Les actions des centres sociaux
Nom | Département | Année |
---|---|---|
Comité des jeunes | Doubs | 2018 |
PARLONCAP une belle aventure partenariale | Doubs | 2018 |
Fête de quartier des Champs Montants "Les écritures du monde" | Doubs | 2018 |
Université Populaire de Parents Pays de Montbéliard | Doubs | 2018 |
Les Visages des Pareuses | Doubs | 2019 |
SERVICE COLLECTIF NUMERIQUE | Doubs | 2018 |
Actions
Comité des jeunes
- Structure organisatrice
- MAISON QUARTIER DES PAREUSES - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
Ce comité permet aux jeunes du quartier qui ont un projet bien précis de tenter de le concrétiser avec l’aide de l’équipe d’animation. L’animateur est là pour soutenir mais pas pour prendre les devant. Il aide les jeunes à écrire leur projet, le budgétiser, à eux de trouver et mettre sur pieds des actions afin de minimiser leur participation financière. Ces dernières années auront vu la concrétisation d’un séjour à Paris, d’une viré à Europapark ou encore un week-end entre potes dans le haut Doubs et d’une journée à Nigloland.
Au-delà de la finalité, c’est la démarche qui est intéressante puisqu’elle vise à amener ces jeunes à l’autonomie.
Pour l’ensemble de ces projets, les familles sont impliquées (confection de repas pour une soirée bosniaque par exemple); la dernière étape pour ces actions est la négociation avec les membres du CA de la Maison de Quartier au cours duquel les jeunes présentent leur projet, expliquent les actions développées pour trouver des financements et négocient la mise à disposition gratuite du personnel de la structure durant le séjour. Cet exercice qui n’est pas très aisé pour ces jeunes nous paraît très important.
Ce comité des jeunes est une étape essentielle pour la vie de ces adultes en devenir qui auront à gérer, d’ici peu, leur vie et donc leurs loisirs.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un groupe d'habitants
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Ce comité est né en 1996 suite à l'envie d'un groupe de copines de découvrir Paris.
La concrétisation de ce projet a donné envie à d'autres de solliciter le centre social pour concrétiser leur propre projet.
C'est ainsi que, régulièrement, nous accompagnons des jeunes du quartier dans le montage du projet, la recherche de financement...
- Public
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- FONJEP
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Ce comité a réuni, en 2017, huit filles du quartier âgées de 14 à 16 ans. Ces jeunes ont commencé à travailler sur un projet depuis octobre 2016. Une sortie à Europapark était prévue pour le printemps 2017 mais elles n’ont pas réussi à obtenir l’argent nécessaire pour partir le 30 septembre.
Une autre date a été programmée. La sortie est prévue le samedi 28 avril 2018 avec un changement de destination. Elle aura lieu au parc Nigloland.
Plusieurs actions ont été menées pour ce projet.
- Ventes de pop corn lors des soirées vidéo à la Maison de Quartier
- Ventes de barbe à papa à l'arbre de Noël du C.E de la ville
- Ventes de tickets lors d’une soirée casino à la Maison de Quartier
- Ventes de tickets jeu lors d’une soirée fort Boyard à la Maison de quartier
Un groupe bien motivé pour ce projet et qui participe activement pour préparer toutes ces soirées. Bien souvent, pour ces projets, il est difficile de réunir tous les jeunes en même temps sur une réunion ou pour la préparation d’une soirée; avec ce petit groupe cela n’a pas été le cas car il est soudé et il a réussi à s’investir jusqu’au bout. Toutes ont toujours été présentent dès qu’il fallait mettre la main à la pâte.
Prochainement les jeunes filles présenteront leur projet aux membres du Conseil d'administartion de la Maison de quartier afin d’avoir l’autorisation de partir en ayant à disposition un minibus ainsi qu’une animatrice pour les accompagner.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
10
- Résultat sur le territoire
Cette action vise à rendre possible les rêves des jeunes du quartier.
Elle leur permet de vivre les différentes étapes, pas toujours faciles, d'un projet.
Elle amène de la discussion, des débats, de la négociation, de la prise de décision
Ce type de projet amène les ados à prendre en charge leurs loisirs, à les rendre autonomes
- Résultat pour le centre social
Le centre social est identifié par la jeunesse comme un lieu des possibles
- Résultat pour les habitants
Cette action vise à rendre possible les rêves des jeunes du quartier.
Elle leur permet de vivre les différentes étapes, pas toujours faciles, d'un projet.
Elle amène de la discussion, des débats, de la négociation, de la prise de décision
Ce type de projet amène les ados à prendre en charge leurs loisirs, à les rendre autonomes
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Rester à l'écoute des envies de la jeunesse du quartier pour les accompagner le moment voulu
Actions
PARLONCAP une belle aventure partenariale
- Structure organisatrice
- MAISON QUARTIER DES PAREUSES - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Culture
- vacances / loisirs
- Mixité sociale
- Résumé
Début des années 1990 les trois structures d'animation de Pontarlier travaillent chacune dans leur coin, défendant bec et ongles leurs projets propres, et tirant la couverture à elle pour récupérer un maximum de subvention...
