Favoriser les liens de confiance et de proximité entre les habitants et les professionnels.

Aller à la rencontre des habitants dans les quartiers.

Développer des projets avec les habitants, amener les personnes à réaliser des choses ensemble, à participer à des évènements, à avoir des projets en dehors de leur quarier.

Donner la parole aux habitants, les associer aux décisions, encourager les rencontres et échanges.

L'objectif est de créer un spectacle de théâtre avec un public seniors sur la thématique "à notre époque" en se servant des activités proposées au centre social "l'essentiel". Par exemple, l'atelier couture (préparation des décors et costumes), l'atelier écriture (les textes sur la thématique des traditions), l'atelier danse (chorégraphies sur des musiques des années 80 face à une association qui elle, proposera des danses d'époques (valses, tango) et qui pourra s'adonner le jour du spectacle à une battle.

Il s'agit d'engager un public cible dans un parcours coordonné de préinsertion sociale à visée professionnelle. Sur une période de 5 mois , il est proposé à un  groupe constitué différents ateliers collectifs ( atelier écriture, théâtre, image de soi,etc) ainsi que des informations sur les droits. Ce parcours a pour objectif de favoriser le lien social, la confiance en soi , la valorisation de ses potentiels mais aussi le repérage des freins pour se projeter dans une démarche d'insertion professionnelle( formation , recherche emploi , bénévolat, etc).

Depuis janvier 2019, l’atelier « Prendre soin de soi » a été proposé aux familles. Il s’agit d’un atelier mensuel, d’une durée d’une heure trente. Cet atelier était au départ ouvert à tous mais s’est rapidement imposé comme un espace de « paroles libérées » pour les femmes. La praticienne en santé humaniste n’impose rien, tout est invitation. Les femmes sont libres de s’exprimer ou non sur le sujet proposé.

Les objectifs : Créer un espace temps régulier de rencontre, d’écoute et d’échanges autour de soi, du vécu du quotidien. Réunir, prendre soin de soi, exprimer, parler de soi, déposer ce qui est à dire, approfondir la reconnaissance de soi en explorant des outils questionnant l’estime et la confiance en soi…

Un groupe de parents (commission familles) organise un mini stage d'activité parents-enfants, qui repose sur 1 ou 2 après midi de préparation et un après midi de temps fort. 

préparation de grands jeux ( chasse au trésor...) animation thématique (halloween...)

Dans le cadre de la CTG, le groupe de travail "Parentalité" à souhaitait mettre en place une action sur plusieurs sites (LAEP, multi-accueil, micro-crèches, centre de loisirs maternel et élémentaire) Durée de la période était d'un mois du 1er au 30 avril  2023 sur la thématique les "premiers secours: les bons gestes". Des professionnels de la santé (infirmière de la PMI et formateur secouriste) se sont déplacés dans les structures afin d'informer et de rassurer les parents sur les prmeiers gestes de secours.
A celà, un spectacle avec la compagnie "Poc-Poc" et une animation sur la prévention des "accidents de la vie courante chez les tous petits"  ont été proposés au grand public. 
 

Favoriser l'intégration des familles allophones, primo-arrivantes et en cours de régularisation administrative, en leur permettant l'accueil de leurs jeunes enfants au sein de la crèche de la struture, pendant que les parents suivent des cours de Français. Premiers pas pour les enfants en collectivités afin de favoriser leur socialisation et premiers pas pour les parents dans l'acquisition du Français, pour s'inscrire sereinement dans la société et trouver chacun sa place.

les parents de la commune sont invités à partager une fin de journée comprenant un repas  "Auberge espagnole" et un spectable théatre d'improvisation sur la thématque. les enfants sont pris en charge par les équipes d'animation du CS et permettre aux parents d'être complètement disponible pour le spectacle. les échanges entre les comédiens et les parents pointent toutes les inquiétudes d'une premièree rentrée à la maternelle, au CP, en 6ème et seconde.

