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DialogueS en Terre Humaine

Thèmes
  • Tout public
  • Promotion de la culture local
  • Lutte contre l'exclusion
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LOWJL415-Dialogues_En_Terre_Humaine.docx
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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
L’ensemble des projets mis en œuvre trouvent leur justification à la fois dans le diagnostique du territoire et dans les finalités du Centre Social et d’éducation populaire.
Mots clés associés à l'actions
  • Culture
  • Intégration
Description générale
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Guidé par la nécessité de rendre compte de ce qu’est Méricourt, première étape du projet «DialogueS en Terre Humaine », nous nous sommes engagés sur de formidables terrains d’aventure. Le Centre Social et d’Education Populaire s’est associé à Résonances Culturelles, pour mettre en œuvre ce projet. Des crédits ont été sollicités auprès de la politique de la Ville (Etat et Région) et auprès de l’Accés (Pratiques langagières). Dans les ambitions partagées : être utile au méricourtois(es), distiller du bonheur ; contribué à l’arrivée du nouvel espace culturel à Méricourt et de sa Médiathèque ; permettre les rencontres, emmener les méricourtois(es) à la découverte du Monde. Côté défi : faire encore mieux qu’avec « la poésie dans les rues » (concerner encore plus de monde avec ce nouveau projet) Ça ressemble à quoi Méricourt ? : « - Si nous réalisions des centaines de portraits de méricourtois(es) ? - Nous pourrions faire les 1001 visages de Méricourt ! ». Baskets, appareil photo en bandoulière, nous voilà parti au hasard du porte à porte dans les rues de méricourt… C’est ainsi que devant le formidable accueil que vous nous avez réservé, nous avons multiplié par 3 notre objectif de départ, ce sont plus de 3000 portraits que nous avons réalisés. Méricourt au travail : Comment rendre compte des métiers de Méricourt ? « - SI nous faisions là aussi une exposition de photos » ; « Oui, mais faisons appel à un photographe professionnel ! » ; « Si nous lui demandions de ne prendre que les mains au travail ? » Ainsi nait l’exposition « Fait Mains » avec Pierre Bialais. Ce sont des rencontres des entreprises et des travailleurs de Méricourt… Nous avons, avec Pierre, emmené les participants de l’atelier photos numériques sur le terrain pour effectuer avec lui des prises de vues. Ils ont aussi été associés au choix des photos qui constituent l’exposition « fait mains ». L’image d’une Ville : Si ses habitants sont l’âme de Méricourt, l’enveloppe de la Ville est son patrimoine bâti. Nos maisons si typiques de l’habitat minier ou cheminot…Notre paysage… «-Comment rendre compte de l’environnement de Méricourt ? » ; «- Il faut inviter les gens à une ballade dans méricourt » … Nous pourrions réaliser un film qui serait une promenade au fil des quartiers. Nous faisont appel à Flavio, jeune méricourtois, pour réaliser le film… Pierre, une autre jeune, se charge de la musique… nous avons ainsi deux films qui sont projetés simultanément, l’un enchaine les plans fixes, tandis que l’autre est une ballade. Pas d’erreur, nous sommes à Méricourt ! L’histoire locale : Méricourt ne s’est pas bâtie en un jour, nos paysages, sont construits de mains d’hommes, nos habitudes de vies, nos mentalités sont notre héritage… « Comment rendre compte de nos spécificités ? » ; « De tous ces liens avec notre histoire locale ? » ; « Il nous faudrait collecter des récits de vie de méricourtois et les mettre en valeur ! ». Nous faisons appel à Handy Kraft, un plasticien, qui réalise avec des publics variés des livres objets, des œuvres uniques. Nous lui demandons de rencontrer d’anciens mineurs, des cheminots, des gens qui perpétuent la Solidarité, des coulonneux, et de joyeux jardiniers… pour réaliser, avec eux, quelques uns de ces livres. Nous recommandons aujourd’hui de les mettre dans