1995, les structures d’animation ont été dotées de nouveaux postes : deux coordinateurs de centres sociaux et une nouvelle animatrice à la MJC. Très vite, ces professionnels ont eu envie de se rencontrer pour échanger sur les difficultés que chacun rencontrait sur son secteur. Ces échanges ont rapproché ces professionnels qui en 1996 ont mené ensemble un projet autour de la vidéo avec 70 ados sur deux années. De cette aventure est né un court métrage mais surtout la volonté de poursuivre ce travail partenarial en créant un collectif.
Ainsi est apparu PARLONCAP regroupant les centre sociaux des PAReuses, des LONgs-traits et des CAPucins.
Aujourd'hui ce collectif mène 8 actions par an en direction des enfants, ados et familles de Pontarlier autour de la culture et du sport : semaine à thème des ALSH - semaine culturelle - Tournoi inter quartiers - Passeurs d'Images - Parloncap'Awards - Interville famille - Weekends "Nature" -Spectacle de Noël -
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Précision ( si autre )
Centre social des Pareuse
Centre social des Longs-Traits
Centre social des Capucins Berlioz
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Pour les jeunes :
- Proposer des projets novateurs.
- Permettre à des jeunes issus de quartiers différents de s’impliquer dans un projet collectif.
- Permettre un brassage des enfants de la ville de Pontarlier d’origine sociale et culturelle
différente.
- Leur proposer des ateliers pour que chaque jeune puisse trouver sa place, soit motivé et
puisse être acteur de ce projet.
- Créer des relations de tolérance, de respect entre les jeunes de Pontarlier vivant dans divers quartiers.
Pour le collectif :
- Confrontation et échange d’expériences
- Apprentissage du travail en grande équipe
- Monter des projets de plus grande envergure avec plus de moyens
- Faire découvrir nos structures
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
PARLONCAP n'a pas d'existence juridique. Chaque centre social gère administrativement et financièrement un ou plusieurs projets pour le compte du collectif.
De manière globale :
L'ensemble des équipes d'animation se retrouve deux fois par an pour faire connaissance, s'imprégner de ce qu'est Parloncap, échanger sur le bien fondé des actions mises en place et proposer des pistes pour de nouveaux projets.
Lors de chaque mise en place d’un projet :
Nous organisons des réunions de concertation afin d’en définir la trame et l’organisation :
- Les objectifs
- Les priorités
- Les responsabilités de chacun
- Les échéances
- Les moyens
- Les ressources financières.
Les réunions permettent d’échanger sur la méthode de travail et de définir les temps de rencontres.
L’équipe est constituée des représentants des structures associatives.
Cette équipe peut s’élargir au personnel de nos structures en fonction des projets mis en place.
Les fonctions collectives sont les suivantes :
- Assurer la cohérence du dispositif mis en place.
- Mettre en œuvre des objectifs et veiller au bon fonctionnement du projet.
- Etre les référents et les garants du bon déroulement de l’action.
- S’occuper des concertations, des modalités techniques du fonctionnement du projet.
- Mettre en relation les différents partenaires intervenant dans le cadre de l’action.
- Contrôler le suivi du projet.
La manière de travailler du collectif :
Pour chaque réalisation de projet nous établissons un dossier de présentation qui définit l’action et son organisation.
Cet écrit impose réflexion, mise à plat des idées, concertation et négociation sur le sens, la démarche et le contenu.
Ainsi, il permet la transparence et la compréhension de chacun d’entre nous.
Nous définissons les rôles de chacun afin de gérer leurs engagements en terme de délégation, de motivation et de disponibilité.
Lors de chaque réalisation de projet, nous devons faire preuve de souplesse car nous rencontrons parfois des imprévus.
Nous suivons de près le déroulement de chaque projet et nous contrôlons, soutenons, recadrons l’action quand cela est nécessaire.
La conduite des projets :
Pour permettre au collectif d’être efficace, nous nous imposons certaines règles :
- Chaque association étant représentée par les coordinateurs, toutes les décisions que nous
prenons sont soumises au conseil d’administration de chaque structure et les coordinateurs veillent à avoir l’accord du conseil d’administration, du président ou directeur pour un bon déroulement du projet.
- Chaque structure, au sein du collectif, a le même rôle et le même pouvoir de décision.
- Chacun fait en sorte de respecter la place de l’autre et de ne pas s’approprier le projet.
- Lorsque nous présentons le projet à notre entourage, à nos partenaires, nous devons toujours parler au nom du collectif.
- Dans la mesure où nous n’avons pas d’existence juridique, la gestion administrative et financière est confiée à chaque structure de façon alternée.
L'évaluation de nos actions
Nous organisons des réunions de bilan afin de vérifier si nos objectifs ont bien été respectés. Nous utilisons différentes techniques afin de mesurer les résultats.
Par exemple pour l'action Passeurs d'Images, nous utilisons des fiches pour savoir qui utilise les contremarques, leur âge, le secteur où ils habitent afin de mesurer l’impact de l’action et d’en établir un bilan précis.