Développer et mettre en place des ateliers de pratiques musicales :

- 3 ateliers guitareqs (adultes / jeunes / enfants)

- 1 atelier musique en groupe (JAM CESSION) pour les jeunes adultes et adultes

- 1 atelier chorale pour les séniors

- 1 atelier Musique Assistée par Ordinateur pour les jeunes et jeunes adultes

- 1 Passerelle entre le centre social et l'école de musique

- Des projets d'actions avec le service culturel

- Des actions de coopérations avec s'autres centres sociaux

Mise en place de formations techniques aux spectacles vivants, Favoriser l'accueil de groupes amateurs, développer l'autonomie des acteurs (répétitions en auto gestion). Organisation de manifestations culturelles.

Ateliers numériques à destination des séniors (itinérant : 4 villages par an)

Ateliers numériques en milieu scolaire

Accompagnement à la parentalité numérique et promeneurs du net

Ateliers numériques Tiers Lieux (ex : création de site, cartographie collaborative, outils collaboratifs...)

Le projet propose un espace de travail scolaire, éducatif et citoyen pendant la durée de l’exclusion du collège avec l’implication d’une médiatrice sociale qui accompagne le jeune sur le plan scolaire et fait le lien avec l’environnement familial.

Cet espace éducatif permet à l’élève de consolider certains apprentissages, de réapprendre les règles de vie en collectivité et de devenir davantage acteur de son parcours scolaire.

Le projet se décompose en plusieurs phases :

- Avant l’exclusion : les jeunes ciblés

- L’action : accueil et accompagnement du jeune et de sa famille

- Après l’exclusion : retour au collège et suivi du jeune

- Proposition des activités du secteur Jeunesse ou Familles de façon volontaire.

Les jeunes qui participent à cette action sont désignés par le collège.

La Maison Pour Tous n’intervient pas dans la décision de l’exclusion.

Un groupe de suivi régule et optimise la mise en œuvre du projet. Ce groupe « interdisciplinaire » peut se composer de tous les corps de métier du collège - direction, service social, médecin scolaire, C.P.E, professeurs, vie scolaire - afin de faciliter la « réintégration » du jeune dans la classe et le collège.

L’idée de départ vient de trois habitants de la Commune Les Premiers Sapins, qui avaient la volonté de créer un poulailler et de le partager avec l’ensemble des habitants de la commune.

Plusieurs réunions ont réuni une dizaine d’habitants pour la mise en place, l’installation et la future gestion de ce poulailler partagé. Le groupe s’est rapproché des deux autres poulaillers partagés (Les Auxons et Les Alliés) pour échanger et connaître d’autres expériences.

Les membres de ce collectif se sont dirigés auprès de la collectivité afin de trouver un terrain.

La commune les a redirigés vers l’Espace de Vie Sociale.

Pensant au départ créer une association, le collectif est maintenant accompagné par l’EVS.

La commune va mettre à disposition un terrain pour la construction et la vie de ce poulailler à proximité de l’école, du périscolaire, d’un habitat collectif pour personnes âgées et de la MSAP.

Ouverture une fois par semaine, le mercredi de 9h30 à 11h30 d’un lieu d’accueil parents/enfants (inspiré des maisons vertes de Françoise Dolto) par deux accueillantes. Y sont accueillis des enfants de 0 à 6 ans accompagnés de leur parents ou d’un proche. 

Pouce poussette a le double objectif de contribuer à la prévention précoce de l’enfant et à sa socialisation.

La prévention : Un des objectifs fondamentaux de Pouce-Poussette est de contribuer à la prévention des troubles liés à la petite enfance. Tout un travail peut ainsi être réalisé afin d’éviter des distorsions relationnelles parent-enfant importantes, prévenant donc la mise en place de pathologies du lien, ou de troubles psychiques chez l’enfant notamment. Les familles n’ayant pas toujours connaissance des lieux où se rendre pour se faire aider, nous pouvons les guider dans l’orientation vers les dispositifs adaptés à leur demande.

