Actions

Prévention des Violences Intrafamiliales

Thèmes
  • Tout public
  • Autres ...
  • Autres ...
  • Construction d'une politique...
Fichier(s) associé(s)
Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Manque de coordination entre les acteurs du territoire en matière d'aides aux victimes. Méconnaissance du phénomène par les professionnels Isolement des victimes
Mots clés associés à l'actions
  • Parentalité
  • éducation / scolarité
  • Solidarité
  • Enfance & jeunesse
  • Démocratie & citoyenneté
  • Santé
  • Logement
  • Précarité
  • discriminations
  • Habitants
  • Petite Enfance
  • Mixité sociale
Description générale
Atelier technique multi-partenaires visant à lutter contre les violences intrafamiliales Trois axes : Formation/Information, Actions Grand Public, Groupe de Parole
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
La coordination de l'atelier technique est confiée au Centre Social et au Centre Communal d'Action Sociale. Les différents membres sont issus des secteurs de la justice, du social, de la santé et de l'éducation. Chaque sous-groupe rassemble entre 6 à 8 pers. Les actions développées sont questionnées chaque année et ne sont pas automatiquement renouvelées. Une journée plénière permet d'orienter les nouveaux axes de travail chaque année. Les participations financières se sont développées chaque année (depuis 3 ans) et permettent une évolution intéressante du dispositif.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Les rencontres entre professionnels régulières ont permis de mettre du lien entre les différentes instances et ont apporté une meilleure connaissance des procédures. Les situations rencontrées par chacun sont donc beaucoup mieux appréhendées et le réseau constitué peut ainsi s'appuyer sur les compétences, les ressources présentes sur le territoire. Les actions de prévention "grand public" permettent de lever le silence (augmentation des chiffres liés à l'accueil des victimes en matière d'information). Les supports de communication sont nombreux (campagne d'affichage, plaquettes, infos internet...), ils donnent un éclairage des moyens existants à la disposition des habitants. Au regard de cette mobilisation, la municipalité a souhaité développer un axe fort dans son projet politique en désignant un maire-adjoint aux droits des femmes.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
La mobilisation des professionnels, issus des différents secteurs professionnels, est l'élément fondamental au développement de cet atelier technique. Le rattachement de cette action au CISPD a donné de la légitimité à tous les niveaux (mise à disposition, dév d'actions, subventions...). L'engagement politique, porté par la collectivité, donne une lisibilité au dispositif auprès d'autres élus locaux et auprès de la population.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
Tout ceci repose sur une convention mutli-partenariale, la volonté de chaque membre à se mobiliser est réelle mais elle est aussi un élément de fragilité. Les baisses de moyens financiers pour bon nombre des acteurs institutionnels et privés pourraient mettre en péril cette mobilisation en terme de moyens humains. A plus long terme, il faut envisager la création d'une instance officielle et durable.