En fin d'année, une rencontre est organisée avec les directeurs et Présidents de chaque centre social ainsi que nos principaux financeurs (Ville de Pontarlier et CAF du Doubs) afin d'évaluer l'ensemble des actions menées, de revenir sur la vie du collectif durant l'année écoulée et d'acter la politique du collectif pour celle à venir.
La transparence est un élément important de ce collectif vis à vis des financeurs. Nous avons d'entrée de jeu été très clair sur l'évaluation de nos projets n'hésitant pas à soulever les gros problèmes rencontrés avec les jeunes sans calculer si ce bilan négatif pouvait engendrer l'arrêt d'une subvention.
Nous avons refusé de mettre sur pied des projets qui n'étaient pas financés à hauteur de nos demandes. Cela a donné lieu à des débats tendus avec certains de nos financeurs mais si nous demandions 5000€ c'est que nous avions besoin de 5000€...
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
A l'année, Parloncap mobilise une trentaine d'animateurs pour assumer ses missions
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- de proposer des actions de grande envergure qu’une structure seule ne pourrait porter : Les nombreux projets menés durant ces 20 années démontrent qu'ensemble tout devient possible et surtout plus facile.
- une diversité et une complémentarité au niveau des intervenants : Cela a permis de proposer des projets très variés autour du sport, du cirque, du cinéma, de l'art... Cela permet également de mettre en synergie des animateurs avec des fonctionnements et des savoirs être complètement différents.
- une confrontation au niveau de nos pratiques respectives dans notre quotidien au niveau de nos structures : En tant que professionnel, découvrir que les difficultés rencontrées avec les jeunes des pareuses étaient les mêmes que celles rencontrées par le coordinateur des Longs-Traits sur son secteur a quelque chose de rassurant. On se dit" j'suis peut être pas si nul." et puis on échange sur a façon dont chacun tente de régler tel ou tel problème. on expérimente, on partage. Ce point là est un indicateur du "bien vivre de Parloncap". En effet si la parole est libre en réunion, que chacun évoque ses difficultés c'est signe de confiance et donc d'un collectif fort.
- Un mélange des publics d’horizons géographiques, sociaux et culturels divers : C'est un aspect hyper positif de ce collectif, notamment pour les Pareuses qui manque cruellement de mixité sociale.
- Un bénéfice positif en terme d’image pour nos Maisons de Quartier : Nous accueillons dans nos structures respectives des publics différents et le fait que ceux-ci voyagent de maison en maison à travers nos projet a amené une meilleure visibilité. Cela a facilité l'entrée de certaines familles qui déménageaient sur un autre secteur de Pontarlier.
-Un véritable « réservoir » de ressources humaines pour chacune des structures : Avec le recul, on peut mesurer que le collectif aura généré sur des années la possibilité pour des animateurs (trices) de retrouver des emplois au sein de chacune des structures (souvent après une fin de contrat par exemple) Le réseau était déjà constitué grâce aux actions collectives. Elle s’inscrit complètement dans une dimension sociale pour favoriser l’accès à l’emploi à des jeunes professionnels de l’animation.
- Une cohérence en matière d’animation à l’échelle de la ville : Nous nous concertons, en début d'année, sur les dates de nos évènements phares afin qu'il ne se chevauchent pas. Nous n'hésitons pas a aiguiller nos publics vers les autres structures lorsque nous ne pouvons pas réponde à certaines demandes (accueil d'un enfant de 3 ans à l'ALSH...) Nous avons mené un travail, en lien avec la Ville de Pontarlier et la CAF du Doubs, afin d'harmoniser nos budgets "camp d'été et que chacun reçoive des aides financières identiques en fonction de la durée de son séjour et du nombre d'enfants concernés.
Nous avons décidé de mettre en place un spectacle de Noël commun plutôt que de proposer quelque chose de plus restreint chacun dans son coin. Le fait de se réunir nous permet de faire des économies tout en proposant un spectacle de plus grande envergure, dans un lieu emblématique (le Théâtre Municipal) et qui touche deux fois plus de monde car nous distribuons les places libres aux familles de nos quartiers.
- Une meilleure connaissance entre les équipes et sur ce que propose chaque structure en terme d’activités : Cela permet un plus grand respect de chacun vis à vis du travail effectué dans chaque Maison de Quartier.
Cela nous a apporté une cohérence dans notre discours notamment vis à vis des jeunes « revendicateurs » qui nous chantaient bien souvent la sérénade du "c'est pourri ici, là bas il propose pleins de bonnes activités..."
Cette connaissance nous permet, également, d'aiguiller nos publics plus facilement.
- Une atténuation des rivalités entre quartiers : En 1996, cet objectif était primordial pour nous tant les trois quartiers sensibles de Pontarlier étaient cloisonnés. Les jeunes revendiquaient très fortement leur appartenance à l'un de ces trois territoires Le Camp, les CRL et les Tours.
20 ans après, le pari est gagné puisque même si ces notions d'appartenances sont encore un peu présente sur certains secteurs elles n'ont plus rien à voir avec le passé.
Parloncap a contribué a effacer ces frontières et à rapprocher ces jeunes.