La socialisation : L’apprentissage de la vie avec les autres peut être expérimenté dans les lieux d’accueil dans un climat de confiance et de sécurité affective pour l’enfant et le parent. L’enfant peut découvrir d’autres enfants et adultes que ceux de sa propre famille, engager des relations avec ses pairs. Françoise Dolto disait « L’adaptation progressive à l’autonomie s’acquiert en société, par la fréquentation des enfants du même âge et d’autres adultes, dans la sécurité du lien affectif et sensori-moteur à celle et à celui en qui leur vie a pris sens d’existence ». La rencontre d’autres enfants et d’autres adultes dans un tel cadre permet à l’enfant de procéder à un apprentissage progressif de la vie sociale, dans la mesure où la présence d’un parent ou d’un proche lui permet à tout moment d’être rassuré. Ce qui lui arrive peut être mis en paroles aussi bien pour lui-même que pour ses parents.

La socialisation passe aussi par l’activité ludique. L’enfant peut trouver et retrouver son parent grâce à celle-ci. Le jeu peut permettre d’établir des règles qui valent pour tous, et participe à la structuration de la personne.

La socialisation est un processus continu par lequel, tout au long de sa vie, un individu intériorise les valeurs et les normes de la société où il vit, et par lequel il construit son identité.

Un LAEP est un espace d’épanouissement, où l’enfant rencontre d’autres enfants, apprend la vie en groupe, avec les autres.

Les objectifs qui y sont déclinés :

1/ Développer la prévention précoce

2/ Aider à intérioriser les interdits et les règles de vie en société

3/ Lutter contre l’isolement des familles

4/ Accompagner les familles à la séparation

5/ Soutenir la parentalité

Une journée sur "créer ensemble" avec l'intervention d'une potière. Ce projet  vu le jour grâce au partenariat parents - équipe enseignante - élus. Une envie decréer ensemble, de découvrir ou redécouvrir le fait de créer ensemble, travailler l'argile, s'initier au tournage. Donner naissance à son oeuvre. Les poteires réalisées au tour ou au modelage ont été cuites dans un four de poterie. Un travail d'engobage a été réalisé avec les familles.

Cette action est née fin 2017 à l’initiative d’habitantes du quartier Grand Bellevue qui ont contribué à la réflexion et la co-.construction du projet.

1. Soirée intergénérationnelle

Mars 2018 : soirée intergénérationnelle autour d’un repas partagé et d’un quizz musical (Karaoké) sur le thème de la journée de la femme. Co-organisé conjointement par le collectif famille et des jeunes du Terminal J, ce temps s’est déroulé au centre Ginette Leroux et a réuni 65 personnes. Avec une connotation conviviale et festive, cette soirée a favorisé la rencontre entre les publics, les échanges entre générations et un questionnement relatif à la place des femmes au fils des années à travers les chansons.

1. La mosaïque de portraits d’habitantes : action phare de l’année 2018

Tout a commencé par une action fédératrice émanant d’une groupe d’habitantes : le souhait de réaliser une mosaïque géante de portraits de femmes trélazééennes, avec, en toile de fond, le portrait de Ginette Leroux (femme emblématique du quartier dans les années 80 dont le centre social porte le nom).

Pour cela 4 séances photos ont été mises en place avec un photographe professionnel.  Le public féminin a de suite adhéré à l’action, ce qui s’est traduit par une forte mobilisation :

54 personnes y ont pris part, Intergénérationnelle : participation de femmes âgées de 4 à 80 ans. Elles sont souvent venues en famille sur plusieurs générations, comme un besoin représenter fièrement leur histoire, leurs racines et leur filiation, Sociale et culturelle représentant la pluralité des populations habitants le territoire ; Sociétale : avec un sentiment partagé de se retrouver unies autour d’une cause légitime et citoyenne « favoriser et mettre en valeur l’expression des femmes des quartiers ».

