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Semaine de la solidarité internationale

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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Attentes des habitants repérées au cours de l'élaboration du projet de centre : ouverture sur l'extérieur du quartier et développement d'initiatives solidaires dans une perspective de développement durable. Souhaite de la mission internationale de la Ville de développer ses actions en direction des publics des quartiers prioritaires en offrant plus de proximité.
Mots clés associés à l'actions
  • éducation / scolarité
  • Solidarité
  • Culture
  • Démocratie & citoyenneté
  • discriminations
  • développement durable
  • évènementiel
  • Habitants
Description générale
Semaine de la Solidarité Internationale (SSi) 2014 s’est déroulée du samedi 15 novembre au vendredi 21 novembre. Le thème retenu cette année était l’agriculture familiale, intégrant ainsi le Festival Alimenterre mis en œuvre par Horizons Solidaires au niveau Bas normand.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Objectifs : 1. Réinterroger nos pratiques quotidiennes dans la structure 2 Associer les habitants, et plus particulièrement les jeunes à une réflexion autour de la solidarité internationale 3. Sensibiliser à la consommation responsable 4. Animer une démarche en direction de publics variés Membres de l’équipe associés à l’action Murielle MARIE DIT DINARD, directrice- Clotilde BOSSSARD, référent famille- Karine CLERAUX, référent jeunesse- Françoise Leclerc, agent d’accueil Partenaires financiers Mission Solidarité internationale de la Ville de Cherbourg-Octeville Autres partenaires de l’action Scolaires : Ecole primaire Jean Jaurès Collège Cachin Lycée Alexis de Tocqueville Bénévoles : Equipe de cuisinières de la Maison Françoise Giroud Associations : Horizons solidaires CCFD Artisans du Monde Autres : Délégation d’Elus de la communauté rurale de Coubalan. (Collectivité africaine jumelée avec Cherbourg- Octeville) Contenu de l’action Novembre 2014 : Accueil de l’exposition collective de photographies de paysages ou villages ruraux. Une partie des photos, en rapport avec l’agriculture familiale, des associations Kadjamor, Ti’Moun et l’école de Preeti, ont été présentées à la MFG jusqu’au 28 novembre. L’exposition a été appréciée du public de l’espace solidaire pour ses qualités esthétiques et l’opportunité d’un regard sur l’ailleurs. Cette exposition a été complétée par celle du CCFD sur l’accaparement des terres. Jeudi 20 novembre – Maison Françoise Giroud (MFG) Deux films documentaires différents, issu de la sélection du Festival Alimenterre organisé en Basse Normandie par Horizons Solidaires, ont été proposés, le matin à un public scolaire et l’après-midi à un public mixte à la Maison Françoise Giroud. Les projections étaient accompagnées par Claude Le Coutour du Comité Catholique pour la Faim et contre le Développement (CCFD) et Guy Lesénéchal d’Artisans du Monde. Ces actions de sensibilisation se sont déroulées en présence des élus sénégalais de Coubalan, qui ont apporté leur témoignage sur le sujet. Je mange donc je suis de Vincent BRUNO – Demande à la poussière et La coalition contre la faim – 2009 – 26’ Jus d’orange, une réalité acide de Meriem LAY - Ligne de mire Production – 2013 - 26' Séance avec les scolaires / Je mange donc je suis 50 élèves de deux classes de CM1-CM2 de l’école Jean Jaurès – enseignant contact : Monsieur Seratenschii. L’école Doisneau a été sollicitée mais n’a pas donné suite. Déroulement : projection du film « Je mange donc je suis », entrecoupée d’explications aux élèves à différents moments clé par les enseignants et l’intervenant du CCFD. La projection était suivie de la visite guidée en alternance des deux classes séparées des deux expositions présentes à la MFG : étude de quelques panneaux de l’exposition du CCFD ciblés, avec visionnage de films courts en lien avec ces panneaux, avec Claude Le Coutour et rencontre autour de l’exposition de photos des associations sur la vie en milieu rural, avec les élus de Coubalan, qui ont échangé avec les enfants sur la réalité vécue en milieu rural en Casamance. Retour : Le film documentaire a été apprécié pour ses qualités pédagogiques, difficile sur la fin sur les aspects politiques et institutionnels (OMC…). La proximité de l’école avec la MFG a favorisé la participation. L’école Jean Jaurès va mettre en place un jardin pédagogique, qui pourrait donner lieu à des échanges avec une école de Coubalan. Séance mixte : collégiens et lycéens et personnes fréquentant la MFG / Jus d’orange, une réalité acide Une centaine de personnes étaient présentes, 75 collégiens, 20 lycéens et 12 personnes de la MFG. Les collégiens présents étaient peu réceptifs, manque d’attention et de participation. Le lieu n’était peut être pas adapté à un public