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Coordination Jeunesse

Thèmes
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  • Construction d'une politique...
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Quels furent les éléments de diagnostic à l'origine de l'expérience ?
Constats liés à l'engagement des jeunes, l'emploi, la mobilité, numérique, l'utilité sociale...
Mots clés associés à l'actions
  • intergénérationnel
  • Famille
  • éducation / scolarité
  • Solidarité
  • Enfance & jeunesse
  • Culture
  • Démocratie & citoyenneté
  • Emploi, économie
  • Santé
  • Intégration
  • discriminations
  • Habitants
Description générale
Il s'agira, en s'inscrivant dans le cadre d'une recherche/action et d'un véritable travail de coopération, de créer un lieu mettant en réseau des acteurs institutionnels et associatifs, agissant à l'échelon du quartier, de la commune, de l'intercommunalité et du département. Ce lieu devra permettre à ces acteurs de se rencontrer, de croiser leurs points de vue, de confronter leurs pratiques afin d’initier la mise en œuvre d’actions les plus en adéquation avec les problématiques identifiées sur le territoire (emploi, santé, mobilité…) tout en inscrivant ces dernières dans le champ d’une éducation citoyenne et politique (au sens étymologique du terme). Cette coordination jeunesse dont un des premiers enjeux sera de passer de la notion de rencontre d'acteurs institutionnels et associatifs, à celle de partenaires institutionnels et associatifs, travaillant en commun, a pour but d'accompagner tous les jeunes dans leur parcours vers l’autonomie et la réussite.
Description de l'expérience, ses objectifs, ses acteurs et ses différentes phases.
Ses objectifs  Passer de la notion de rencontre d'acteurs institutionnels et associatifs à celle de partenaires institutionnels et associatifs, travaillant en commun afin d'accompagner tous les jeunes dans leur parcours de construction de futur adulte citoyen.  Identifier les problématiques jeunesse sur le territoire, en étant vigilant à la prise en compte des décalages entre logiques et discours institutionnels et pratiques des jeunes, afin de se construire un point de vue en commun.  Accompagner les jeunes dans leur parcours de vie en initiant la mise en œuvre d'actions, pouvant s'inscrire dans le champ de l'emploi, de la santé, de la participation à la construction de la vie de la cité, de la prévention, de l'aménagement de l'espace, de l'économique, de l'environnement, des transports, de la communication, du logement… les plus en adéquation avec les problématiques identifiées.  Évaluer l'ensemble des actions et participer à la définition des futures orientations de la coordination en direction de la jeunesse. Dans ce cadre, la coordination jeunesse, en articulant action et réflexion, veillera en permanence :  à prendre en compte les pratiques sociales et culturelles des habitants et les liens qu'ils ont avec leur environnement (social, économique, culturel, environnemental).  à s'appuyer sur la participation de l’ensemble de la population tout en tenant compte des différents publics et générations qui la constituent.  en s'inscrivant dans le champ de l'éducation populaire, qui vise à réinterroger les "ce qui va de soi ", les évidences instituées, à avoir pour but de rendre visible la complexité de la réalité sociale afin de dépasser les représentations de sens commun qui contribuent à reproduire l'ordre des choses et permettent ainsi à faire apparaître de nouvelles significations plus éclairantes de l'espace social.  à prendre en compte l'ensemble des jeunes visibles et invisibles.  à réinterroger la responsabilité du corps social dans l'accompagnement des jeunes dans leur construction de futur adulte citoyen. De la sorte, nous retravaillerons sur le concept de co-éducation, « Il faut tout un village pour éduquer un enfant » et de co-veillance (Epstein), en articulant les champs de l'Education populaire, de l'Education nationale et de l'Education spécialisée.
Quels sont les impacts ou effets positifs produits par cette expérience au niveau du public, du centre social ou de l'environnement ?
