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Espace naturel de la Pierre Frite, lieu de vie sociale construit pour et par les habitants.

Thèmes
  • Tout public
  • Autres ...
  • Lutte contre l'exclusion
  • Soutien à la fonction parentale
  • Autres ...
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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Deux quartiers d’habitation se trouvent à proximité du terrain de la Pierre-Fitte : un quartier d’habitat social ancien Paul Bert et un nouveau quartier résidentiel Parc en Seine. Ces 2 quartiers aujourd’hui en cours de désenclavement manquent d’espace public et encore moins d’espace naturel à proximité. A une échelle plus large, le manque de lieu de vie sociale en zone urbaine et le cloisonnement des publics engendrent et renforcent les segmentations toujours plus visibles de notre société. L’impossibilité de se confronter à l’autre, celui que l’on ne connaît pas et qu’on ne fait que croiser ou éviter sans jamais partager avec lui, provoque des replis et attise les peurs qui effritent progressivement les liens sociaux, ciment de toute société. Le manque de lieu d’expérimentation ou de terrains d’aventures individuelles et collectives place toujours les habitants dans une position de spectateur ou de bénéficiaires de services. Cette situation d’attentisme ne permet pas de se projeter et d’imaginer un monde commun souhaitable. Certaines institutions sont situées à proximité du site de la Pierre-Fitte comme des écoles primaires et secondaires. Situées dans des zones urbaines privées d’espaces naturels, les enfants n’ont pas de rapport avec l’animal ou le végétal ni avec les rythmes saisonniers. Des activités d’agriculture urbaine permettront de resynchroniser rythmes urbains et rythmes de la nature autour des activités de semis, de plantation, de récolte, de cuisine et de repas collectifs pour leur apporter une vision transversale et complète des besoins élémentaires de l’humain. Une maison de retraite a été récemment ouverte dans le quartier Parc en Seine, le réaménagement des berges de Seine offre un itinéraire de promenade aux résidents dans lequel le site pourrait être un lieu de pause et de repos (situé à 500 mètres de la maison de retraite). Les évolutions démographiques vont grossir le nombre de personnes arrivants à la retraite et donc la part de retraités par rapport aux actifs. Dans cette situation nombre de personnes se retrouvent isolées et passent du jour au lendemain d’une activité fixe et régulière à un vide qu’elles peuvent peiner à combler. Le projet s’ouvre en priorité aux riverains mais n’est pas exclusivement fixé sur une approche de proximité. Le démarrage du projet implique que les premières relations de confiance et de solidarité se tisseront en premier lieu avec les riverains. Le développement territorial du projet prendra appui sur ce premier socle dans l’objectif de construire des relations pérennes « pas à pas ». Résumé des besoins exprimés directement par les habitants ou analysés lors de l’assistance à maîtrise d’ouvrage : • Besoin d’espaces naturels en zone urbaine en voie d’urbanisation continuelle, notamment pour les familles. • Besoin d’espaces pédagogiques auprès des scolaires, des centres de loisirs et des institutions spécialisées autour des supports végétal et animal • Besoin d’espaces de rencontre entre un quartier en rénovation ANRU et un nouveau quartier d’habitat varié • Besoin d’espaces de vie sociale non stigmatisant. • Besoin d’espaces d’expression non planifiés par des experts pour laisser libre cours à l’autonomie concrète des habitants. • Besoin d’espaces démocratiques locaux.