si nombreux. Les intervenants pour l’échange qui a suivi ont dû faire face à un public disparate, les adultes du quartier étant intéressés et les jeunes plus ou moins. Vendredi 21 novembre – Maison Françoise Giroud (MFG) Repas de quartier sénégalais à la MFG 58 personnes ont participé au repas, public du quartier, élargi pour l’occasion, et avec des membres de l’association des sourds et des jeunes de la MJC, certains sensibilisés au travers du projet d’échange de la MPT avec Coubalan. Le budget prévu a été permis d’utiliser des produits de bonne qualité (poulet fermier). Concernant la préparation, le menu particulier proposé et encadré par deux bénévoles de l’extérieur a permis de renouveler la participation du groupe de cuisinières constitué. Pour l’occasion le mode de fonctionnement du groupe d’habituées a été modifié : la dynamique de groupe a favorisé la prise d’initiative de certaines. Le groupe a accueilli pour la première fois un cuisinier masculin. Il a reçu la visite des dix lycéens de la section restauration du lycée professionnel Tocqueville, accompagnés de leur enseignante Madame Godard. Il est prévu que les cuisinières soient invitées au restaurant d’application pour partager le repas africain qui sera préparé au lycée. La préparation et la découverte avec les cuisinières d’origine africaine a donné lieu à un échange intéressant, il s’agissait d’une première pour les habitants du quartier. L’expérience d’échange interculturel et intergénérationnel au travers de l’atelier cuisine plus ouvert et du repas de quartier africain est positive.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
ésultats qualitatifs Cette première association pour la semaine de la solidarité internationale a donné entière satisfaction à l’ensemble des participants. La possibilité d’ouvrir un espace d’échange différent de ceux proposés habituellement a apporté beaucoup tant à la Maison Françoise Giroud qu’à la Mission solidarité internationale. La proposition d’actions de proximité a permis de conforter le partenariat avec les établissements scolaires et d’accueillir une classe de l’école primaire. Les habitants ont été sensibles à cette proposition déclinée sous l’angle de la convivialité et à la possibilité d’ouverture sur le monde. Les objectifs ont-ils été atteints ? 1. Réinterroger nos pratiques quotidiennes dans la structure  A cette occasion, nous avons pu présenter et offrir des produits équitables sous forme de repas, goûter, etc… cet effort se poursuit tout au long de l’année en maintenant une part de produits équitables dans nos propositions. Un partenariat avec Artisans du monde nous permet de varier les produits. Cependant, le surcoût représenté par de tels produits ne nous permet pas de nous fournir exclusivement en produits équitables et bios. 2 Associer les habitants, et plus particulièrement les jeunes à une réflexion autour de la solidarité internationale Nous avons été surpris de la réponse positive des établissements scolaires à cette proposition. En effet, d’autres propositions sont faites dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale en direction des scolaires. La proximité de la structure ainsi que les partenariats engagés avec les établissements ont sans doute joué. Les habitants ayant assisté à la projection, contribué à l’atelier cuisine, ainsi que ceux ayant assisté au repas, ont plébiscité cette initiative et seraient partants pour la renouveler l’année prochaine. 3. Sensibiliser à la consommation responsable Les propositions de produits variés, la mise en valeur des filières courtes et les échanges autour des projections (notamment : « jus d’orange une réalité acide ») ont permis de promouvoir les modes de consommation responsable. Les propositions de paniers de légumes montrent à voir qu’il est possible de faire appel aux filières courtes tout en préservant le budget alimentation. L’accueil de jeunes en formation « agent de service de collectivité » sur l’atelier cuisine a permis également d’échanger avec eux sur les produits choisis. 4. Animer une démarche en direction de publics variés La variété des propositions a permis de toucher les scolaires des primaires aux lycéens ainsi que les adultes lors du repas de quartier. Les moments d’échange en cuisine avec les 2 cuisinières sénégalaises ont été très riches et positifs.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
partenariat avec la mission solidarité internationale de la ville, réponse positive des établissements scolaires à cette proposition nouvelle (base d'un nouveau partenariat), groupe d'habitants prêts à évoluer dans leurs pratiques (menu "exotique" très différent de ceux proposés habituellement, accueil de cuisinières,...) fruit d'un long travail de préparation.
Quelles sont les limites de cette expérience ?
Comment passer de l'évènementiel à l'intégration quotidienne des réflexions?