Malgré la phase de latence qu’a impliqué le recours en deuxième programmation, le groupe initiateur du projet n’a pas baissé en motivation.  Il est alors apparu plus que capital de finaliser, en premier, lieu ce pourquoi toutes ces femmes s’étaient investies depuis plusieurs mois.

Ainsi le 12 décembre 2018, au centre Ginette Leroux  a eu lieu le vernissage de la mosaïque géante. Lors de ce temps de valorisation, auquel 50 personnes ont participé, plusieurs animations ont été mises en place :

• Un quizz sur les femmes célèbres d’hier et d’aujourd’hui,
• La représentation d’un quatuor féminin « Allez les filles » de la compagnie Jacqueline Camboui,
• Une exposition de portraits de femmes célèbres dans le monde parmi lesquelles étaient affichés les portraits de femmes trélazéennes du projet,
• Le dévoilement du portrait de Ginette Leroux composé une mosaïque de visages de femmes trélazéeenes. 

RQ : lors de  ce temps, il avait également été question de faire venir une personnalité locale célèbre actuelle. L’illustratrice Mathou avait donc été sollicitée pour  un témoignage métier et une séance de dédicace, mais celle-ci n’était pas disponible.

La mosaïque géante a vocation d’être affichée dans le centre Ginette Leroux dans un premier temps puis sur la façade du bâtiment.

1. Expositions :

• Du 8 février au 8 mars 2018 : Exposition photos d’une habitante trélazéenne passionnée de photographie venue spontanément proposer de partager son travail avec les usagers du centre social. Intitulée « Silence, on nous regarde », la série de clichés portait sur le thème de la nature (macrophotographie) et a permis un travail en lien avec le club photo du Buisson. Affichée dans le hall et à l’étage du centre Ginette Leroux, cette exposition a été vue par de nombreux usagers de la structure. Des témoignages ont été laissés dans le livre d’or, valorisant ainsi le travail de cette femme passionnée. Cela a également donné l’occasion a des femmes d’échanger leur « hobby » et la façon d’occuper leur temps libre.  Cela a même été au-delà : chez certaines mères,  cela a suscité la conscientisation de ne pas toujours prendre du temps du soi et de se s’interroger à « quelle place tenait le temps libre et les loisirs dans leur vie de femme et de mère » et de quelle sorte de loisirs s’agissait-il ? très souvent ce sont des loisirs en famille pour les enfants.  Ces femmes ne prennent que très peu de temps pour elles.

• De mi-avril à mi-mai : Dans le hall du centre Ginette Leroux, exposition de visages de femmes du monde avec pour objectif de sensibiliser les usagers à une découverte culturelle au-delà de nos frontières (ouverture d’esprit au monde).

• Du 03 décembre 2018 au 14 janvier 2019 : exposition Camille Lepage  au centre Ginette Leroux

Il s’agissait par cette exposition de faire découvrir aux habitants l’existence d’une « jeunesse féminine engagée » en la personne de Camille Lepage, jeune photojournaliste angevine assassinée en Centrafrique. Mise à l’honneur d’une femme engagée, dont le moyen d’expression était le journalisme et la photographie pour témoigner et dénoncer la dureté de vie des populations victimes de guerre et de conflits en Centrafrique.

Cette exposition a favorisé la découverte d’une personnalité féminine locale dont le parcours était méconnu de beaucoup de Tréazéens. Cela a permis d’engager des réflexions et des échanges avec le thème de « l’engagement » notamment chez les jeunes (Terminal J).

1. Reportage, témoignages, cinéma et débats :

• Un après-midi et une soirée débat ont été organisés autour du reportage vidéo réalisé par 6 jeunes du Terminal J dans le cadre du concours national « Buzzons contre le sexisme ». C’est une vidéo faite de témoignages d’habitants de divers âges et divers horizons sur des questions du type « c’est quoi pour vous le sexisme ? existe-t-il de nos jours ?, si oui quelles sont ses formes ?. Un levier à une réflexion collective à laquelle 36 personnes ont pris part au total. L’une des rencontre s’est déroulée au centre Ginette Leroux et l’autre au centre Jean Gueguen.