Mots clés associés à l'actions
  • intergénérationnel
  • Famille
  • Parentalité
  • éducation / scolarité
  • Solidarité
  • Démocratie & citoyenneté
  • Emploi, économie
  • Environnement
  • Précarité
  • Intégration
  • développement durable
  • évènementiel
  • Habitants
  • Mixité sociale
Description générale
Partant d’une friche urbaine polluée laissée à l’abandon pendant 15 ans, le Conseil général souhaite valoriser cet espace naturel en Bord de Seine préservé de l’urbanisation. Pour ce faire il souhaite l’ouvrir au public sans présager des usages futurs du site et a lancé un appel à projets auquel notre association a répondu. Fort d’une expérience de 17 ans dans l’aménagement d’un espace naturel construit pour et par les habitants du territoire dans la même commune, notre association se propose d’accompagner la mise en vie du site sur les mêmes principes, à savoir ne pas anticiper sur le devenir exact du site mais laisser aux habitants le temps de s’approprier le projet pour qu’il devienne un lieu de vie sociale qui leur ressemble et qui corresponde à leurs besoins et envies exprimés par eux et non par une expertise extérieure. Le site de la Pierre-frite est un lieu idéal pour expérimenter des projets maillant démarche participative, développement durable et écologie, accompagnement de personnes en situation d'exclusion, économie sociale et solidaire. Ce pourrait être un laboratoire social ou le tâtonnement serait un mode de développement, ce qui implique d'accepter l'erreur comme outil à part entière des processus de développement. Les différents critères d'éligibilité contenus dans le cahier des charges ne peuvent être abordés séparément, l'écologie allant naturellement de paire avec l'insertion sur un tel site par exemple. Aussi ces critères ne seront pas abordés un à un mais de manière transversale. Le caractère « vierge » du site est idéal pour débuter un projet durable dont l'habitant est le cœur selon la vision de Michel Puech : « Le développement durable peut adopter une dimension collective à la base, en étant pris en charge par une communauté réelle (et non des institutions la représentant), une communauté dont les individus se prennent en charge. Le soutenable n’est possible qu’en imposant cette démocratie forte ». Cette démarche non académique peut être déclinée selon quelques postulats : • Le territoire de la Pierre-Frite est une ressource pour les habitants si les habitants sont reconnus comme une ressource pour le territoire. Les habitant et la nature sont des éléments du même territoire et du même environnement, il faut travailler à faire converger leurs dynamiques propres plutôt que les opposer. • Considérer le temps de l’habitant prioritaire sur le temps du politique et de l’institution, et des divers professionnels comme le préconisait déjà la Délégation interministerielle à la ville dans ses ambitions en 1998 . • Les éléments de connaissances relevant de diverses expertises (activités économiques, données socio-démographiques, tendances et valeurs..) alimentent et éclairent la réflexion collective et l’imaginaire des habitants mais ne sont pas pré déterminants sur la définition du projet • Le phasage de la mise en œuvre et en vie du projet n’est pas figée et évolue au rythme des habitants • Les outils méthodologiques ne sont pas immuables et peuvent et doivent évoluer au rythme de la dynamique habitante. • La définition et l’évaluation des plus-values envisagées ne sont pas prédéfinies dans une volonté de résultat physique, esthétique ou autre exigence rationnelle mais sur ce qui génère la démarche de co-construction et de co-gestion du site dans les domaines du vivre ensemble, de l’économie sociale et solidaire et des enjeux environnementaux. • La posture professionnelle de l’ensemble des intervenants s’inscrit dans un mode d’accompagnement de l’habitant, de mise à disposition de l’expertise dans des formes appropriables. La volonté d’écoute et de valorisation des savoirs exprimés est prioritaire. • Le site futur est envisagé comme un espace qui générera un nouveau lieu public et collectif formé à partir de la diversité des habitants de leurs savoirs et de leurs identités. Ceci en opposition à une conception d’espace aux valeurs fortes et prédéterminées par des experts dans lequel l’habitant doit se fondre. Sur ce socle, les aspects naturels et écologiques du site deviennent des supports aux projets des habitants et à leur sensibilisation aux questions environnementales et de biodiversité. Une forte partie des propositions des habitants recueillies lors de l'année écoulée vont dans ce sens, notamment du point de vue de la pédagogie envers les enfants. Ces supports sont très intéressants pour l'insertion de personnes en situation d'exclusion, notamment dans l'optique de filières professionnelles en développement. L'ouverture d'un lieu comme la Pierre-frite semble très opportune au regard de la situation d'enclavement des 2 quartiers limitrophes de Paul Bert et Parc en Seine. La demande exprimée par les habitants pour répondre à un manque d'espaces naturels, de loisirs ou de rencontres à proximité de leurs quartiers est un des axes prioritaires pour le début du projet. L'optique portée sur la co-élaboration du projet par ces habitants dépasse l'ouverture d'un parc de loisirs livré « clés en main ». L'expérience similaire vécue par la ferme à partir de 1997 est un atout pour les premiers temps d'ouverture de la Pierre-frite.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Rappel des principaux objectifs 1. Ouvrir et créer un lieu de vie sociale co-construit par et pour les habitants. 