L'objectif du projet est de répondre à une problèmatique des territoires politiques de la ville, à savoir : l'isolement, la précarité et la sédentarité des femmes. Nous souhaitons amener ces personnes souvent seules à élever leurs enfants, "à pratiquer une activité sociale, régulière à travers une activité physique". Parmi les objectifs spécifiques, nous tentons de redonner des repères temporels, de contribuer à une meilleure hygiène de vie, de favoriser l'entraide dans le groupe pour conforter un réseau de communication et de coopération. Ceci doit nous permettre d'agir sur diffrents leviers tels que l'emploi, la famille, l'éducation, la santé, l'accès à la culture et au sport, les vacances.

Accompagner les parents dans leur fonction parentale en développant les espaces d’information et d’échanges
Soutenir la conciliation « vie parentale – vie professionnelle » et faciliter la prise en charge de l’enfant

Ce projet se propose d'assurer une continuité aux trois (3) actions développées en 2018 dans le cadre du dispositif "alphabétisation et français langue étrangère (FLE) " de l'ESAAC. Il intègre ainsi trois (3) composantes afin de renforcer l'articulation, la synergie et la cohérence du dispositif : 1) les ateliers d'apprentissage ; 2) la plateforme de coordination à l'échelle du territoire d'intervention ; 3) l'atelier spécifique au FLE Parents - enfants. Composante 1 : Les ateliers visent l'apprentissage de la langue française à l'oral et à l'écrit en utilisant comme supports des méthodes spécifiques en fonction des groupes de niveau (livres, journaux, actualités, animations du centre, etc). Six niveaux sont mis en place (A1 à B2 en lien avec le cadre européen). Les cours ont lieu le lundi et le jeudi (14h-16h), le mercredi matin (9h30-11h30) et le mardi matin (9h30-11h30). Des évènements sont organisés sur l'année (sortie cinéma, repas partagé et sortie collective). L'Alpha Gazette paraît trois (3) fois par an ; elle est rédigé par les apprenants avec l'appui des formateurs. Composante  2 : Elle repose sur une coordination globale via l'animation de réunions avec les principales parties prenantes ; le recrutement de bénévoles pour le développement des cours dans les deux (2) autres centres sociaux (Alouette et Chataigneraie) ; la répartition des apprenants en fonction de leur niveau, de leur lieu d'habitation, des places disponibles ; le partage des pratiques entre les différents partenaires ; la réflexion pour assurer la transition avec l'IREP sur la Chataigneraie à partir de septembre 2019. Composante 3. Elle est développée autour du besoin exprimé par certains parents sur leurs difficultés à accompagner leurs enfants dans leur scolarité ; des ateliers individuels sont organisés les mercredis après-midi en fonction du niveau scolaire de l'enfant (du CP à la 6e) ; ils s'intéressent notamment à l'aide aux devoirs, à la communication parents - enfants, au fonctionnement des établissements scolaire, à la mise en place éventuelle d'une médiation.

Il s’agit d’une rue fermée temporairement aux circulations motorisées. Les adultes se rencontrent, les enfants et jeunes jouent en toute sécurité et les associations locales participent au projet. Des artistes choisis par les habitants déambulent dans la rue. Le projet « Rue aux enfants, Rue pour tous » a pour principe d’intervention de permettre une gratuité complète pour le public. La rue n’est pas uniquement un lieu où circulent et stationnent les véhicules, mais c’est également un espace de rencontres entre voisins, quelque soit leur provenance, leur origine ou leur âge. Il est essentiel que l’espace public soit partagé par plusieurs générations.

Cinq espaces d'animations seront identifiés :

1- espace jeux, avec des jeux en bois, sur-dimensionnés, et libres comme la boîte à jouer (objets de récupération pour laisser l’imagination des plus jeunes construire des cabanes géantes avec des tonneaux, tuyaux PVC, rouleaux, tissus). Cet espace comprend également des initiations sportives, des découvertes et des grand-jeux.

2 - espace initiatives d’habitants, un espace couture sera porté par des habitants afin de créer avec toutes les générations des tapis d’éveil ou autres créations collectives. Une zone de gratuité est proposée par les habitants pour récupérer des objets, livres et vêtements et permettre un lieu d’échanges et de dons.

3 - espace événementiel, des spectacles animeront la rue pour ouvrir l'accès à la culture pour tous.

4 - espace détente, un bar à sirops mis en place, proche d'une zone petite enfance (bac à sable, pataugeoire)

5 - espace expression, la création  d’une œuvre artistique commune avec l’accompagnement d’un artiste professionnel.

Une médiatrice - traductrice (bulgare et turque) tient une permanence aux côtés de la permanence d'écrivain public et en lien avec les ateliers de Français langue étrangère, une action qui vise à faciliter l'intégration des familles et populations bulgares notamment turquophones. Pour renforcer l'action et favoriser la médiation entre les familles et l'école, l'école des parents (en partenariat avec profemmes) vient conforter le travail d' accompagnement social que propose le centre d'animation.