• Un après-midi cinéma été mis en place au centre Ginette Leroux le 21 décembre 2018 avec la diffusion du film « Les gardiennes ». Un long métrage retraçant la place capitale qu’ont tenues les femmes pendant la première guerre mondiale quand tous les hommes étaient partis au front. S’adressant pour l’occasion plus spécifiquement au public sénior de la ville, cette animation a mobilisé 24 personnes.

• Deux temps d’échanges entre parents ont été organisés lors d’ateliers parentalité appelés « pep’s café » se déroulant au centre Ginette Leroux. Les thématiques abordées : « la surcharge mentale », « les jeux sont-ils « sexués » pour les enfants ? 22 personnes ont participé.

Les moyens mis en œuvres :

• L’équipe d’animation du projet social Ginette Leroux (agents d’accueil, animatrice famille, et jeunesse, chargé de communication, chargé d’animation globale),
• Acteurs associatifs et partenaires du territoire,
• Le soutien de la municipalité par les agents des services techniques (expositions…), le service communication, le CCAS,  les équipements municipaux (salles…),
• Intervenants extérieurs : Dominique Julien (photographe professionnel), compagnie Jacqueline Cambouis, Association Comme Avant Camille Lepage,
• Prestataires : Infographiste (Grégoire Cheynier), Imprimeur (Société Signature).

D’un point de vue global, pour cette action, le rôle du centre social était d’accompagner les habitantes dans leur démarche « d’initiative de projet » en les aidant à la mise en place de l’action tout en mobilisant les partenaires et acteurs du territoire (Educateurs prévention spécialisée, Terminal J, associations hébergées dans la structure (AHGB, CLCV, club de l’amitié, Hub rep’r, Club photo, Médiathèque de Trélazé, médiateur de la régie de quartier, Foyer logement, Conseil des sages…).

ATELIER ARTISTIQUE ET CULTUREL AUTOUR DE LA PHOTOGRAPHIE, ENCADRE PAR UNE PHOTOGRAPHE PROFESSIONNELLE

Réflexion sur la pratique quotidienne de la photographie afin d’interroger chaque personne sur son propre regard par rapport à son quartier et à des événements ponctuels 

• Soutenir les projets élaborés par des adolescents et favoriser leur autonomie 
•  Accompagner les actions relevant d’une démarche innovante

Nous avons pu mettre en œuvre ces ateliers basés sur une activité quotidienne des jeunes : la photographie réalisée le plus souvent avec les téléphones portables et diffusée sur les réseaux sociaux. 

A partir de cette pratique nous avons construit  un travail afin de donner une visibilité à leurs productions tout en valorisant leur quartier et leur savoir-faire.

Ce qui a permis l’acquisition de nombreuses compétences nouvelles en matière de photographie notamment.

L’ensemble des publics a pu être mobilisé et ainsi travaillé avec l’artiste.

 L'action s'adressait à des familles ou des personnes isolées présentant des difficultés sociales, avec souvent une image dégradée des personnes vis à vis d'elles mêmes. ( 23 adultes et 17 enfants)

Il s'agissait de permettre aux participants de s'exprimer sur la notion de familles et de valoriser leurs capacités et l'image qu'ils ont d'eux même.

Il y a eu la réalisation de sculptures représentant leur famille, de photos portraits avec une exposition et la réalisation d'un beau livre.

Ce stage a été réalisé en partenariat avec l'association "solidarité photos" à Vienne et le soutien de l'association "libre en tête" des Roches de Condrieu. (38)

Financement politique ville

Une formation « porteurs de paroles » pour les élus associatifs et les bénévoles

L’action « porteurs de paroles » consiste à interpeller des personnes dans des lieux choisis pour qu’ils réagissent à une question simple qui leur est posée « par écrit sur un panneau », ce qui permet un nombre infini de possibilités pour, par exemple, recueillir la parole des habitants et des usagers pour élaborer un diagnostic, faire une enquête de satisfaction, recenser des besoins et ensuite d’en tirer la synthèse.  

