L’objectif de la Maison de Quartier Jacques Brel et l’Association Femmes Relais 90 a été d’accompagner un groupe d’habitantes dans l’analyse de la place des femmes aujourd’hui dans notre société, dans la compréhension des droits des femmes dans ses dimensions sociétales ou personnelles. Les stéréotypes de genre, discrimination, organisation du quotidien, respect du corps, affirmation de soi et des rapports inégalitaires ont été abordés pour faire émerger des expériences de vie, des thèmes et problématiques communes.

L’approche singulière faite par l’intervenant a permis à chacune de s’exprimer, de créer des interactions dans les groupes favorisant les échanges et a apporté un contenu riche. En effet, l’engagement des habitantes, la richesse des débats et la confrontation des représentations ont été vecteurs d’une prise de conscience collective sur ces thématiques et ont permis d’en parler plus librement dans le respect de chacun.

Le projet s’est déroulé en deux temps :

-premier temps : un intervenant de l’association Olympio, sur deux jours, a amené les habitantes à se questionner sur la place de la femme en utilisant un support intitulé : Harcèlement et Cyber sexisme.

Ces deux jours ont permis de créer un espace libre de parole. De vrai débats riches et personnels se sont tenus. Tout ceci a créé du lien entre les habitantes et libérer la parole de ses femmes essentiellement du quartier des Résidences. Afin d’obtenir une réelle transversalité pendant ces deux jours nous avons voulu croiser les regards sur cette thématique en y intégrant des adolescents. Le mélange de ces deux publics a été riche d’échanges très poussés sur la place de la femme, celle de l’homme… Tout ceci a permis de bouger les lignes de chacun et de bousculer ses représentations.

-deuxième temps : A raison d’une fois par mois,  six rencontres ont été mises en place pour continuer la réflexion à partir du support et pour travailler à la réalisation collective d’un fanzine. Les 14 mères de familles présentes dès le début de l’action ont formalisé un fanzine, qui relate l'ensemble du projet, avec pour objectif de valoriser la parole de ses femmes. Ce fanzine sera présenté lors de la journée internationale de la femme le 8 mars en salle des maires.

Sous forme de groupes de paroles, des habitantes ont développé le projet et ont partagé leurs regards, leurs expériences, leurs opinions sur ces différentes thématiques. Notre volonté a été de donner la parole à un groupe d’habitantes, de les rendre actrices en les accompagnant, pour mieux les outiller et  enrichir leurs connaissances.

Initialement le projet était vu sous un autre format. Mais après avoir mobilisé le public et échangé avec lui sur la finalité , il est apparu que la réalisation de petites saynètes était compliquée, le fait de monter  sur scène étant difficile pour le public. La réalisation d’un fanzine sur cette thématique convenait beaucoup mieux. L’objectif final reste inchangé : valoriser leur parole. Présenter ce fanzine lors de la journée internationale de la femme est une réelle valorisation pour ces femmes.

une intervention d’un salarié qualifié de la Maison de Quartier Jacques Brel une demi-journée par semaine au sein de chacune des deux écoles maternelles, durant le temps scolaire. Cette intervention d’un salarié de l’association OÏKOS en poste à la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera en présence du professeur des écoles concerné. En lien avec le projet d’école et le projet éducatif de la Maison de Quartier Jacques Brel, l’animatrice animera des séances avec un groupe de 4 à 5 enfants (en prenant chaque semaine des enfants différents) en utilisant différents supports : cuisine, activités manuelles, jeux de coopération, en fonction des objectifs à atteindre. L’animateur et le professeur des écoles prendront un temps de préparation conjoint de ces interventions. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le lundi après-midi à l’école maternelle Martin Luther King. L’intervention de l’animateur de la Maison de Quartier Jacques Brel se déroulera le jeudi après-midi à l’école maternelle Louis Pergaud.

Ce partenariat permet également aux animatrices de pouvoir faire le lien entre l’école, la famille et la MQJB. Ce travail collaboratif a permis à certaines familles d’inscrire leurs enfants au centre de loisirs de la MQJB. De façon pratique, les parents sont invités à participer à des temps d’activités pédagogiques avec leur enfant et ceci par petits groupes. Un groupe avec la professeure de l’école et un groupe avec l’animatrice. Ce temps d’échanges, de partages entre les enfants, les parents et l’animatrice permet de faire le lien avec les familles sur la question de la parentalité et d’aborder ce qui pourrait être développé au sein de la MQJB de façon transversale.

Depuis plus de 20 ans, des papys s'activent pour réparer des jeux, des jouets, des vélos,  construire des maisons de poupées, des castelets, des "marchandes", des garages, des hôtels à insectes,  le chariot du père Noël....

Ils récupèrent toutes sortes de matériaux et de vieux jouets qui servent à réparer et construire à moindre coût.  Ils sont connus par les habitants, par les écoles, par les associations qui viennent "passer commande" au centre socioculturel pour des projets aussi divers que variés ( une "liste d'attente" est établie).

L'atelier des papys bricoleurs est  la fierté du centre. Ils disent ne jamais s'ennuier. Ils sont valorisés dans leurs savoir-faire. Et au delà de cet atelier, ils ont créé une vraie solidarité entre eux. 

En fil rouge : les valeurs de l'éducation populaire :

• Sensibiliser les ados aux différents handicaps et à la problématique de l'insertion des personnes en situation de handicap ;

• Développer l'éducation au respect de la différence : le handicap au quotidien, la législation...

• Permettre de rencontrer des personnes ayant un handicap : apprendre à dépasser plutôt que craindre ;

• Acquérir et échanger sur de nouvelles techniques (exemple : manipulation d'un fauteuil roulant) ;

• Passer des moments agréables ;

• Valoriser les savoirs et les transmettre ;

• Montrer différents métiers qui ont un lien avec le handicap.

Nous avons constaté, sur la communauté de communes, une recrudescence de jeunes, de plus de 16 ans,déscolarisés. Certains sont isolés, d'autres semblent glisser vers la petite délinquance. Leurs parents nous disent leur désaroi et nous sollicitent pour les aider.  Avec la collaboration des éducateurs du conseil départemental, nous avons proposé à certains de s'investir pendant une semaine sur un chantier de mise en peinture artistique, d'un tranformateur ERDF (ENEDIS).