- Parloncap force pour alerter, négocier : Ce collectif nous a permis de mener des "batailles" communes pour la pérennisation de nos emplois jeunes; de mobiliser, en 2009 lorsque les CLAS étaient sur la sellette, l'ensemble de nos partenaires "Education nationale".
Plus récemment, le collectif s'est positionné pour ne pas participé au Carnaval de Pontarlier, les dates ayant été choisies de manière arbitraire sans tenir compte de l'avis des associations qui font vivre cet événement.
- Résultat pour les habitants
Parloncap, à travers les actions qu'il mène tout au long de l'année, apporte de la mixité sociale.
- Suite de l'action : Limites
Le projet est de donner à ce collectif une identité juridique fin 2020 (association loi 1901) et d'embaucher
un animateur coordinateur PARLONCAP. début 2021.
- Suite de l'action : Perspectives
- Ne pas s’écarter du but initial, y veiller régulièrement, tout en s’efforçant de proposer de nouveaux projets voire de nouveau concepts d’animation afin d’éviter de tomber dans la routine.Les rencontres annuelles des équipes d'animation doivent permettre cela car nous sommes convaincus que c'est une des clés de la pérennisation de ce collectif.
- Continuer à sensibiliser les animateurs dans chacune des structures, à l’utilité de Parloncap et poursuivre ces temps de rencontres, de travail mais également de convivialité. Initier des temps de rencontre et de formation sur des sujets qui nous préoccupent. Le partenariat ne se décrète pas, c'est pourquoi même si un Conseil d'Administration invite ses salariés à s'investir au sein de ce collectif il faut avant tout que ces dernier soient motivés, aient envie de bosser ensemble, d'échanger, d'inventer de nouveaux projets... C'est cette flamme qu'il nous faut entretenir et si elle s'éteint toutes les injonctions du monde n'y feront rien.
- Continuer à mettre en place des outils, en inventer de nouveaux pour cadrer et anticiper les disfonctionnement du collectif : En 20 ans d'existence nous avons mis en place de nombreux outils pour formaliser les choses et garantir le bon fonctionnement Parloncap.
Bon nombre de ces outils sont encore en place (mise en œuvre et pilotage des projets, outils d'évaluation...), certains ont été affiné pour palier à nos disfonctionnement (grilles très précises sur nos publics par exemple) d'autres ont été inventés (Charte Parloncap).
- Restez humble au niveau de nos structures : Nous avons tous au niveau de nos centres sociaux nos propres politiques à mener, une manière de travailler, de concevoir le travail d'équipe qui nous est propre, conditionnée par nos histoires et nos CA respectifs.
Le fait de travailler ensemble sur de multiples projets fait que nos équipes ressentent ces différences. Parfois des animateurs ont travaillé dans tous les équipements de Parloncap. Il est alors facile de comparer et encore plus facile de juger les uns et les autres... Parloncap ne peut se nourrir de cela, ne peut avancer si au lieu d'être en réunion de travail, on se retrouve dans un rapport de jugements, une sorte de « tribunal ».
En 20 ans de fonctionnement la plupart des centres sociaux se sont, un jour, retrouvés en difficultés pour diverses raisons. Cela nous devons toujours bien le garder à l'esprit et nous serrer les coudes, nous entraider. Ceux qui aujourd'hui vont bien ne sont pas à l'abri d'une défaillance et vice-versa...
- Mutualiser pour perdurer : Les fonds publics sont de moins en moins importants, la notion de mutualisation est en vogue et si Parloncap a déjà travaillé sur ce sujet, il devra peut être aller encore plus loin.
Dès le début des années 2000, le collectif a acquis du matériel commun de sonorisation qui lui a permis de faire de belles économies. De même, nous avons investi dans un vidéoprojecteur professionnel qui nous permet d'être autonome au niveau de nos séances de cinéma en plein air et de dégager des recettes financières par sa location.
Chaque centre social a édité une liste de matériel qu'il peut mettre à disposition du collectif. Cela permet par exemple, à un animateur de mettre en place un atelier photos de qualité car il disposera d'outils performant et en nombre.
Pour aller plus loin, nous envisageons de mettre sur le Cloud, à la disposition de tous les animateurs Parloncap, une banque d'activités manuelles, de grands jeux, de jeux sportifs... Cela permettra de gagner un temps précieux au niveau de la préparation et surtout d'obtenir des conseils avisés des animateurs qui ont déjà testé l'activité.
Nous disposons pour les quatre structures de quatre minibus et nous nous les prêtons assez régulièrement.
A moyen terme, nous pourrions peut être envisager de mutualiser certains de nos moyens administratifs...
Actions
Fête de quartier des Champs Montants "Les écritures du monde"
- Structure organisatrice
- MJC AUDINCOURT CHAMPS MONTANT - Doubs
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Solidarité
- Résumé
L’édition 2017 de la Fête de Quartier des Champs Montants s’est déroulée le samedi 20 mai sur le thème des Ecritures du Monde. Les habitants des Champs Montants se sont investis dans la préparation et le bon déroulement de cette manifestation autant que les organisateurs.
