
Plusieurs constats :
-
Tous les jeunes présents lors du premier rassemblement sont présents encore aujourd’hui. Il n’y a donc aucune défection :
Il y a même durant le deuxième rassemblement du 10 mars 2017, douze nouveaux participants en plus. Ceci nous ramène donc à 33 jeunes de 15 à 25 ans qui participent de manière régulière à ce projet. Il est important de noter qu’autour de ces jeunes 11 autres jeunes se sont greffés à la démarche. Ils participent de manière moins régulière car ils ont des rôle différents mais complémentaires à la création du spectacle. En effet, certains travaillent sur la création musicale du spectacle, d’autres sur la création vidéo et d’autres encore sur l’aspect technique (sonorisation, lumière, etc…).
Ce projet a pris une dimension inter-quartiers ceci grâce à la participation intense de chacun des interlocuteurs de terrain, avec le jeunes. « Le bouche à oreille » a ensuite très bien fonctionné et nous connaissons tout au long de ce projet un enthousiasme important de la part des participants. Le suivi des animateurs de chacune des villes est un élément fondamental. Il permet de rappeler les horaires et lieux de répétition. Il permet aussi d’écouter et de faire remonter le sentiment et les besoins des jeunes. Ces derniers se sentent ainsi complètement partie prenante du projet, non seulement sur l’aspect artistique et la création d’un spectacle, mais aussi, sur tout ce qui tourne autour du projet. C’est à dire la participation à l’organisation des rassemblements, la participation à des manifestations qui se déroulent sur les quartiers (fêtes de quartier, spectacles, rassemblements) ou encore la communication avec les parents et les autres jeunes des quartiers. Cette dimension participative est un marqueur important de l’action.
A noter la présence d’une animatrice Sonia …. Qui de part son investissement et sa présence assure la mixité de l’équipe pédagogique ainsi qu’une meilleure intégration des publics féminins.
La réalité sociale des jeunes nous a poussé à choisir les vendredis soirs et les week –end pour nous rassembler. En effet, ce fût l’une des difficultés d’un tel projet car afin de réunir l’ensemble des publics (étudiants, salariés etc.), il nous a fallut nous adapter.
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Il existe une motivation perceptible :
L’indicateur de cette motivation est d’abord, l’assiduité. On aurait pu craindre avec le nombre important de jeunes adultes qui ont parfois du mal à se projeter même à court terme, un manque de discipline par rapport à l’assiduité aux séances de répétition. Cela n’a pas été le cas. Comme nous l’indiquons ci dessus, l’assiduité aux répétitions et aux rassemblements ainsi que le travail qui avait à fournir entre les répétitions, a globalement été respecté. L’autre indicateur qui celui-ci est encore plus important est la participation à toutes les phases de la création du spectacle (improvisations, prise de parole critique, écriture, mise en scène, mise en musique etc.). L’équipe éducative et les intervenants artistiques ont défini une pédagogie où les jeunes sont au centre du projet de création. Nous les accompagnons, nous les guidons, nous les conseillons et nous les motivons. Mais à aucun moment nous faisons à leurs places. Ils sont les instigateurs, les inspirateurs mais aussi les créateurs et les acteurs d’une création collective. La motivation que l’on perçoit objectivement de manière nette et remarquable est du au fait que nous avons réussi à ce que ce projet devienne leur projet.
Il faut aussi souligner le fait que les jeunes se retrouvent aussi en dehors des ateliers. En effet, bien qu’issue de villes différentes, ils se retrouvent pour travailler ensemble ou partager un moment de vie. Ces rencontres ont permis à leurs amis et à leur entourage de se rencontrer. Beaucoup ont invités des proches à assister aux ateliers.
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La création du spectacle se met en chemin :
La démarche a été la suivante.
Tout d’abord, le groupe a dû définir une direction artistique et d’un personnage central. Ils ont choisi une cabine téléphonique.
Ensuite, par petit groupe, ils ont créé des improvisations autour de cette cabine. Une sélection a permis de garder les meilleures propositions et de passer à la phase d’écriture. Enfin, il a fallut attribuer les rôles à chacun et aborder les personnages de façon plus précise.
A ce jour, le groupe a créer un spectacle composée de 5 pièces et aborde la question de la mise en scène. Nous allons désormais y intégrer de la musique, de la danse et une partie vidéo projetée.
Un groupe de pilotage s’est constitué afin d’assurer d’une part la promotion et la diffusion de leur spectacle intitulé : LA CABINE. (2 jeunes étudiantes en communication issues du groupe assurent ce travail) et d’autre part la communication en interne du groupe via un groupe facebook et instagram sur les réseaux sociaux.
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L’accompagnement, par les professionnels, des projets individuels des jeunes. :
Il faut souligner l’implication de l’équipe pédagogique dans l’orientation et l’accompagnement des jeunes dans leur projet individuel. En effet, 3 participants (dont une fille) ont trouvé un emploi grâce au « réseautage » et à la motivation maintenu par la dynamique de groupe.
De plus, deux jeunes ont entrepris les démarches auprès de la mission locale afin d’intégrer une école de théâtre à la rentrée 2017, le théâtre « du fil » à Paris. Ils ont été accompagnés financièrement pour leur premier entretien qu’ils ont réussis avec succès.
Un jeune déscolarisé a décidé de reprendre ses études en septembre 2017.
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La participation de parents :
Il nous faut souligner la participation des parents. En effet, certains jeunes venaient avec leurs parents qui les déposaient. Nous avions prévu un moment d’accueil autour d’un café de 18 h à 19 h chaque vendredi en début d’atelier. Ce moment a permis à des parents d’assister aux séances. Ils ont ensuite participés en apportant des gâteaux ou en prenant des photos qu’ils nous ont envoyées. Cette ouverture aux parents a été bénéfique pour le groupe car elle a permis de rassurer et d’apaiser un groupe dynamique et nombreux.
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- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
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Partenaires d'action:
- Préfecture
- Territoire concerné
- Plusieurs quartiers
- Description générale
CF Bilan ci dessus
- Ressources financières mobilisées pour cette action
ompte rendu Financier Projet 15/25 Projet Inter quartier 2016/2017
Charges
Prévisionnel
Réalisé au 15/03/2017
Prévisions dépenses jusqu’au 30/06/2017
Produits
Prévisionnel
Obtenu
-Achat matériel
et fourniture :
(Achat de matériel
pour les ateliers)
- rémunération intermédiaire et honoraire
- Déplacements missions
- Rémunération du personnel
- Assurances
2 000
8 775
500
14 000
225
800
3 510
200
5 600
90
1200
5265
300
8400
135
- Ministère de la Jeunesse
Et des Sports
- Communes
- CAF du Doubs
- Part. MJC petite Hollande
10 000
14 000
2000
8 000
14 000
2 000
Totaux
26 000
10 400
15 600
Totaux
26 000
26 000
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- Résultat sur le territoire
Cf Bilan ci dessus
- Résultat pour le centre social
Travail en réseau avec d'autres structures associatives et institutionnelles.
Affirmation de la notoriété de la MJC (tête de réseau).
- Résultat pour les habitants
- Mixité des jeunes issus de chaque quartier
- Suite de l'action : Limites
Contrainte financière
- Suite de l'action : Perspectives
- Nouvelle création artistique
- le 1er spectacle qui tourne dans l'ensemble de l'agglomération et ensuite dans le département
- Echange Européen