toutes les mains ! » Le musée des objets : Pour poursuivre notre voyage dans l’intimité des méricourtois… à travers des objets de la vie quotidienne. «- Si nous réalisions une collecte de photos d’objets de méricourtois, des choses qui tiennent à cœur au gens ? » « -Pas encore de photos … si nous collections des témoignages ! » ; «- On pourrait faire un vrai musée, avec les objets et l’explication en quelques mots de pourquoi telle personne nous à confié cet objet ! ». Ainsi a vu le jour notre musée des objets : « Si vous deviez partir demain, que vous n’aviez la possibilité de ne prendre qu’un seul objet, lequel choisiriez-vous ? ». Du ballon de foot d’un ancien dirigeant de club, au « Vespa » qui fleure bon l’Italie… D’un bijou, cadeau d’amour, à une tirelire tête d’indien offert par son papa… Tous ses objets nous racontent la vie. La famille : Cellule de base de la vie sociale, la famille est le premier terrain d’aventure du petit d’homme, c’est là qu’il articule ses premières syllabes, ce là qu’il fait ses premiers pas, c’est là qu’il expérimente la vie en société... « Il nous faut faire un album de photos de famille ! » ; «nous pourrions proposer au gens que l’on photographie, pour les portrait, de faire une photo de famille ». Ainsi nous avons effectué plus de 428 photos de familles méricourtoises. Un grand, un très grand album photo. La bibliothèque des enfants : « Il faut que les enfants comprennent bien que la nouvelle médiathèque est faite pour eux ! » ; « qu’ils s’approprient les lieux » ; « il faudrait que chaque enfant se sente partie intégrante de ce nouvel espace… » ; « Pourquoi ne pas permettre à tous les enfants d’avoir un livre à lui dans la médiathèque » ; « nous pourrions travailler avec les écoles pour que chaque enfant commence un livre qu’il laisse à la médiathèque et qu’au fil du temps il puisse le compléter ! » Ainsi est née la bibliothèque des enfants, véritable trésor des enfants méricourtois, une machine à fabriquer des souvenirs au jour le jour. 1901 bonnes raisons d’agir à Méricourt : « Ce qui caractérise notre ville c’est aussi son tissu associatif » ; « -Le méricourtois s’engage ! » ; « Il faudrait creuser un peu, comprendre les raisons de cet engagement, dresser un portrait sensible de l’engagement associatif ». Ce projet a été confié à Daniel Branchu qui préside au Fond de Participation des Habitants et à Fabrice Leborgne du Service Communication. Un film à voir pour comprendre. Les projets des centres de loisirs : Les projets pédagogiques des Accueils de Loisirs Sans Hébergement, du CAJ et des Accueil Périscolaires sont fédérés par « DialogueS en Terre Humaine ». Une bonne partie des réalisations des enfants ont été présenté le 19 novembre lors de la présentation des projets « DialogueS en Terre Humaine », mais aussi au Village des Droits des enfants les 17 et 18 novembre.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Le nombre de personnes présentes à l’inauguration du nouvel espace culturel « la Gare » est impressionnant, plus de 2000 personnes présentes le 19 novembre (en extérieur). Les habitants ont réellement pris possession du lieu. Le porte à porte systématique dans toutes les rues de la Ville pour discuter avec les gens permet d’avoir une vision plus riche, à la fois plus fine et plus global de la population locale.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
La collaboration avec une association d’éducation populaire mais surtout la mise en œuvre d’une démarche d’éducation populaire. Le phasage du projet et le découpage en microprojets ont aussi contribué à la réussite. Mais la garantie de sa réussite réside surtout dans le fait que nous avons mené un vrai projet , un projet authentique.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
Loin de nous montrer des limites, cette expérience nous permet d’envisager les projets à venir, notamment la rencontre entre les habitants méricourtois(es) et les auteurs de la c ollection « Terre Humaine »