En amont de cette Fête, pour décorer leur restaurant solidaire géant, les familles du quartier ont réalisé les décorations de table et la décoration du restaurant en lien avec le thème.
Les habitants, épaulés par les animateurs de la MJC, ont démarché tout le quartier pour inviter les habitants à participer au repas solidaire de la fête en faisant des dons de légumes et en cuisinant les plats.
Impulsé en 2011 par le Théâtre de l’Unité, le repas géant solidaire des habitants fut un succès avec environ 350 participants en 2011, 600 en 2012, 900 en 2013. A partir de l’année 2014 le nombre de convives a été limité à 600 afin de faciliter l’organisation du repas. De plus, pour développer la convivialité et l’implication durant le repas, des chefs de tables ont été nommés afin d’assurer le service.
En lien avec le thème les Ecritures du Monde, des animations en direction des différents publics ont été proposées par le Conseil Citoyen, les habitants, la MJC, et une douzaine d’associations partenaires. C’est ainsi qu’ont été mis en place les ateliers de calligraphie en différentes langues (français, polonais, russe, arabe et tibétain). Des ateliers d’écriture virtuelle et de découpages de lettre en bois ont également été mis en place. Le spectacle de clowns « La Lettre » a été proposé pour les plus jeunes ainsi que les ateliers de contes africaines. Le Théâtre de l’Unité a proposé des sketches en lien avec le thème.
Plusieurs ateliers, encadrés par les animateurs et les intervenants extérieurs, ont été nécessaires pour préparer avec les six groupes d’enfants et de jeunes un programme artistique pour le podium. Ainsi, plus d’une centaine d’enfants et de jeunes ont pu s’exprimer sur le podium au travers de différentes disciplines telles que la danse, la magie, les percussions africaines, la musique classique, le SLAM, la chanson française et le RAP. La décoration du podium a également été réalisée par les jeunes. Cette restitution par les jeunes s’est inscrite parmi les musiques et danses du monde: sénégalaises, irlandaises ou encore RAÏ.
Tous les bénéfices de la Fête ont été reversés aux écoles du quartier des Champs Montants pour soutenir leurs sorties éducatives.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Favoriser l'implication des habitants des Champs Montants dans toutes les étapes de la préparation et de la réalisation de ce projet; associer les jeunes du quartier à cette démarche.
- Susciter chez les habitants l'envie de s'engager auprès des associations d'entraide telles qu’UNICEF, Artisans du Monde, Passeport Tibétain, Restos du Cœur, etc.
- Proposer un programme d'animations festives innovantes, permettant la participation et l'expression de tous les habitants des plus petits au plus âgés
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Association locale
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Plusieurs réunions ont été nécessaires pour préparer cette fête:
- deux réunions plénières impliquant les habitants, les partenaires, les représentants de la commune, de l'organisme logeur ainsi que les animateurs de la MJC;
- six réunions de groupes de travail: "animations" et "restaurant géant et solidaire";
Un tableau général planifie le travail d'une centaine de bénévoles par taches, lieux et l'horaire d'intervention.
Une réunion bilan est organisée à l'issue de la manifestation.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Néolia 5000€
Commune 4500€
Etat 3500€
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
100 bénévoles, 20 professionnels, 10 partenaires
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Cette action se poursuivera en 2018. Le théme choisi par les habitants est "Le voyage dans les pays du monde"
Actions
Université Populaire de Parents Pays de Montbéliard
- Structure organisatrice
- ASS GEST ACT SOC CULT BAVANS - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Parentalité
- éducation / scolarité
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
L’UPP du Pays de Montbéliard … une première expérience en Bourgogne Franche-Comté
La parentalité est l’objet de toutes les attentions, mais force de constater que l’on ne donne pas d’occasion aux parents de s’exprimer, de remonter leurs difficultés, leurs besoins et leur donner la possibilité d’être acteurs, d’où l’intérêt des universités populaires de parents.
A l’initiative des Centres Sociaux de Bavans et « L’Envol » Léo Lagrange de Montbéliard, un projet d’Universités Populaires de Parents prend vie en 2017, avec les soutiens de la Caisse d’Allocations Familiales du Doubs et de Pays Montbéliard Agglomération. A travers ce projet inscrit sur 3 années, les structures s’engagent à accompagner des familles pour améliorer le mieux-être et le mieux vivre dans leur rôle de parent.
Avec la coordination de l’ACEPP[1], la 5ème « génération » d’UPP recense une quinzaine de projets dans toute la France depuis le début de l’année 2017
Cette première expérimentation, dans le grand Est, a bien l’intention de donner des idées à d’autres groupes et d’autres structures dans le Département du Doubs. C’est également dans les projets de la CAF du Doubs qui l’a inscrit dans son Schéma Départemental des Services aux Familles 2017/2020.
D’autres partenariats avec des collectivités et des institutions se construisent pour garantir sa mise en œuvre.
L’UPP du Pays de Montbéliard … c’est qui, c’est quoi ?