2. Accueillir chacun et chacune dans la dignité dans un objectif de vivre ensemble et de mixité en décloisonnant les groupes sociaux et les « publics » 3. Mailler économie sociale et solidaire, développement durable, démocratie participative et accompagnement social 4. Développer une recherche-action sur cette friche dans l’objectif de questionner les pratiques professionnelles en lien avec le monde universitaire. • Créer une richesse sociale : Par le faire avec, les actions sur le site sont l’occasion d’échanger et de partager entre les habitants porteurs du projet global, les jeunes et adultes en insertion autour des valeurs suivantes : mieux vivre, vivre ensemble, respect, entraide, reconnaissance, dignité de chacun, transmission intergénérationnelle • Créer une richesse économique : La vente d’une partie de la production dans notre épicerie participe à l’auto-financement du projet global dans une démarche d’économie sociale et solidaire tout comme l’accueil des institutions scolaires, de loisirs ou spécialisées. Le développement de notre projet global engendre un moindre coût pour la puissance publique par la diversification des ressources et l’augmentation de nos ressources propres. • Créer une richesse territoriale : La ressource habitante qui fait vivre notre projet nous permet d’ouvrir un nouveau parc public gratuit de 5,5 hectares 2 jours par semaine. Géré par et pour les habitants avec une équipe professionnelle restreinte, notre projet essaye d’optimiser l’utilisation de fonds publics en créant une économie propre dans une perspective sociale et solidaire. • Créer une richesse environnementale : Nous valorisons grâce à la ressource habitante deux espaces naturels en zone urbaine par une gestion écologique. Nous n’utilisons pas d’engrais chimiques et valorisons au mieux les ressources propres de notre site : opération de broyage puis de paillage, fabrication de compost à partir des déchets verts et des déchets alimentaires, fabrication et utilisation du fumier comme engrais naturels. • Créer une richesse nutritive : L’auto-production d’une nourriture saine de la préparation de la terre jusqu’à la consommation en passant par la plantation, le suivi et l’entretien, la récolte, le conditionnement, la préparation et la gestion des déchets nous permet d’aborder l’ensemble du processus alimentaire. Ceci nous permet à la fois de découvrir tous ensemble le plaisir du goût et de la convivialité, par exemple pendant les repas du midi des « Journées du Végétal », mais aussi pour des personnes ayant de mauvaises habitudes alimentaires, d’apprendre à mieux manger dans le plaisir du partage avec l’autre, dans la préparation comme dans la consommation. • Créer une richesse démocratique : Nous faisons particulièrement attention aux processus de co-conception, de co-élaboration, de co-décision, de co-construction et de co-gestion afin que l’aménagement de l’espace et les actions qui y prennent place soient le fruit de décisions communes et partagées où chacun à sa place. • Créer une richesse éducative et « formative ». Tous ces secteurs sont des supports d’accompagnement social, d’apprentissages professionnels et de construction sociale pour les 85 jeunes adultes et 10 adultes en grande difficulté accueillis chaque année ainsi que pour l’accueil de la petite enfance, de l’enfance et d’institutions spécialisées. Publics • 130 meunières et meuniers, habitants bénévoles porteurs du projet • 85 jeunes en insertion et 10 adultes en insertion • Habitants des quartiers limitrophes : Paul Bert et Parc en Seine ; habitants de Villeneuve-le-Roi ; habitants des communes limitrophes : Orly, Ablon, Thiais, Athis ; habitants du Val-de-Marne et de l’Essonne ; habitants de la Région Ile-de-France • Petite enfance et enfance : Institutions scolaires et centres de loisirs • Institutions spécialisées • Centres sociaux et familles Calendrier L état du terrain rend sa pratique très dépendante dans les premiers temps. L'absence d'abri en dehors des containers et l'état du sol empêche l'organisation d'activités en cas de mauvais temps. Les temporalités saisonnières sont des éléments prioritaires dans l'élaboration d'un calendrier d'actions, ce qui rentre dans le respect de l'intérêt écologique du site et dans la volonté de développer le territoire à partir de ces ressources. Les premières actions de communication sur le projet doivent avoir pour but d'informer sur les ouvertures au printemps, lorsque le site sera fréquentable. A terme, le froid hivernal peut être un moment d'accueil et de partage d'expériences pour des acteurs territoriaux travaillant sur des projets similaires. La Pierre-frite pourrait devenir un des lieux de polarisation d'un réseau polycentrique pour les acteurs de l'Economie sociale et solidaire ou de formes d'agricultures durables. Les habitants qui participeront au projet ont leurs propres rythmes, au même titre que la nature. Ils s'inscrivent à la fois dans le quotidien et dans la longue durée, aussi on ne peut prévoir précisément à l'avance ce qui se passera à moyen terme sur le site. C'est en préservant le sens dans les processus de co-élaboration des actions que l'on peut respecter le territoire et celles et ceux qui l'habitent comme l'énonce Michel Puech : « Les collectifs collaboratifs sont par principe «simples» (aussi informels que possible, aussi peu institutionnalisés que possible) et concrets (pas d’adhésion déclarative à de grands principes, mais le soin apporté à de petites choses). Pour cela, ils sont souvent aussi locaux. La construction de micro-communautés locales est le moyen privilégié de parvenir au soutenable. » Calendrier Ouverture progressive au public : Mars 2014 3 mois Visite, chantiers collectifs, entretien du potager, événementiel (inauguration rucher, festival de l’Oh, fête de la nature) 9 mois Adaptation des horaires d’ouverture en fonction des premiers mois Printemps/été 2014 6 mois Initiation des différents partenariats avec les scolaires Rentrée scolaire 2014 9 mois Mise en place des partenariats : découverte de la biodiversité, valorisation des déchets, plantations, apiculture, … 2015 - 2016 2 ans Extension progressive des actions à l’ensemble du site et développement du territoire de référence. Impossibilité d’être plus précis, ce sont les rythmes d’appropriation et les dynamiques des habitants qui dicteront le calendrier des actions à venir. .
