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Projet éco-citoyen

Thèmes
  • Intergénérationel
  • Education à l'environnement
  • Service de proximité
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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Les jeunes du quartier et l'équipe forts de l'expérience menée l'année précédent en partenariat avec Périgueux Habitat de réhabilitation des locaux poubelles, ont souhaité poursuivre leur implication sur le quartier et leurs habitations autour du tri sélectif. Avait été fait le constat que le tri sélectif était peu suivi dans le quartier. Cette action permettait de soutenir l'implication des jeunes sur le quartier
Mots clés associés à l'actions
  • intergénérationnel
  • éducation / scolarité
  • Enfance & jeunesse
  • Démocratie & citoyenneté
  • développement durable
Description générale
Sensibilisation des habitants au tri sélectif par les jeunes sur le Quartier du Gour de l'Arche à Périgueux. Il s’agissait d’accompagner les habitants et de les responsabiliser face aux enjeux de l’écocitoyenneté, de la protection de l'environnement et plus largement du développement durable. À travers cette action, il s’agissait également de rendre les adolescents acteurs de leur territoire, de renforcer la solidarité entre les générations et de développer les échanges intergénérationnels
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
- Dès janvier 2013, sensibilisation des jeunes aux enjeux du tri sélectif et constitution du groupe. - A partir des vacances de février et jusqu'en juin, mise en place d’une formation d’ambassadeurs juniors du tri, avec constitution de binômes. Le but était de former les jeunes pour qu'ils puissent aller à la rencontre des habitants et qu'ils connaissent les enjeux du recyclage des déchets, qu'ils répondent aux interrogations des habitants. Il s’agissait également de leur apprendre à prendre la parole devant des adultes en transmettant leurs connaissances. - Sur les vacances de février, mise en place d’un groupe de travail composé de la CAP (intercommunalité) et de Périgueux-Habitat accompagnant un groupe moteur de jeunes pour élaborer un questionnaire visant à repérer les difficultés que rencontrent les habitants pour effectuer le tri sélectif - En mars : mise en place d'un petit groupe travail sur l'écriture et la mise en scène de saynètes de théâtre autour du tri sélectif. - 6 juillet : les jeunes jouent les saynètes qu'ils ont écrites lors de la Fête de quartier organisée par le centre social et culturel. - De juin à décembre : porte à porte sous le contrôle d'un technicien CAP et des animateurs du Centre social et culturel. - Fin septembre : réunion intermédiaire de l’action avec les « techniciens » et partenaires pour faire le point sur l'avancement du projet. - Fin décembre, bilan du projet avec l’ensemble des partenaires, les habitants, les jeunes et leurs familles. - Janvier 2014 : fin du porte à porte sur la zone pavillonnaire du quartier
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
Ce projet s’est d’abord et avant tout reposé sur la défense d’un intérêt collectif. A travers son organisation collective, il a pu redonner confiance aux jeunes en leur apportant une reconnaissance aux yeux des partenaires et des adultes. Ces jeunes ont été fiers de se rendre utiles, de voir que les habitants leur exprimaient leur reconnaissance vis-à-vis des informations qu"ils apportaient. De plus pour certains d’entre eux, cette action a contribué à leur donner davantage confiance en rencontrant et en échangeant avec des représentants d’institutions ainsi qu’avec les habitants du territoire. Les objectifs ont été partiellement atteints : - Les objectifs concernant l'implication des jeunes acteurs ont été très satisfaisantes à tout les niveaux : assiduité, présentation, comportement, communication. - Concernant les habitants, bien qu'une grande partie de la population qui réside en HLM a reconnu l'action intéressante, ces derniers n'ont pas encore bien intégré les bons gestes concernant le tri sélectif. La grande majorité des résidents de la zone pavillonnaire n'ont pas voulu ouvrir leur porte.
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
Le multi-partenariat : Périgueux Habitat, l'intercommunalité, le centre social et les jeunes...
Quelles sont les limites de cette expérience ?
On a ressenti d'autant plus à travers ce projet le clivage qui existe entre les habitants des immeubles et ceux des zones pavillonnaires : clivages sociaux, culturels, intergénérationnels... Notamment suite à cette expérience, nous travaillons de plus en plus sur des propositions et actions en direction des pavillons dans le but d'intensifier notre travail de mixité sociale, indispensable pour le vivre ensemble de ce quartier.