C’est une sorte d’auberge espagnole de dix parents qui se retrouvent deux fois par mois, les lundi soir de 18h15 à 20h, pour échanger sur des questions liées à la parentalité, partager leurs attentes et leurs expériences ainsi que des questionnements selon le vécu de chacun.
Organisé par l’ACEPP, un séminaire national a d'ores et déjà réuni l’ensemble des générations d’UPP les 15, 16, 17 et 18 Mars à Marck-en-Calaisis pour un moment d’apprentissage et de convivialité fait de rencontre, d’échanges, de diversité.
Une grande richesse pour l’UPP du Doubs qui y a participé.
En septembre 2018, ils envisagent de recruter un universitaire afin que celui-ci leur apporte un soutien méthodologique pour construire une question de recherche collective, à partir de leurs interrogations et préoccupations, et une méthode pour l’approfondir.
Pour mener à bien ces travaux de recherche, le groupe a prévu d’aller à la rencontre d’acteurs locaux et d’autres familles pour mettre leur réflexion en débat l’objet de leur recherche pour en dégager des hypothèses. En vue de faire reconnaître leur place et leur rôle, évoluer le regard des institutions sur les compétences et les ressources des parents, différentes actions citoyennes sont programmées en 2018.
Un projet ouvert à tous
Le groupe constitué est en quête de mobiliser d’autres parents qui auraient envie de se lancer dans l’aventure en fonction des possibilités et du rythme de chacun.
Devenir Parents Acteurs, Chercheurs et Citoyens
[1] ACEPP Association Collectif Enfants Parents Professionnels
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Précision ( si autre )
action pilotée par les centres sociaux de Bavans et la Passerelle à Montbéliard
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Objectifs de l'action :
1 - Créer les conditions d’un espace d'échanges et de réflexion pour les parents
2 - Qualifier et légitimer les savoirs individuels et collectifs des parents et encourager la transmission des savoirs
3 - Faire émerger une réflexion collective sur une thématique liée à la parentalité et la croiser avec les institutions et les collectivités pour faire évoluer les dispositifs
4 - Renforcer le pouvoir d'agir des habitants-citoyens en leur permettant d'être reconnus et entendus auprès des institutions
Le Centre Social AGASC et le Centre Social l’Envol, avec l’appui de PMA, ont impulsé dès 2016 une réflexion sur l’opportunité de mettre en place « Une Université Populaire de Parents » (UPP) avec des parents et une vingtaine de partenaires du territoire. Les différents temps de réunions, déplacement à un colloque à Paris ont permis de confirmer l’engagement des 2 structures dans ce projet ambitieux et novateur.
L'action s'inscrit dans le schéma départemental des services aux familles et a été soutenue par la CAF du Doubs et de PMA en premier lieu.
Pour rappel, le projet « Université Populaire de Parents » regroupe des parents, issus de différents quartiers et/ou communes de Pays Montbéliard Agglomération, ayant pour ambition de mener des travaux de recherche sur un sujet ayant attrait à l’éducation et à la parentalité. Ils visent à croiser leur réflexion avec d’autres acteurs (écoles, travailleurs sociaux, autres parents, élus…) pour rechercher ensemble comment améliorer la vie quotidienne des enfants et de leurs parents et rendre compte de leurs travaux pour faire évoluer les pratiques et les politiques. Il s’agit de modifier les regards des parents en situation d’exclusion sur les institutions et des institutions sur eux.
Un projet en 3 phases :
En 2017, un groupe de parents s'est constitué et tendra à s'étoffer en poursuivant la mobilisation de familles au sein de structures dans les quartiers, des interventions au collège, conseils citoyens, événements ... par les parents eux-mêmes.
Les prochaines étapes en 2018 sont pour le groupe le passage des questionnements individuels à la construction d’une problématique commune puis le démarrage du travail de recherche, accompagnés par les animatrices et l'universitaire en fin d’année.
L’année 2019 sera consacrée aux travaux de recherche et d’écriture ainsi qu’une présentation des travaux à Paris avec les autres groupes de parents investis dans des UPP en France.
Pour ce faire, un partenariat a également été acté avec l’ACEPP (Association des collectifs enfants parents professionnels), mouvement parental, éducatif et citoyen, centré sur la promotion du rôle et de la place des parents, en vue de bénéficier de leur expertise, d’échanges inter-UPP au niveau national et de la formation des professionnelles animant l’UPP localement.
Le pilotage du projet est assuré par les deux centres sociaux et l’animation sera confiée aux deux animatrices « référent famille » issues de celles-ci. Un chercheur sera recruté au printemps 2018 pour accompagner les parents dans leur travail de recherche.
- Public
- familles
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Éducation Nationale
- Association locale
- Association nationale
- Caf
- Conseil régional
- Regroupement de communes
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Actions
Les Visages des Pareuses
- Structure organisatrice
- MAISON QUARTIER DES PAREUSES - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- Terminée
- Raisons pour lesquelles l'action est terminée
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- Démocratie & citoyenneté
- Résumé
Réalisation d'une fresque avec des adolescents du quartier des Pareuses au milieu des barres HLM.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Ce projet est né de deux constats : 1) Depuis plusieurs années, les deux montées d'escalier de la barre Cordier sont taguées de manière sauvage. Ces inscriptions (insultes envers les forces de l'ordre ou encore affirmation de l'appartenance à son quartier ou à une communauté) sont régulièrement recouvertes par le bailleur social mais réapparaissent très rapidement. 2) Cette dalle à mauvaise presse, est squattée régulièrement et est considéré par ces squatteurs comme leur propriété.
