Les actions des centres sociaux
Nom | Département | Année |
---|---|---|
Entre'elles | Essonne | 2015 |
La ronde des mots | Essonne | 2015 |
Actions
Entre'elles
- Structure organisatrice
- CENTRE SOCIAL L'AMANDIER - Essonne
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- Santé
- Résumé
Le centre social s'est orienté vers un nouveau projet qui se construit avec les habitants et les partenaires locaux. Il s’agissait d’offrir aux femmes un espace de paroles, d’échanges, de dialogue, d’ateliers divers, visant à prendre en compte la parole de chacune et d’aller plus loin dans la prise de conscience de certaines situations vécues comme douloureuses. Les femmes ayant participés à ce projet sont déjà très conscientes que la situation qu’elles vivent ne s’inscrit pas dans la sérénité. Le centre social souhaitait par ce projet créer un déclic leur permettant d’agir face à leur problématique.
Plusieurs pistes ont été privilégiées : théâtre forum, divers ateliers de bien-être, groupe informel de discussion, sorties bien-être, projection de film suivi de débat…
Les rencontres se sont organisé de manière bimensuelle afin de créer un lien et une dynamique entre les participantes.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Le centre social
- Précision ( si autre )
Co-construit avec les habitants, le public ciblé par cette action.
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Depuis plusieurs années, à l’occasion d’ateliers, de rencontres, d’échanges avec les habitants, le centre social est dépositaire de nombreuses « confidences » liées au mal-être, au manque de confiance des femmes, voire même à des situations de maltraitances physiques et/ou psychologiques par les maris, les fils, les grands frères, la famille, la belle-famille. Conscientes de leur situation, elles sont souvent sous l’emprise d’un quotidien qu’elles n’ont pas choisies.
Présentes lors de groupes de paroles, de rencontres entre parents, ou lors de moments d’accueil individuel, d’accompagnement ou d’orientation auprès de partenaires sociaux, ces femmes expriment un besoin impérieux de dire, d’évacuer un « trop plein » et de recevoir en retour écoute et conseils. Ce besoin de « lâcher prise » est si manifeste que certaines d’entre elles livrent parfois et de manière inattendue des situations personnelles dans des contextes de rencontre collective.
En réponse à ces situations de mal être et de souffrance, le centre social souhaitait se positionner pour l’année 2014 sur la mise en œuvre et l’ouverture d’un espace « ressource », propice aux échanges qui rassemblent.
Les objectifs du projet :
- Soutenir une démarche vers une approche de mieux être
- Améliorer l’estime de soi
- Développer de nouvelles solidarités
- Accompagner les femmes dans leur quotidien
- Public
- Adultes
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Conseil départemental
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Ce projet a débuté courant 2013, autour de groupe de travail avec des habitants-usagers. Plusieurs pistes ont été privilégiées : théâtre forum, divers ateliers de bien-être, groupe informel de discussion, sorties bien-être, projection de film suivi de débat…
Les rencontres se sont organisé de manière bimensuelle afin de créer un lien et une dynamique entre les participantes.
Nous avons utilisé les moyens matériels mise à disposition par la municipalité. Se projet a mobilisé 2 salariés de la structure, le référent famille et la directrice adjointe.
Moyens financiers : demande de subvention au conseil régional, au conseil général et budget de la commune
Une art-thérapeute a animé chaque séance de théâtre forum, à raison d’une séance par mois, ainsi qu'une sophrologue 1 fois tous les deux mois.
Les partenaires (hors prestataires) ont eux un rôle déterminant dans l’information, la sensibilisation et l’orientation du public. Il s’agissait principalement des partenaires, permanenciers au centre social tels que l’écrivain public (communauté d’agglomération), les assistantes sociales de la Caisse d’allocations familiales et du Département. D’autres partenaires, tels que le CCAS ou associations locales, ont également déterminants participés la mobilisation du public.
Les participantes étaient pleinnement auteur et actrice de ce projet.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Ce projet a été évalué à 6130 €, charge du personnel compise.
Nous avons sollicité Le Conseil Départemental et la Région.
Ces partenaires ont soutenu l'action a hauteur de 1845 € pour Conseil Départemantal et 2000 € pour la Région, le reste étant à la charge de la commune
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
Une vingtaine de femme se sont impliqué dans le projet,
2 salariers de la structure,
AS MDS et Caf, Ecrivain Public, CCAS,
- Résultat sur le territoire
Même si l'ensemble du projet c'est organisé collectivement, l'impact reste extrêmement personnel chez les participantes, voir intimiste. L'impact sur le territoire est difficile à mesurer. Mais il a eu pour effet d'offrir un autre regard sur la condition des femmes, cela s'observe notamment par la forte mobilisation d'élus et d'associations locale lors de l'événement comme la journée des droits de la femme le 8 mars dernier.