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Le caractère naturel du site répond à la demande exprimée par les habitants d’espaces naturels de proximité. Les 2 quartiers d’habitation limitrophes constituent une base de fréquentation de 2000 personnes qui pourront profiter des 8 hectares du site et prendre part à la co-construction du projet. Le site est situé à mi-chemin entre un quartier d’habitat social en rénovation et un quartier très récent encore en construction. Cette position centrale est l’occasion d’ouvrir un espace de rencontre entre anciens et nouveaux habitants vivants dans des typologies de logement très variées. L’appropriation de ce nouveau lieu et les usages communs qui y prendront place favoriseront le lien social sur la commune dans ce secteur en cours de désenclavement. Plutôt que de se positionner sur les problèmes à venir pour financer les retraites du papy-boom , le projet de notre association cherche à dépasser l’opposition entre « travailleurs actifs » et « retraités inactifs ». D’une part le taux de chômage à l’heure actuelle laisse une forte partie de la population active sans emploi ce qui ne fait que renforcer souffrance et stigmatisation. D’autre part les personnes arrivant à la retraite ne sont pas qu’un poids pour la société. Certains peuvent apporter leur pierre à l’édifice mais manquent de lieux pour cela ou d’accompagnement, d’autres s’engagent dans le monde associatif ou dans des actions de solidarité informelles non prises en compte dans la question des retraites alors qu’au contraire c’est un support majeur de cohésion sociale et de vivre ensemble. En offrant à ces personnes la possibilité de s’investir dans un lieu de vie sociale construit par des projets individuels et collectifs, elles sont en situation de partager et de transmettre leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être notamment dans des échanges inter-générationnels avec des jeunes en insertion. Ce partage répond de manière transversale à plusieurs problématiques sociétales qui émergent de nos jours. Premièrement chacun trouve une place, une fonction, une responsabilité, une tâche adaptée à ses compétences et à ses capacités. Ceci permet de rompre avec l’isolement de certaines personnes à la retraite tout en évitant la rupture brutale vécue après la cessation d’une activité professionnelle. Ensuite le bien-être et le sentiment d’utilité sociale pour ces dernières va de pair avec l’échange avec les plus jeunes. La transmission du savoir des « anciens » avant qu’ils se perdent se double de liens sociaux inter-générationnels et de bien-être pour chacune des parties. Cette rencontre permet de dépasser la prise en compte des personnes retraitées uniquement sous l’angle du problème et d’envisager des pistes de solution collectivement. Dans la même philosophie, les ménages ou personnes isolés dans leur quartier et dans le territoire peuvent trouver un espace où ils sont accueillis dans la dignité et peuvent participer à la co-conception, co-construction et co-gestion d’un espace public et naturel. C’est le mélange des populations et des publics qui assurent le bon fonctionnement d’un lieu collectif auto-géré par des habitants et le projet est ouvert à toutes et à tous sans focalisation exclusive sur des publics dit « en difficulté ».
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
• Qualité environnementale du site et plaisir de la promenade vécu et exprimé par les habitants.. • Envie des habitants d’être acteurs de leur environnement et pas seulement consommateurs d’activités. • Réseaux d’interconnaissance des habitants bénévoles (meuniers) porteurs du projet de la Ferme. • Collaboration très rapide avec l’école primaire du quartier limitrophe : liens avec les enfants puis avec les parents et les familles. • Bouche-à-oreille et relations de voisinage des premiers habitants investis dans le projet. • Accueil sympathique, convivialité, ouverture à l’autre. Rires et sourires des habitants pendant les moments conviviaux et les événements. • Transmission de savoirs et savoir-faire dans des ateliers co-construits, faire avec pour favoriser la rencontre et l’échange dans de bonnes conditions. Sourires des enfants, des personnes âgées, des parents, des jeunes et adultes en insertion pendant les ateliers et chantiers collectifs. • Mixité des publics.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
• Durée courte de la convention pour des processus d’appropriation habitants par nature longs. • Moyens financiers limités par rapport à la dimension du site. • Difficulté à toucher en même temps tous les publics  varier les supports et les temporalités adaptés à chacun et chacune. • Enclavement du site et mauvaise accessibilité piétonne et cycliste. • Absence d’infrastructure d’accueil o Parking o Lieu fermé, couvert et chauffé o Electricité o Évacuation d’eau o Sanitaires