 En termes de coopération et de partenariat sur le territoire « les lignes bougent » de façons assez conséquentes. Ces transformations sont visibles via les groupes de travail et les nouveaux projets associant ou réassociant des partenaires pour qui se confronter dans la pratique n’allait plus de soi. Dans ce cadre la menée du projet « Des maux en mots » en partenariat avec la Mission Locale, celui mené avec le FOLCLO suite à l’interpellation de la MPT par un groupe de jeune de 25-30 ans souhaitant mettre en place des temps d’animation sportive ou encore le travail lié au numérique mis en œuvre avec le collège et le point internet illustrent bien ces transformations. L’enjeu aujourd’hui est de continuer à travailler à la création d’une autre forme d’organisation plus horizontale qui décloisonne encore plus fortement les acteurs institutionnels et associatifs agissant sur le territoire. Dans ce cadre il sera nécessaire de travailler assez rapidement au type de pilotage ou de co-pilotage d ela coordination à mettre en oeuvre. En effet les administrateurs de la Maison Pour Tous ont souhaité dans le projet social de la MPT faire des questions de jeunesse une priorité. Dans ce cadre et voulant que cela s’inscrive dans le champ d’une plus grande coopération entre les acteurs du territoire pour favoriser une prise en compte globale des problématiques jeunesses la MPT a initié la coordination jeunesse: Mais pour autant a-t-elle légitimité à piloter seule ce type de collectif et projet qui répondent à ses objectifs mais qui au vu des problématiques repérées dépasse largement ses missions?  A travers la collecte de paroles et la rencontre des jeunes nous pouvons repérer un décalage entre logiques institutionnelles et associatives et engagement des jeunes. Le travail mené fait apparaître que les formes d’engagement de la jeunesse ne sont pas véritablement identifiées et reconnues et se trouvent en décalage avec un discours institutionnel et associatif qui met en avant des modèles d’engagement plus classique. Dans ce cadre nous pouvons identifier:  La difficulté d’articuler souhaits et volonté exprimés par les jeunes de participer à la vie de la cité dans sa globalité et politiques sectorielles ;  Une prise en compte partielle de l’engagement des jeunes sur le territoire, qui réinterroge la place dédiée aux jeunes dans l’imaginaire collectif, les représentations et la reconnaissance sociale qui en découlent ;  Des règles, normes et valeurs portées par les institutions et associations qui prennent peu en compte celles portées par la jeunesse avec le risque de générer une sclérose du système en place.  En créant de nouveaux espaces (tangible, numérique...), des interactions entre les territoires de vie, de projets sur lesquels baguenaudent les jeunes au quotidien nous avons constaté l’émergence et la formalisation de demandes de la part de ces derniers qui:  Pour certaines se sont déja concrétisées à travers des réalisations (vidéo )  Se traduisent par un travail d’accompagnement d’un groupe de jeunes adultes qui souhaitent remettre en place une animation sportive hebdomadaire sur le quartier.  Chez certain jeunes provoquent de véritables transformations que l’on peut peut-être attribuer, via une reconnaissance sociale et une utilité sociale affirmées, à la mise en oeuvre d’un processus permettant la réacquisition de certains codes sociaux.  L’intérêt, dans le futur, de travailler avec des chercheurs impliqués (Patricia Loncle, Laurence Davoust, Gwénaël André, Rozenn Rouillard ...) qui nous accompagnerons dans nos réflexions et viendront étayer conceptuellement nos travaux en les inscrivant dans un processus continu de production de connaissances.  Des problématiques qui traversent les groupes travail et qui, d’une certaine façon, démontre que la réalité sociale est complexe et requestionne une façon encore dominante de traiter la question du social de façon très analytique.  En termes de coopération et de partenariat sur le territoire « les lignes bougent » de façons assez conséquentes. Ces transformations sont visibles via les groupes de travail et les nouveaux projets associant ou réassociant des partenaires pour qui se confronter dans la pratique n’allait plus de soi. Dans ce cadre la menée du projet « Des maux en mots » en partenariat avec la Mission Locale, celui mené avec le FOLCLO suite à l’interpellation de la MPT par un groupe de jeune de 25-30 ans souhaitant mettre en place des temps d’animation sportive ou encore le travail lié au numérique mis en œuvre avec le collège et le point internet illustrent bien ces transformations. L’enjeu aujourd’hui est de continuer à travailler à la création d’une autre forme d’organisation plus horizontale qui décloisonne encore plus fortement les acteurs institutionnels et associatifs agissant sur le territoire. Dans ce cadre il sera nécessaire de travailler assez rapidement au type de pilotage ou de co-pilotage d ela coordination à mettre en oeuvre. En effet les administrateurs de la Maison Pour Tous ont souhaité dans le projet social de la MPT faire des questions de jeunesse une priorité. Dans ce cadre et voulant que cela s’inscrive dans le champ d’une plus grande coopération entre les acteurs du territoire pour favoriser une prise en compte globale des problématiques jeunesses la MPT a initié la coordination jeunesse: Mais pour autant a-t-elle légitimité à piloter seule ce type de collectif et projet qui répondent à ses objectifs mais qui au vu des problématiques repérées dépasse largement ses missions?  A travers la collecte de paroles et la rencontre des jeunes nous pouvons repérer un décalage entre logiques institutionnelles et associatives et engagement des jeunes. Le travail mené fait apparaître que les formes d’engagement de la jeunesse ne sont pas véritablement identifiées et reconnues et se trouvent en décalage avec un discours institutionnel et associatif qui met en avant des modèles d’engagement plus classique. Dans ce cadre nous pouvons identifier:  La difficulté d’articuler souhaits et volonté exprimés par les jeunes de participer à la vie de la cité dans sa globalité et politiques sectorielles ;  Une prise en compte partielle de l’engagement des jeunes sur le territoire, qui réinterroge la place dédiée aux jeunes dans l’imaginaire collectif, les représentations et la reconnaissance sociale qui en découlent ;  Des règles, normes et valeurs portées par les institutions et associations qui prennent peu en compte celles portées par la jeunesse avec le risque de générer une sclérose du système en place.  