L'idée était donc d'embellir et d'investir ce coin du quartier en impliquant des ados dans la réalisation d'une fresque en pariant sur le fait que le travail des plus jeunes serait respecté par les plus vieux. L'idée était également d'investir physiquement cette dalle pour y faire quelque chose de positif.Réalisation d'une fresque avec les a
- Public
- Jeunesse
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Bailleur social
- Commune
- Conseil régional
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Organisation de plusieurs rencontres entre jeunes et Carole : ils découvrent le travail d'artistes de rue comme Banksy, se familiarisent avec les différentes techniques création de pochoir utilisation de bombes de peinture. Ils décident enfin la manière dont ils vont décorer ces murs. Leur idée : se mettre en scène pour faire passer des messages de tolérance, d'amitié, de liberté et montrer que dans leur quartier il se passe des choses... On peut y voir un jeune qui tire un mur gris derrière lequel apparaissent d'autres jeunes qui jouent font du sport. On y voit également une jeune fille qui tient des ballons de baudruche et qui s'envole retenue par une copine. Bref on y voit de belles choses colorées qui tranche bien avec cette dalle grise triste...
Au delà du travail technique, Véronique notre animatrice ados et Carole soulignent le fait que sur le terrain cela a amené de l'émulation; des habitants sont venus discuter, féliciter apporter des boissons des glaces. Cette fresque très colorée a balayé le temps de sa création la grisaille ambiante dans la tête de certains habitants qui et c'est paradoxal ne peuvent plus voir cette dalle en peinture...
Ce travail débuté fin 2018 s'achèvera en juin 2019 avec la valorisation de l'oeuvre réalisée à travers une inauguration.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
10 adolescents de 12 à 16 ans.
une artiste et une animatrice ados du centre social
- Résultat sur le territoire
Embelissement du quartier.
Ces fresques apportent de la couleur sur ces murs gris.
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
Les habitants se sont montrés curieux et sont venus à la rencontre des artistes en herbes pour échanger et les féliciter.
Les jeunes artistes sont fiers de leur travail qui a été valorisé lors d'une innauguration en précense de leurs parents et d'officiels.
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Nous aimerions poursuivre ce travail dans les années à venir; les murs ne manquent pas et les ados ont transmis l'envie aux plus jeunes.
Actions
SERVICE COLLECTIF NUMERIQUE
- Structure organisatrice
- ASS GEST ACT SOC CULT BAVANS - Doubs
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Citoyenneté
- Mots clés associés à l'action
-
- intergénérationnel
- Démocratie & citoyenneté
- discriminations
- Résumé
Le projet vise à déployer une offre de services, d'animations et de formation en s'appuyant sur des espaces ressources dédiés au numérique au bénéfice des habitants de Pays Montbéliard Agglomération. Il vise également à soutenir, promouvoir et rendre visible des acteurs de la médiation numérique implantés sur le territoire. L'accès aux outils, l'éducation et l'appropriation des usages numériques pour chaque individu, quel que soit son âge, est un moyen de lutter contre les inégalités, d'accéder à ses droits et s'émanciper sont au cœur des préoccupations du collectif de structures engagées.
Objectifs généraux et opérationnels du projet :
- Favoriser le lien social et les rencontres intergénérationnelles en s’appuyant sur
- Organisation d’activités collectives en s’appuyant sur le support numérique et des techniques pédagogiques actives
- Animation de démarches participatives visant à prendre en compte les attentes et besoins de chacun
- Préparation et animation de situations d'apprentissage par l'échange entre apprenants.
- Valorisation des savoir-faire de chaque génération.
- Lutter contre les inégalités et la fracture numérique sur le territoire de par
- Le développement / soutien de lieux ressources « numérique » de proximité accessibles pour tous et un relais d’information
- Des aménagements prenant en compte les difficultés de santé (mobilité, vue, audition...)
- La proposition d'ateliers en duo ou trio pour un apprentissage plus individualisé.
- La mise en place d'ateliers thématiques à l'accès aux droits.
- La démocratisation des ressources au bénéfice des publics
- Proposer une offre de service numérique adaptée et équitable sur le territoire avec la
- Création d’un réseau de structures et renforcement de collaborations et partenariats
- Création d’emplois et mutualisation de moyens humains (salariés, volontaires en service civique, bénévoles)
- Formation et échanges de pratiques
- Mutualisation matérielle.