Cette forme simple d’interpellation du public favorise complètement la parole et facilite l’approche auprès des habitants et peut être applicable dans tous nos secteurs de l’animation sociale et culturelle.

Porteurs de parole : c'est un outils qui vise à provoquer la parole des passants en proposant d’afficher une phrase qui fait débat (exemples : manger = corvée ! pas de solidarité sur notre commune ! pas de lien entre les générations ! vieux et jeunes on ne peut rien faire ensemble !,....)

4 espaces sont aménagés :

1. La question qui fait débat écrit en grand et afficher sur le passage
2. Des personnes qui recueillent l'expression des passants qui le souhaitent
3. Un espace "écritoire" on écrit la parole avec la validation des passants  (individuellement) et on les affiche pour que tout le monde puisse lire
4. Un espace convivial pour échanger entre passants sur le sujet

Cette action est un outil fort de notre nouveau projet socioculturel "Aller vers les habitants".

Porteur de paroles est une méthode d'animation de débat sur l’espace public. Le dispositif permet d’aller à la rencontre des gens là où ils sont, les écouter, débattre avec eux et «porter» leurs paroles.

L’action a réunie un groupe d’élèves du collège Jacques Prévert de Meythet en Haute-Savoie (décrocheurs scolaire), accompagnés par une éductrice de prévention de l'association PASSAGE et par deux animateurs jeunesse de la MJC Centre Social Victor Hugo.

Le projet s’est déroulé en 4 étapes:

1) Présentation du dispositif au groupe d'élèves

2) Séances "d'émergence d'idées", de séléction des thèmes et de préparation des panneaux.

3) Séance d'enregistrement et de confrontation publique.

4) Séances d'écoute, de séléction et de montage.

Le porteur de parole est un dispositif de rue visant à recueillir des témoignages sur une question donnée (« Vous êtes précaires, quelles sont vos galères ? »; « Vous sentez-vous en crise ? », « Pouvez-vous imaginer d'autres façons de faire de la politique ? », « Il est plus facile de parler du peuple que de parler avec lui, qu'en pensez-vous ? »).
A partir d'une question rendue publique et affichée sur un panneau, les porteurs de parole suscitent les questionnements parmi les passants, les interrogent, débattent et recueillent leurs propos.
La question ou l'affirmation doit être simple dans sa formulation et permettre des réponses polémiques.
Le lieu doit être un lieu de passage plus ou moins important en fonction du territoire (rural vs urbain).
Les porteurs de parole peuvent être mobiles (ils portent leurs panneaux sur eux) ou fixes sur une place commerçante, à la sortie d'un marché...

Dans un quartier en pleine mutation (anru et projet d'urbanisation) qui accueillent de nombreux nouveaux arrivants et qui a vécu de nombreuses transformations/transferts  (nouvelle école , nouveaux stades, nouvelle mds ..; ) l'équipe du centre social  après avoir effectué une démarche d'observation sociale et constater que l'espace public était peu investi (mais peu construit également dans sa partie nouvelle )a décidé de se rendre en binome au domicile des habitants pour mieux leur faire connaitre le quartier et ses acteurs ( à commencer par le centre social trop souvent méconnu). 

Cette démarche  permet :

-d'apporter de  l'information en fonction des besoins/demandes des personnes rencontrées

- de recueillir la parole des habitants au sujet de leur quartier et de son évolution ( à travers un petit questionnaire pouvant  servant de fil /guide à la rencontre)

- de faire connaitre la possibilité aux personnes qui le veulent d'être accompagnées pour mettre en place des initiatives collectives (petit dejeuner dans les halls d'immeubles/verres entre voisins .. ) pour dévelloper les relations de voisinage.

Chaque binome a la responsabilité d' un secteur precis du quartier.

Chaque binome