En créant de nouveaux espaces (tangible, numérique...), des interactions entre les territoires de vie, de projets sur lesquels baguenaudent les jeunes au quotidien nous avons constaté l’émergence et la formalisation de demandes de la part de ces derniers qui:  Pour certaines se sont déja concrétisées à travers des réalisations (vidéo )  Se traduisent par un travail d’accompagnement d’un groupe de jeunes adultes qui souhaitent remettre en place une animation sportive hebdomadaire sur le quartier.  Chez certain jeunes provoquent de véritables transformations que l’on peut peut-être attribuer, via une reconnaissance sociale et une utilité sociale affirmées, à la mise en oeuvre d’un processus permettant la réacquisition de certains codes sociaux.  L’intérêt, dans le futur, de travailler avec des chercheurs impliqués (Patricia Loncle, Laurence Davoust, Gwénaël André, Rozenn Rouillard ...) qui nous accompagnerons dans nos réflexions et viendront étayer conceptuellement nos travaux en les inscrivant dans un processus continu de production de connaissances.  Des problématiques qui traversent les groupes travail et qui, d’une certaine façon, démontre que la réalité sociale est complexe et requestionne une façon encore dominante de traiter la question du social de façon très analytique.  En termes de coopération et de partenariat sur le territoire « les lignes bougent » de façons assez conséquentes. Ces transformations sont visibles via les groupes de travail et les nouveaux projets associant ou réassociant des partenaires pour qui se confronter dans la pratique n’allait plus de soi. Dans ce cadre la menée du projet « Des maux en mots » en partenariat avec la Mission Locale, celui mené avec le FOLCLO suite à l’interpellation de la MPT par un groupe de jeune de 25-30 ans souhaitant mettre en place des temps d’animation sportive ou encore le travail lié au numérique mis en œuvre avec le collège et le point internet illustrent bien ces transformations. L’enjeu aujourd’hui est de continuer à travailler à la création d’une autre forme d’organisation plus horizontale qui décloisonne encore plus fortement les acteurs institutionnels et associatifs agissant sur le territoire. Dans ce cadre il sera nécessaire de travailler assez rapidement au type de pilotage ou de co-pilotage d ela coordination à mettre en oeuvre. En effet les administrateurs de la Maison Pour Tous ont souhaité dans le projet social de la MPT faire des questions de jeunesse une priorité. Dans ce cadre et voulant que cela s’inscrive dans le champ d’une plus grande coopération entre les acteurs du territoire pour favoriser une prise en compte globale des problématiques jeunesses la MPT a initié la coordination jeunesse: Mais pour autant a-t-elle légitimité à piloter seule ce type de collectif et projet qui répondent à ses objectifs mais qui au vu des problématiques repérées dépasse largement ses missions?  A travers la collecte de paroles et la rencontre des jeunes nous pouvons repérer un décalage entre logiques institutionnelles et associatives et engagement des jeunes. Le travail mené fait apparaître que les formes d’engagement de la jeunesse ne sont pas véritablement identifiées et reconnues et se trouvent en décalage avec un discours institutionnel et associatif qui met en avant des modèles d’engagement plus classique. Dans ce cadre nous pouvons identifier:  La difficulté d’articuler souhaits et volonté exprimés par les jeunes de participer à la vie de la cité dans sa globalité et politiques sectorielles ;  Une prise en compte partielle de l’engagement des jeunes sur le territoire, qui réinterroge la place dédiée aux jeunes dans l’imaginaire collectif, les représentations et la reconnaissance sociale qui en découlent ;  Des règles, normes et valeurs portées par les institutions et associations qui prennent peu en compte celles portées par la jeunesse avec le risque de générer une sclérose du système en place.  En créant de nouveaux espaces (tangible, numérique...), des interactions entre les territoires de vie, de projets sur lesquels baguenaudent les jeunes au quotidien nous avons constaté l’émergence et la formalisation de demandes de la part de ces derniers qui:  Pour certaines se sont déja concrétisées à travers des réalisations (vidéo )  Se traduisent par un travail d’accompagnement d’un groupe de jeunes adultes qui souhaitent remettre en place une animation sportive hebdomadaire sur le quartier.  Chez certain jeunes provoquent de véritables transformations que l’on peut peut-être attribuer, via une reconnaissance sociale et une utilité sociale affirmées, à la mise en oeuvre d’un processus permettant la réacquisition de certains codes sociaux.  L’intérêt, dans le futur, de travailler avec des chercheurs impliqués (Patricia Loncle, Laurence Davoust, Gwénaël André, Rozenn Rouillard ...) qui nous accompagnerons dans nos réflexions et viendront étayer conceptuellement nos travaux en les inscrivant dans un processus continu de production de connaissances.  Des problématiques qui traversent les groupes travail et qui, d’une certaine façon, démontre que la réalité sociale est complexe et requestionne une façon encore dominante de traiter la question du social de façon très analytique. Transformations des relations partenariales sur le territoire. Transformations des relations jeunes/institutions Transformations des rapports sociaux sur le territoire
Quels furent les facteurs de réussite de cette expérience ?
L'implication des associations et institutions, l'implication des acteurs agissant au sein de ces dernières
Quelles sont les limites de cette expérience ?
Le portage par l'ensemble des acteurs et le mode de gouvernance à inventer