- Essaimage d'expériences réussies (ex : animations élargies à d’autres secteurs, covoiturage solidaire pour se rendre aux activités)
- Favoriser le lien social et les rencontres intergénérationnelles en s’appuyant sur
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Un ou plusieurs partenaire(s)
- Un groupe d'habitants
- Précision ( si autre )
Centre Social AGASC BAVANS, Centre Social La Lizaine BETHONCOURT
Communes de Grand-Charmont et Sochaux
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Origines du projet :
Avant 2014, on dénombrait 21 espaces publics numériques sur l’ensemble de l’agglomération et des ateliers d’apprentissage au numérique dispensés régulièrement grâce à la mise à disposition de personnel et de matériel par Pays Montbéliard Agglomération.
Ces espaces étaient des lieux de sensibilisation et d’apprentissage au numérique. Ils contribuaient au lien social intergénérationnel et interculturel sur le territoire tout en s’appuyant sur le support numérique.
En raison de la disparition des financements européens, ce projet a cessé de fonctionner.
Pour autant, quelques structures ont réussi à maintenir le service soit par des moyens humains disponibles ou la mutualisation d’emplois aidés précaires. A ce jour, il existe environ 7 structures labellisées « Net Public » et une demande toujours importante de la part des habitants pour accéder aux outils numériques notamment des retraités et des personnes éloignées des usages numériques, présentant des difficultés liées à la barrière de la langue, le manque d’équipement ….
Dans le bassin de vie de Pays Montbéliard Agglomération, cinq structures et/ou collectivités ont souhaité se regrouper pour construire ensemble un projet de service collectif numérique au cours du premier semestre 2017. L’objectif étant de favoriser un maillage des acteurs, une mutualisation des moyens et des échanges de pratiques.
On recense une cinquantaine de personnes demandeuses, par structure, pour des ateliers d’apprentissage collectifs par exemple. Outre la formation aux outils multimédia, une offre de services sur l'accès aux droits a été étayée au fil des années avec les habitants.
- Public
- Tous publics
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Association locale
- Caf
- Commune
- Conseil départemental
- Fondations
- Territoire concerné
- Plusieurs communes
- Description générale
A l'occasion de la rencontre initiée par le Centre Social de Bavans au mois d’avril 2017 et des suivantes, en partenariat avec le Centre Social de Bethoncourt, les Villes de Grand-Charmont et Sochaux des structures et des services de l’Etat (délégués du préfet), plusieurs constats communs sont posés :
Concernant les moyens :
- Les moyens humains formés manquent (fin d’un emploi aidé au bénéfice de Bavans et Grand-Charmont en sept 17).
- Le matériel, les logiciels évoluent rapidement ; les investissements pour maintenir un service qualitatif sont donc permanents
- La mise en réseau des ressources et recherche collective de solutions participe à la motivation des animateurs et limite la fatigue professionnelle
- Pour étendre l’offre de service sur l’agglomération et développer sa visibilité, des moyens de communication sont à développer (site internet, plaquette).
- La mise à disposition des ressources documentaires est envisagée au bénéfice des publics.
Concernant les publics :
- Les retraités constituent environ 70% du public total
- Autres publics : public en situation de handicap, enfants, adolescents, demandeurs d'emploi, adultes
- L’accès aux droits par le biais des démarches en ligne devient une demande incontournable
- Les publics viennent au cours d'informatique d'abord pour les rencontres, et ensuite pour la sensibilisation et l’apprentissage
Le contexte et les diagnostics établis mettent également en évidence :
- Une fracture numérique
- La mise en place progressive de la dématérialisation des services publics et la réduction de l’amplitude d’accueil des institutions présente une réelle difficulté pour le public
- Les outils numériques sont vecteurs de liens et nécessitent d’être apprivoisés
BESOINS IDENTIFIES :
- Manque de moyens : animateur multimédia (TAP, temps préparation)
- Maillage des acteurs / échange de pratiques
- Coordination du projet, recherche de solutions innovantes
- Financement collectif / modèle économique viable
- Formation des intervenants
- Faciliter la préparation avec la mise en réseau des ressources (fiches activités)
- Moyens humains
- Equipement matériel et logiciels à jour
- Démocratisation des ressources
- Communication auprès des publics – plaquette commune pour plus de visibilité
Les villes de Grand-Charmont et de Sochaux, ainsi que les centres sociaux de Bethoncourt et de Bavans, décident alors de mutualiser leurs ressources, et un travail de plusieurs mois permet en décembre 2017 le démarrage de ce projet de service collectif numérique. Celui-ci est rendu possible par le soutien de la Conférence des Financeurs du Département, en attente de co-financements en 2018.
Celui-ci s’inscrit dans la pleinement dans la politique nationale, lancée fin novembre 2017, pour une stratégie numérique inclusive et dont l’objectif est qu’à l’été 2018, chaque territoire soit en mesure de déployer des parcours d’accompagnement et de formation au numérique en phase avec les besoins locaux, partout et pour tous (consultable sur https://societenumerique.gouv.fr/strategie.html).
- Ressources financières mobilisées pour cette action
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
- Résultat sur le territoire
- Résultat pour le centre social
- Résultat pour les habitants
- Suite de l'action : Limites
- Suite de l'action : Perspectives
Projet en cours de mise en oeuvre
Actuellement, le collectif est en recherche de partenariats (fondations et collectivités) pour favoriser le développement et est en réflexion pour construire un modèle économique viable.