- Résultat pour le centre social
Le projet a renforcé l'image du centre, comme étant un lieu ressource, d'écoute, d'expression (prise en compte), et d'orientation. L'ensemble de l'équipe a été dépositaire de situation intrafamiliale, de façon exponentielle. Afin de ne pas être dans une position d'affecte, le pôle famille à proposé et organisé un temps "le Point Information Accueil Famille" permettant d'offrir une orientation et un accompagnement plus pertinent aux situations exprimées. Cela a permis aussi de centraliser les demandes.
- Résultat pour les habitants
Les participantes ont exprimées, que ces rendez-vous leurs faisaient du bien.
Sur nos observations, nous avons pu voir, entre elles des élans de solidarité, de se redécouvrir (certaine d'entre elles se connaissent depuis longtemps). quelles que unes se sont même investis dans d'autres groupe de parole de la structure, notamment "ma parole, ma réalité" groupe destiné principalement aux ASL.
- Suite de l'action : Limites
Certaines situations sont extrêmement sensibles, voir difficiles. Cette démarche doit faire l'objet d'un accompagnement spy ou d'une supervision, tant pour les participants que l'équipe professionnelle. Il est difficile parfois de prendre du recul seul face à certaine situation.
Sans ce soutien il difficile de garantir la sécurité spychologique et affective de l'équipe et du groupe.
- Suite de l'action : Perspectives
Ce projet nous amenait oeuvrer d'avantage sur les violence faites aux femmes. Nous travaillons actuellement sur la mise en place d'une cellule de veille sur les violence intrafamiliale, avec le commissaria, le CCAS, la municipalité, la MDS, la maison du droit et de la justice, et d'autres instances...
Le groupe de parole existe toujours, avec un objet plus spécifique, en lien avec les violences conjugale et un groupe militant a vu le jour. Ce groupe souhaite organiser des événements réguliers dont l'intention est "que la journée des droits de la femme, ne s'arrête pas à une seul journée dans l'année".
Actions
La ronde des mots
- Structure organisatrice
- CCAS - CENTRE SOCIAL SAINT-EXUPERY - Essonne
- Fichier(s) associé(s)
- Statut de l'action
- En cours
- Dimension
- Accompagnement de projets
- Mots clés associés à l'action
-
- éducation / scolarité
- Résumé
Dans le cadre du contrat local d'accompagnement à la scolarité a été mis en place un atelier "la ronde des mots" d'une durée de 45 minutes, chaque jour de la semaine, afin de sensibiliser les enfants au plaisir de la lecture par le biais de différents supports: livres, rélaisation d'exposés, outils multimédias....
Les enfants peuvent y emprunter des livres.
- Qui est à l'initiative de l'action ?
-
- Autre
- Précision ( si autre )
Partant du constat que beaucoup d'enfants avaient des difficultés de lecture et que lire était essentiel dans la vie, deux bénévoles ont proposé et entrepris la mise en place de cet atelier.
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Constat: difficulté de lecture
Résulat attendu: que les enfants lisent sans difficulté
- Public
- Enfance
- Avec qui cette action a-t-elle été menée ?
-
Partenaires d'action:
- Territoire concerné
- Un quartier
- Description générale
Cette action est menée tous les jours de la semaine pendant 45 minutes. 4 à 5 enfants s'y rendent une fois par semaine et sont accueillis par deux bénévoles, animatrices de cet atelier. Une pièce a été aménagée spécifiquement: livres, bilbliothèque, fauteuils, ordinateurs.
Ce projet a été monté en concertation avec le groupe de travail du CLAS qui rassemble tous les intervenants et les coordinatrices.
- Ressources financières mobilisées pour cette action
Investissement pour du mobilier: 2 000€. Les livres ont été offert par une bibliothècaire.
- Nombre de personnes mobilisés pour cette action
2 professionnels, 2 bénévoles, 60 enfants
- Résultat sur le territoire
On agit à l'accès au savoir sur le quartier
- Résultat pour le centre social
Montée en qualité dans la prise en charge des enfants au sein du CLAS
- Résultat pour les habitants
Les parents se mobilisent pour inscrire leurs enfants au CLAS. Certains enfants ont pris un réèl plaisir à lire et d'autres se sont sentis valorisés dans la présentation de leurs exposés.
- Suite de l'action : Limites
Certains enfants ont au départ un peu rechigné, mais au fil du temps le plaisir est venu d'y participer.
- Suite de l'action : Perspectives
Péreniser l'action et s'ouvrir sur l'extérieur: médiathèque, musée....