Des jeunes de moins de 15 ans ont tout au long de l'année 2014 mené des actions de cofinancements (chantiers éducatifs, actions d'intérêt général...) à Bordeaux pour pouvoir organiser un séjour de solidarité internationale au Portugal en avril 2015. Ces actions sous le prisme de la citoyenneté leur ont permis de s'engager dans une dynamique collective citoyenne et de préparer leur séjour (recherche de financement et de partenaires, montage de dossier...).L'accompagnement par les animateurs leur ont permis de prendre confiance et d'assurance. Le séjour a eu lieu comme convenu et le groupe de jeunes a poursuivi leur action de solidarité en direction d'anciens détenus, d'enfants et jeunes défavorisés, d'aller à la rencontre des personnes et de partager leur culture.

En 2019 un groupe d'habitants s'est réuni pour proposer des thématiques de société abordables par tous et construites / nourries par des non-spécialistes pour sortir de la logique académique des conférences et proposer des sujets qui parlent aux gens. Le souhait du groupe était également de pouvoir proposer des outils et la connaissance de réseaux locaux mobilisable par tous

o   4 thématiques dégagées soumises aux votes des habitants par internet, affichages et en direct au centre:

-        Les nouveaux modes de consommation alimentaire choisis ou subis (sans gluten, allergies, végétarisme, véganisme,…) théorie suivi d’un atelier pratique en cuisine et d’un repas partagé.

-        Innovation sociale, économie sociale et solidaire, collaboration et coopération ou comment expérimenter de nouvelles méthodes pour redonner du sens à nos actions

-        Si on arrêtait de courir ? enfin prendre du temps pour vivre, pour soi, et pour les autres. Profiter de bonheurs simples.

-        Habitat et cadre de vie : habitat partagé, économie d’énergie, aménagement en récup. , opération simplicité,…

A une large majorité « Si on arrêtait de courir ? enfin prendre du temps pour vivre, pour soi, et pour les autres... »  a été plébiscité par les habitants. Le groupe de réflexion s'est alors étoffé de partenaires associatifs locaux désireux de participer. La deuxième étape fut la définition de notre méthode de travail.

Le choix fut fait de partir du constat de notre vie actuelle pour ensuite en venir aux propositions de solutions.

Pour ce faire nous avosn projeté le film de Gilles Vernet : « tout s’accélère » comme support, qui dépeint l’accélération de notre société, de notre vie à travers une étude menée avec des enfants en classe de CM2. Il s’agissait d’amener les participants à s’interroger sur leur rythme de vie, leur mode de vie (intérêt individuel) mais également tous les enjeux sociétaux qui nous poussent à accélérer toujours davantage ou que l’accélération génère (dimension collective). L’objectif étant donc de venir à trouver un consensus sur l’accélération de nos quotidiens, conscient, inconscient, volontaire ou subi. A l'issu de la projection un débat fut organisé puis les participants furent invités à se positionner sur leur envie pour la suite. Une majorité a évoqué la question du bien être en lien avec cette accélération.Nous avons ensuite déjeuné ensemble avec un buffet organisé par le groupe. un trentaine de personne étaient présentes

Le second temps 3 mois plus tard a permis de dépasser cette étape de constat, de nous concentrer sur le domaine de la santé et du bien-être. Nous nous sommes appuyés sur six intervenants locaux en mesure de partager leurs parcours, leurs expériences de ralentissement ainsi que leur spécialités, différentes et complémentaires dans le domaine du bien-être: Energétique, Méditation en pleine conscience, Naturopathie, Coeurologue, Sophrologie et Hypnothérapie que chacun pourrait saisir par la suite selon ses préférences. Les participants pouvaient ainsi échanger collectivement avec les intervenants, puis en comité plus réduit lors d'ateliers. Le repas partagé fut aussi l'occasion de riches échanges. Plus de 80 personnes participèrent

Ce troisième temps projeté en 2020 sera axé autour du besoin nécessaire de se reconnecter avec la nature, essaiera de proposer des astuces et méthodes afin de mieux prendre en considération celle-ci dans sa vie, à travers d’une part une gestion plus saine de son alimentation, de la production à la consommation, et d’autre part la conscience de l’impact de la nature dans notre quotidien. aussi nous associerons des partenaires comme l'AMAP, les jardins cuisiniers, la ferme du Bourgail, l'association Cistude et bien d'autres ...

Organisation de spectacles et animations dans les jardins familiaux au coeur de la cité de Sarcignan.

Organisation de spectacles et animations dans les jardins familiaux au coeur de la cité de Sarcignan.

Des soirées musicales "faites maison" dans un environnement "fait maison"